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  • Talitha Cere et Momentum – Montréal

    Femme d’affaires réputée, Talitha, 47 ans, a quitté un poste de haute direction en 2022 pour se consacrer à Momentum, une organisation dont la mission est de construire une communauté de foi pour mamans catholiques célibataires. Cofondatrice, elle en est désormais la directrice exécutive. Le besoin est si grand que l’idée fait des petits, de Halifax jusqu’au Texas, en passant par Ottawa et l’Illinois. Mais l’histoire de Momentum commence en 2016, quand Talitha décide d’organiser une première retraite pour mères célibataires après avoir passé 14 ans seule avec son fils.

  • Suzanne Frigault et Réseau croissance – Montréal

    Suzanne, 52 ans, est engagée depuis longtemps dans les affaires, mais cela ne l’a jamais empêché de s’impliquer dans l’organisation et l’animation d’activités caritatives. Comptable en gestion de patrimoine et administration de fiducies dans une société de portefeuille en plein cœur du centre-ville de Montréal, elle fréquente la messe sur l’heure du midi. Seule, elle se retrouve souvent entourée d’autres fidèles isolés les uns des autres. C’est pourquoi elle fonde en 2023 Réseau croissance, un organisme dont la mission est de propulser des projets porteurs de sens et d'espérance au service de la communauté.

  • Séverine Accus et Focus – Longueuil

    Séverine, 48 ans, est venue au Québec pour être formée en leadeurship. Elle est passée par l’Institut biblique du Québec et par l’Institut de théologie pour la Francophonie. Si elle devait retourner en France au bout d’une année, Séverine, conquise, est toujours au Québec 23 ans plus tard. Entourée d’une équipe, elle crée Focus, un programme de formation en leadeurship féminin, conçu pour éviter aux femmes les erreurs qu’elle estime avoir faites. Pourtant, si l’on dit que certains sont nés pour mener, ce ne serait pas son cas.

  • Nathalie Nault-Gagnon et Dé-jam-toi! – Saints-Martyrs-Canadiens

    Mariée et mère de cinq jeunes enfants, Nathalie a 39 ans et elle est passionnée de musique pop louange. Directrice de louange à l’église entre les âges de 16 et 25 ans, elle est comme qui dirait tombée dans la musique quand elle était petite. Nathalie a créé le projet Dé-jam-toi! destiné aux jeunes de 15 à 25 ans du Camp Beauséjour pour leur transmettre le gout de la musique chrétienne pour qu’ils puissent le répandre dans tout le Québec.

  • Marie-Camille Duquette et Clinique compassion – Québec

    Mariée depuis 20 ans, Marie-Camille, 45 ans, est médecin et mère de trois adolescents. Cofondatrice du Centre de pédiatrie sociale de Québec, elle a aussi travaillé à la Clinique pédiatrique de Sainte-Foy. Au bout de quelques années dans ce secteur d’activité, elle tombe gravement malade et vit un moment de remise en question. Le 10 juin 2021, à l’invitation d’un prêtre de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin à Québec, elle décide de fonder la Clinique compassion au sous-sol de l’église pour venir en aide aux plus démunis.

  • Lucie Denicourt et Halte rencontre – Magog

    À 71 ans, Lucie a décidé de fonder Halte rencontre avec le soutien de son mari. Cette halte accueille les personnes seules de tous âges. À travers différentes activités, elle vise à les encourager à découvrir leurs talents et à les mettre à profit en développant des projets au service de la communauté.

  • Louise Brissette et Les enfants d’amour – Saint-Anselme

    Physiothérapeute de formation, Louise célèbre ses 79 ans en ce 8 mars 2025. Elle dit vouloir fêter ça avec toutes les femmes. La «mère aux p’tits», qui promenait toujours en poussette les bébés de son village natal, a adopté au fil des années 37 enfants vivant avec un handicap. Il y avait de quoi créer une corporation, en 1985, pour ses enfants d’amour!

  • Laura Aguilar et Coeurage – Montréal

    Mexicaine d’origine et résidente permanente du Canada depuis 2022, Laura est mariée et maman de quatre jeunes enfants. Elle a fondé Coeurage, une série d’ateliers dont le but est de soutenir les femmes qui vivent un deuil lié à la perte d’un bébé.

