Magazine
  • Christian Vermette et la bataille des âmes

    Ancien boxeur, missionnaire et entraîneur privé pour des militaires, Christian Vermette devient prêtre à 60 ans pour livrer le plus grand combat de sa vie.

  • Le Requiem de Dompierre: une ode à la vie

    Entrevue avec François Dompierre, un monument dans le paysage musical et culturel du Québec.

  • Talitha Cere et Momentum – Montréal

    Femme d’affaires réputée, Talitha, 47 ans, a quitté un poste de haute direction en 2022 pour se consacrer à Momentum, une organisation dont la mission est de construire une communauté de foi pour mamans catholiques célibataires. Cofondatrice, elle en est désormais la directrice exécutive. Le besoin est si grand que l’idée fait des petits, de Halifax jusqu’au Texas, en passant par Ottawa et l’Illinois. Mais l’histoire de Momentum commence en 2016, quand Talitha décide d’organiser une première retraite pour mères célibataires après avoir passé 14 ans seule avec son fils.

  • Suzanne Frigault et Réseau croissance – Montréal

    Suzanne, 52 ans, est engagée depuis longtemps dans les affaires, mais cela ne l’a jamais empêché de s’impliquer dans l’organisation et l’animation d’activités caritatives. Comptable en gestion de patrimoine et administration de fiducies dans une société de portefeuille en plein cœur du centre-ville de Montréal, elle fréquente la messe sur l’heure du midi. Seule, elle se retrouve souvent entourée d’autres fidèles isolés les uns des autres. C’est pourquoi elle fonde en 2023 Réseau croissance, un organisme dont la mission est de propulser des projets porteurs de sens et d'espérance au service de la communauté.

  • Séverine Accus et Focus – Longueuil

    Séverine, 48 ans, est venue au Québec pour être formée en leadeurship. Elle est passée par l’Institut biblique du Québec et par l’Institut de théologie pour la Francophonie. Si elle devait retourner en France au bout d’une année, Séverine, conquise, est toujours au Québec 23 ans plus tard. Entourée d’une équipe, elle crée Focus, un programme de formation en leadeurship féminin, conçu pour éviter aux femmes les erreurs qu’elle estime avoir faites. Pourtant, si l’on dit que certains sont nés pour mener, ce ne serait pas son cas.

  • Nathalie Nault-Gagnon et Dé-jam-toi! – Saints-Martyrs-Canadiens

    Mariée et mère de cinq jeunes enfants, Nathalie a 39 ans et elle est passionnée de musique pop louange. Directrice de louange à l’église entre les âges de 16 et 25 ans, elle est comme qui dirait tombée dans la musique quand elle était petite. Nathalie a créé le projet Dé-jam-toi! destiné aux jeunes de 15 à 25 ans du Camp Beauséjour pour leur transmettre le gout de la musique chrétienne pour qu’ils puissent le répandre dans tout le Québec.

  • Marie-Camille Duquette et Clinique compassion – Québec

    Mariée depuis 20 ans, Marie-Camille, 45 ans, est médecin et mère de trois adolescents. Cofondatrice du Centre de pédiatrie sociale de Québec, elle a aussi travaillé à la Clinique pédiatrique de Sainte-Foy. Au bout de quelques années dans ce secteur d’activité, elle tombe gravement malade et vit un moment de remise en question. Le 10 juin 2021, à l’invitation d’un prêtre de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin à Québec, elle décide de fonder la Clinique compassion au sous-sol de l’église pour venir en aide aux plus démunis.

  • Lucie Denicourt et Halte rencontre – Magog

    À 71 ans, Lucie a décidé de fonder Halte rencontre avec le soutien de son mari. Cette halte accueille les personnes seules de tous âges. À travers différentes activités, elle vise à les encourager à découvrir leurs talents et à les mettre à profit en développant des projets au service de la communauté.

  • Louise Brissette et Les enfants d’amour – Saint-Anselme

    Physiothérapeute de formation, Louise célèbre ses 79 ans en ce 8 mars 2025. Elle dit vouloir fêter ça avec toutes les femmes. La «mère aux p’tits», qui promenait toujours en poussette les bébés de son village natal, a adopté au fil des années 37 enfants vivant avec un handicap. Il y avait de quoi créer une corporation, en 1985, pour ses enfants d’amour!

