
Nathalie Nault-Gagnon et Dé-jam-toi! – Saints-Martyrs-Canadiens
Mariée et mère de cinq jeunes enfants, Nathalie a 39 ans et elle est passionnée de musique pop louange. Directrice de louange à l’église entre les âges de 16 et 25 ans, elle est comme qui dirait tombée dans la musique quand elle était petite. Nathalie a créé le projet Dé-jam-toi! destiné aux jeunes de 15 à 25 ans du Camp Beauséjour pour leur transmettre le gout de la musique chrétienne pour qu’ils puissent le répandre dans tout le Québec.
Le Verbe : Comment cette œuvre est-elle née?
Nathalie Nault-Gagnon: C'est mon background protestant qui m'a inspiré Dé-jam-toi! Nouvellement arrivés dans l’Église catholique, mon mari et moi cherchions une paroisse où l’on pourrait vivre notre passion pour la louange. On allait à la catéchèse, mais on nous trouvait trop intenses. On n’arrivait pas à trouver notre place. On se demandait s’il existait d’autres familles passionnées comme nous. Une amie m’a parlé du camp Beauséjour, animé par les Frères du Sacré-Cœur. On a participé au camp d’été familial et on a tellement aimé leur approche qu’on est revenu pour tous les autres camps offerts au cours de l’année.
Une nuit, j’ai fait un rêve. C’était la chanson Ocean du groupe Hillsong. Ça disait: «Tu m’appelles par-delà des eaux; dans l’inconnu, aucun appui…» [traduit librement de l’anglais par Nathalie]. Puis, j’ai entendu une question: «Es-tu prête à aller en eaux profondes? Ton pied ne saura pas où il se pose, mais ta foi va grandir.» À mon réveil, j’étais tellement convaincu que c’était un appel de Dieu que j’ai couru le dire à mon mari: «Je viens de dire ‘’oui’’ à Dieu!» Bon. C’était ben cool sur le coup, mais je ne savais pas c’était pourquoi!
On venait régulièrement au camp et en niaisant avec mes filles, j’ai dit que ce serait le fun de vivre ici, de prendre soin du camp et d’aider les frères dans leur mission. Un frère a répondu: «Bien oui! Ce serait possible pour vous de devenir collaborateurs.» On a prié. Discerné. En couple. En famille. Alors, voilà, c’est fou, mais ça fait qu’on vit ici depuis janvier 2025!
Pourquoi un camp pour les jeunes?
Frère Yves, qui est décédé maintenant, faisait plusieurs camps musicaux chaque année. À la suite de son départ, on se demandait quoi faire. On s’est rendu compte qu'on devait former les jeunes à la musique. Je voyais plein de jeunes bourrés de talents, mais qui n’était pas mis à profit dans leur milieu, un peu comme ce que moi j’avais vécu. Alors, avec les frères, en lien avec leur pédagogie et leur spiritualité – «instruire, évangéliser, éduquer» -, je me disais: «il faut prendre ces jeunes-là, les former, les coacher et les renvoyer dans leur paroisse, dans leur milieu». Peut-être, former un band? Peut-être, animer des soirées? Le but est de rencontrer d’autres jeunes, d’en apprendre davantage en musique et en chant, tout ça en l’espace d’un seul weekend.
C’est une formation en leadeurship chrétien qu’on offre aux jeunes. Le but de cette formation est de transmettre ce savoir et cette expérience dans leur propre milieu, que ce soit dans leur église, dans leur groupe sportif, dans leur école, ou dans leur famille. La musique rassemble, et je crois que ça va porter du fruit à long terme dans le Québec tout entier.
Les camps Dé-jam-toi! sont offerts deux fois par année. Le prochain, sous le thème «Pop louange & liturgie», aura lieu du 30 mai au 1er juin 2025.
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