  • Jennifer Viger et Sandwich sans nom – Montréal

    En 2018, âgée de 25 ans, Jennifer crée Sandwich sans nom. Au départ, la mission est composée de trois ou quatre bénévoles qui font et distribuent des sandwichs aux personnes itinérantes des quartiers de Montréal. Aujourd’hui, l’organisme a doublé ses effectifs, mais les itinérants augmentent aussi toujours en nombre.

  • Jeanne d’Arc Tremblay et Mission Visitation – Saint-Hyacinthe

    Autrefois adjointe à la direction d’un Cégep, puis courtière d’assurances avec son mari, Jeanne d’Arc a décidé de mettre son sens des affaires et de l’organisation au service de la communauté. À 77 ans, elle fonde Mission Visitation, un organisme d’accompagnement spirituel à domicile pour personne seule.

  • Chelsea Henman et Aide Grossesse Québec – Saint-Hyacinthe

    Jusqu’à tout récemment, Chelsea était coordonnatrice financière pour une clinique d’orthodontie réputée de Westmount. À 44 ans, elle met fin à cette carrière et prend la direction générale d’Aide Grossesse Québec de Saint-Hyacinthe, le premier du genre au Québec.

  • Les 12 apôtres de la charité

    Pour la Journée internationale des droits des femmes, Le Verbe vous offre l’amour véritable: l’amour en acte. Pleins feux sur 12 Québécoises, apôtres de la charité au quotidien.

  • Jade Bédard et Histoires d’espoir – Montréal

    Jade Bédard, 32 ans, est intervenante en milieu scolaire. Elle vient de créer l’organisme Histoires d’espoir avec une amie photographe et vidéaste, Kristina Bastien. À l’aide d’un court-métrage, Histoires d’espoir raconte le parcours de familles récemment arrivées au Québec. Elles sont immigrantes régulières ou en processus de demande d’asile. Le but? Donner de l’espoir aux immigrants découragés et sensibiliser les Québécois à leur réalité. Leur foi en celui qui demande d’accueillir l’étranger pousse les deux cofondatrices à agir concrètement.

  • L’enfer, c’est l’hiver

    Dans une émission pas si lointaine, en guise de question brise-glace, Simon nous demandait si on aimait l’hiver et j’avais répondu que oui, en évoquant naïvement la singularité de l’air, des paysages et du mode de vie dans lequel il nous place.

  • L’art de vivre des moniales dominicaines de Squamish

    En avançant sur la route de 14 km qui mène chez les moniales dominicaines de Squamish, en Colombie-Britannique, nous perdons le réseau. Signe que nous entrons dans un autre espace. Un espace sacré. Au pied des glaciers aux neiges éternelles, le monastère Queen of Peace, qui abrite 17 sœurs de l’Ordre des Prêcheurs, ne pourrait mieux porter son nom. Ici règne la paix. Une paix qui n’est pas de ce monde.

  • Rencontre avec Peter Mommsen: la technique vous rendra libres

    Peter Mommsen est membre du Bruderhof, une communauté chrétienne intentionnelle issue de la tradition anabaptiste. Il habite la collectivité de Fox Hill, dans le village de Walden, New York, avec sa femme et ses trois enfants. Mommsen est le rédacteur en chef de Plough Quarterly, un magazine culturel chrétien qui faisait paraitre à peine quelques mois avant nous son propre numéro sur la technique. Il nous a reçus à son bureau.

  • Comment bien dialoguer, avec Martin Desrosiers

    Savons-nous dialoguer? Je veux dire, bien dialoguer? Martin Desrosiers, professeur de philosophie au collège Jean-de-Brébeuf, croit que non. Ça n’aurait d’ailleurs jamais été le cas, selon lui. En guise de solution, l’auteur de L’art de ne pas toujours avoir raison propose de redécouvrir la pensée de Montaigne pour apprendre à raisonner contre nous-mêmes, à avoir tort et à discuter sainement pour mieux vivre ensemble. Dialogue sur le dialogue.