  • Laura Aguilar et Coeurage – Montréal

    Mexicaine d’origine et résidente permanente du Canada depuis 2022, Laura est mariée et maman de quatre jeunes enfants. Elle a fondé Coeurage, une série d’ateliers dont le but est de soutenir les femmes qui vivent un deuil lié à la perte d’un bébé.

  • Jennifer Viger et Sandwich sans nom – Montréal

    En 2018, âgée de 25 ans, Jennifer crée Sandwich sans nom. Au départ, la mission est composée de trois ou quatre bénévoles qui font et distribuent des sandwichs aux personnes itinérantes des quartiers de Montréal. Aujourd’hui, l’organisme a doublé ses effectifs, mais les itinérants augmentent aussi toujours en nombre.

  • Jeanne d’Arc Tremblay et Mission Visitation – Saint-Hyacinthe

    Autrefois adjointe à la direction d’un Cégep, puis courtière d’assurances avec son mari, Jeanne d’Arc a décidé de mettre son sens des affaires et de l’organisation au service de la communauté. À 77 ans, elle fonde Mission Visitation, un organisme d’accompagnement spirituel à domicile pour personne seule.

  • Chelsea Henman et Aide Grossesse Québec – Saint-Hyacinthe

    Jusqu’à tout récemment, Chelsea était coordonnatrice financière pour une clinique d’orthodontie réputée de Westmount. À 44 ans, elle met fin à cette carrière et prend la direction générale d’Aide Grossesse Québec de Saint-Hyacinthe, le premier du genre au Québec.

  • Les 12 apôtres de la charité

    Pour la Journée internationale des droits des femmes, Le Verbe vous offre l’amour véritable: l’amour en acte. Pleins feux sur 12 Québécoises, apôtres de la charité au quotidien.

  • Jade Bédard et Histoires d’espoir – Montréal

    Jade Bédard, 32 ans, est intervenante en milieu scolaire. Elle vient de créer l’organisme Histoires d’espoir avec une amie photographe et vidéaste, Kristina Bastien. À l’aide d’un court-métrage, Histoires d’espoir raconte le parcours de familles récemment arrivées au Québec. Elles sont immigrantes régulières ou en processus de demande d’asile. Le but? Donner de l’espoir aux immigrants découragés et sensibiliser les Québécois à leur réalité. Leur foi en celui qui demande d’accueillir l’étranger pousse les deux cofondatrices à agir concrètement.

  • Thomas d’Aquin : antidote au divorce entre foi et raison

    Religion et science sont-elles condamnées à s’opposer ? Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), figure emblématique de la théologie chrétienne, a montré qu’elles peuvent au contraire dialoguer et même collaborer. Alors que nous célébrons en 2025 les 800 ans de sa naissance, Le Verbe vous invite à redécouvrir la vie de celui qui a su marier foi et raison avec brio. « Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction et en témoigner dans la vie sont des formes exigeantes et irremplaçables de la charité. » Ces mots du pape Benoît XVI expriment parfaitement l’appel spécifique du saint docteur de l’Église, Thomas d’Aquin, qui fut

  • Bernard Rondeau, prof de menuiserie à Manawan

    Surnommé Mario Bros. par ses élèves en référence à sa moustache stylée et à sa charmante casquette, Bernard Rondeau, prof de français et de menuiserie – non pas de plomberie comme le célèbre personnage de Nintendo! –, doit parfois prendre un pas de recul quant à son savoir-faire et à sa technique pour mieux se laisser faire. Regard sur un artisan de la transmission. Alors qu’on se présente, il est penché sur son ouvrage. Affublé de lunettes de protection surplombant une distinctive moustache, l’homme lève la tête brusquement, salue en souriant, et retourne à sa besogne. Son élève, tout aussi concentrée,

  • Tolkien technologie

    Honorer la création avec J. R. R. Tolkien

    À une époque où l’on doit se lancer des défis pour décrocher de ses écrans durant quelques jours, il est difficile d’imaginer le monde préindustriel. Même lorsque nous nous évadons en plein air, nos cerveaux demeurent gorgés d’images virtuelles. Or, non satisfaite d’avoir ainsi cloitré notre imagination, l’industrialisation se drape de la bannière du progrès. On nous fait valoir qu’à l’industrie, on ne peut opposer qu’une misère rétrograde où la faim et la maladie affligent les masses : les peuples qui tardent à s’industrialiser sont dominés par ceux qui s’y empressent. Il n’y a pas de solution de rechange. Imprégné d’une

