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Illustration : Marie-Hélène Bochud

Iakonikonriiostha ou Marie-Catherine de Saint-Augustin

Le 31 mai 1648, sœur Marie-Catherine de Saint-Augustin, alors âgée de 16 ans, quitte La Rochelle à bord du Cardinal pour rejoindre la Nouvelle-France. La jeune femme originaire de Normandie répond ainsi à la demande de renfort des religieuses augustines, qui ont fondé le premier hôpital en Amérique du Nord neuf ans plus tôt.

Dès son arrivée à Québec le 19 aout, la jeune religieuse se hâte d’apprendre les langues autochtones et de soigner les malades. Joyeuse et forte, Catherine se révèle une excellente infirmière, aimée de tous. Dotée d’un sens pratique remarquable, elle occupe successivement les tâches d’économe, de directrice générale de l’hôpital et de maitresse des novices.

Les bonnes relations de Catherine avec les Premiers peuples lui valent le surnom de Iakonikonriiostha, que l’on peut traduire par «celle qui rend l'intérieur plus beau». «Ce nom, je le comprends au-delà des mots», confie sœur Carmelle Bisson, qui reçoit les visiteurs et les pèlerins au Centre Catherine-de-Saint-Augustin, situé au monastère des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec. «Quand elle était en présence des gens, elle percevait ce qui se passait dans leur cœur et prenait, d’une certaine façon, le mal qu’elle y trouvait pour elle. Puis, quand les gens repartaient, ils se sentaient libérés et disaient: “C’est celle qui rend l’intérieur plus beau’.” Ce nom, c’est l’effet de la rencontre avec Catherine!»

Pour poursuivre la réflexion, Le Verbe a publié sur son site Web un portrait complet de Marie-Catherine de Saint-Augustin.

Simon Lessard
Simon Lessard

Simon ne rate jamais une occasion de dialoguer avec les chercheurs de sens. Animateur des Verbomoteurs, son activité journalistique creuse tout particulièrement la vie ecclésiale canadienne et internationale à travers reportages et entrevues avec des figures marquantes. Son style caractéristique consiste à puiser dans les trésors de notre héritage culturel, combinant neuf et ancien pour interpréter les signes des temps. Il est responsable des partenariats et journaliste au Verbe médias.