  • martyrs coptes

    Les martyrs coptes, 10 ans plus tard

    Le 15 février 2015, Daech (État islamique) filme 21 hommes qui sont sur le point d’être égorgés sur une plage de Libye. Ils récitent le nom de Jésus, celui-là même qui les a tenus pendant 47 jours de torture, celui qu’ils refusent de renier, au prix de leur vie. Si le réalisateur, Samuel Arminius, en place un court extrait dans son documentaire Les 21, la puissance de la foi, c’est pour mettre en perspective le chemin de pardon que parcourent les familles des martyrs coptes depuis la tragédie. Dans une approche aux antipodes d’un sensationnalisme vendeur d’images, il recueille le

  • rencontre amoureuse

    La rencontre amoureuse à l’ère du numérique

    Les conditions d’une rencontre amoureuse se sont considérablement modifiées avec le temps. Nos parents et grands-parents se rencontraient lors de fêtes, de foires, de bals ou par le biais des associations ou des études. Et maintenant ? Portrait de l’état du « dating » à l’ère numérique. La première plateforme virtuelle de rencontre, match.com, voit le jour aux États-Unis en 1995. Sa popularité est telle que plusieurs autres sites sont créés dans la foulée. Dans le processus de rencontre amoureuse, c’est un renversement complet du mode de prise de contact. De la proximité, on passe à la distance. Les

  • mariage tradition Québec

    Les amours d’antan

    Quel est le lien entre l’hiver québécois, la chasteté prénuptiale, le bon vieux gâteau aux fruits et un trousseau de catalognes tissées ? Ils font partie des ingrédients de base du mariage d’autrefois au Québec ! Février serait, soi-disant, le mois de l’amour — évidemment, puisque c’est la Saint-Valentin ! Mais bien avant l’introduction dans les années 1960 de cette fête, il était de coutume au Québec de se marier l’hiver. Cette tradition est moins étrange qu’elle en a l’air une fois qu’on en connait les raisons. L’Avent (quatre semaines avant Noël) et le Carême (40 jours avant Pâques) étant à l’époque des périodes

  • J. D. Vance cite Thomas d’Aquin

    J. D. Vance, vice-président américain, a créé un tremblement de terre médiatique dernièrement, en appuyant ses propos par un élément de doctrine présent chez Thomas d’Aquin, philosophe et théologien du 13e siècle. C’est même en latin qu’il a suscité ce tollé, en citant « ordo amoris » qu’on traduit par « ordre de l’amour » ou « de la charité ». Pourquoi J. D. Vance a-t-il sorti des boules à mites ce vieux concept – déjà présent, soit dit en passant, chez Aristote ? Pour justifier la politique migratoire de son président, Donald Trump. Parce que « l’ordre de la charité », a défendu JD Vance, commande d’aimer d’abord soi-même,

  • Alzheimer

    Maitres en humanité

    La loi sur la Demande anticipée d’aide médicale à mourir pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer m’inquiète. Depuis 1980, j’accompagne des personnes atteintes de cette maladie. Elles ont été, et demeurent, mes maitres en humanité. Dans mes rapports avec elles, j’ai toujours le sentiment de vivre avec des êtres humains à part entière. Je crois retrouver le centre de la personne, présent de sa naissance à son décès. En ces profondeurs de l’être, je sens quelque chose de tragiquement fragile et, en même temps, de mystérieusement fort. Sans doute ce que François Cheng

  • école religieuse

    « École religieuse » : une contradiction dans les termes ?

    Pénélope McQuade recevait récemment à son segment d’émission « Science et foi » Alain Crevier et Antony Bertrand-Grenier, physicien médical, pour discuter de la question des écoles religieuses. Pour ce dernier, une « école religieuse », c’est un oxymore, une contradiction dans les termes. Selon lui, la religion relève de la pure croyance et professe des dogmes impossibles à remettre en question, alors que l’école, au contraire, doit enseigner des savoirs. Retour aux sources pour tenter d’y voir plus clair. La thèse de monsieur Bertrand-Grenier dépasse les enjeux de laïcité au Québec. C’est, insiste-t-il, fondamentalement une question de vérité : la

  • Thomas d’Aquin : antidote au divorce entre foi et raison

    Religion et science sont-elles condamnées à s’opposer ? Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), figure emblématique de la théologie chrétienne, a montré qu’elles peuvent au contraire dialoguer et même collaborer. Alors que nous célébrons en 2025 les 800 ans de sa naissance, Le Verbe vous invite à redécouvrir la vie de celui qui a su marier foi et raison avec brio. « Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction et en témoigner dans la vie sont des formes exigeantes et irremplaçables de la charité. » Ces mots du pape Benoît XVI expriment parfaitement l’appel spécifique du saint docteur de l’Église, Thomas d’Aquin, qui fut

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