  • Mildred Moy - junkies

    Auprès des junkies et des prostituées

    Sous les rails du SkyTrain de Vancouver, Mildred Moy remarque un sans-abri recroquevillé sous des boites de carton et des sacs en plastique. « Bonjour, monsieur, avez-vous faim? » L’homme se retourne, sourit et accepte la nourriture qu’on lui tend. Après quelques échanges amicaux, Mildred fait une prière et poursuit sa route. Sa nuit de travail ne fait que commencer. Des dizaines d’autres démunis l’attendent ce soir dans les rues les plus malfamées du pays. Portrait d’une femme qui consacre sa vie à visiter ceux et celles que l’on a oublié d’aimer. Née à Hong Kong dans une famille catholique, Mildred Moy

  • prêtre gamer

    Gamer, fan de métal et prêtre

    Alors qu’il grandit dans une famille chrétienne bien rangée, père Bertrand Monnier se découvre de nouveaux centres d’intérêt au début de l’adolescence : Guns N’ Roses, puis les jeux vidéos. Aujourd’hui, à 45 ans, ce sont ces trois passions qui font de lui un prêtre hors norme, un fan de métal et un gamer redoutable. Rencontre avec le pasteur des geeks. L’ainé d’une famille de sept enfants nait à Bar-le-Duc, une petite ville de campagne dans le sud de la Meuse en France, dans une maison sans télévision où l’on vouvoie les parents et où l’on n’écoute que du classique. Servant de messe à

  • Les personnalités 2024 au Verbe

    En ce mois de décembre, divers médias publient leur liste des personnalités marquantes de la dernière année. Que ce soit le palmarès du Times, aux États-Unis, ou de L’actualité, au Québec, ces magazines basent souvent leur choix sur le pouvoir et la célébrité. L’équipe de rédaction du Verbe a décidé de créer sa propre liste des personnes, non pas les plus influentes, mais les plus inspirantes des douze derniers mois. Leurs paroles et leurs actions nous délivrent du cynisme ambiant et nous redonnent le gout de l’engagement. Après un vote serré de nos employés, voici notre top 10. 1. Les chrétiens

  • Quatre penseurs incontournables de la technique

    La technique façonne notre monde, mais qu’en disent les grands penseurs ? De Platon à Jacques Ellul, en passant par Heidegger et Bergson, explorez les réflexions de quatre figures incontournables sur cet enjeu intemporel. Platon | le mythe de Prométhée Dans son dialogue Protagoras, Platon (428-348 av. J.-C.) raconte un mythe pour illustrer l’origine de la technique. Au moment de la création, Épiméthée, dont le nom signifie « l’étourdi », distribue à chaque espèce animale des qualités diverses (force, vitesse, ailes, fourrure, etc.). Or, il néglige les êtres humains, qu’il laisse entièrement nus et sans défense. Pour réparer l’erreur de son frère, Prométhée, dont

  • bras robotisé

    Andrée-Anne Bouchard : « La technologie, c’est un cadeau de Dieu »

    Si elle n’avait pas son bras robotisé, Andrée-Anne Bouchard perdrait son autonomie, devrait être institutionnalisée et ne pourrait plus s’occuper de sa fille. Chaque jour, depuis 11 ans, cette Saguenéenne de 27 ans remercie le bon Dieu de lui avoir donné cette technologie d’assistance qui a changé sa vie. Un bref sourire traverse le visage d’Andrée-Anne quand je lui demande de m’expliquer son handicap. Elle sait qu’il est peu connu. « L’arthrogrypose congénitale multiple, c’est une malformation de naissance qui se passe au niveau des membres, donc des bras et des jambes », m’explique la jeune femme assise devant moi, dans son fauteuil roulant,

  • Henri Grenier : le thomisme pas pour les nuls

    Texte écrit par Louis Brunet Écrire sur Henri Grenier n’avait pour moi rien d’évident. D’excellents professeurs m’ont initié à la philosophie de saint Thomas, mais ils avaient en horreur les manuels; mieux valait aller directement à la source ! La perspective de faire revivre un épisode méconnu de notre histoire, celui où les séminaristes et les garçons qui fréquentaient les collèges classiques apprenaient la philosophie à l’aide de manuels thomistes, est venue à bout de mes réticences. J’ai donc cherché à mieux connaitre l’auteur du plus fameux de ces manuels, ce qui m’a amené à fouiller dans le Grenier… En 1899,

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