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  • matt walsh

    «What is a Woman?»: un problème de définition

    Le 1er juin, début du mois des fiertés, est sorti sur la plateforme The Daily Wire un documentaire intitulé « What is a Woman? », réalisé par Matt Walsh. Le documentaire a reçu de nombreuses critiques positives, mais aussi négatives. Plusieurs parmi la communauté LGBTQ ont entre autres accusé Walsh de transphobie, ne serait-ce qu’en raison du ton du documentaire. Quoi qu’il en soit, force est d’admettre que Walsh vise juste en choisissant la question principale de son film. Selon la théorie du genre, quand un homme décide de transitionner pour devenir une femme, que devient-il? En quel sens une femme transgenre est-elle une femme? Bref : qu’est-ce

  • forme extraordinaire

    La puissance évangélisatrice de la tradition

    La juste place de la forme extraordinaire du rite romain, aussi appelée rite tridentin, a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières années. Phénomène étonnant en un certain sens, la popularité croissante de cette forme liturgique suscite des questionnements chez les catholiques, dont certains s’inquiètent d’une remise en cause des développements organiques vécus en Église depuis le concile Vatican II. Si certains écueils potentiels accompagnent en effet cette tendance, elle est également porteuse d’un riche potentiel évangélisateur, et peut être une occasion de vivre concrètement la nécessaire diversité de l’Église catholique.  Ce que nous appelons aujourd’hui la forme extraordinaire du rite

  • Jean-Hubert Thieffry

    Les chemins neufs de la mission : entrevue avec Jean-Hubert Thieffry

    Prêtre, membre de la communauté du Chemin Neuf et missionnaire engagé depuis 25 ans dans divers projets de conversion missionnaire des deux côtés de l’Atlantique, Jean-Hubert Thieffry est installé depuis 4 ans à Montréal. Il est actuellement au service des trois paroisses de Sault-au-Récollet à Montréal.  En ce début d’année pastorale, alors que bénévoles, agents de pastorale et ministres consacrés reprennent le chemin de l’évêché, de l’aumônerie ou de la paroisse, Le Verbe est allé à la rencontre de ce pionnier, promoteur d’une culture ecclésiale renouvelée, pour lui poser quelques questions sur les défis auxquels font face les ouvriers travaillant à la vigne

  • Trois Fontaines

    Trois Fontaines: des apparitions qui annonçaient l’Assomption

    Le 9 décembre 1949, un homme remit au pape Pie XII un message secret de la Vierge. Immédiatement après, il lui donna aussi un poignard sur lequel est gravé Mort au pape! — Voici très Saint-Père l’arme avec laquelle j’avais l’intention de vous assassiner. — En me tuant, lui répond Pie XII, tu aurais simplement donné un martyr de plus à l’Église, et au Christ une victoire de l’amour. Mon fils, le meilleur pardon est le repentir. Cet assassin manqué est Bruno Cornacchiola, né le 9 mai 1913 et mort le 22 juin 2001. Il est un employé des tramways, militant communiste, protestant radical et anticatholique

  • églises

    Ces églises toujours barrées

    On s’est tous déjà cogné le nez sur une porte close alors que l’on désirait entrer dans une église. Que ce soit comme touriste, pèlerin, simple curieux ou paroissien assidu, la réaction en est invariablement une de déception. Parions que les caractères les plus bouillants laissent même échapper quelques mots d’église…  Tentons d’abord de justifier la situation ou, du moins, d’y répondre comme le feraient les membres des conseils de fabrique ayant décidé de maintenir les lieux clos en dehors des célébrations.  La première tentative de justification s’appuiera presque toujours sur les exigences de la compagnie d’assurances de la fabrique.

  • saint maxime

    Saint Maxime, précurseur des sciences cognitives

    Saint Maxime le Confesseur attire présentement l’attention des sciences cognitives. C’est probablement le sculpteur et conférencier orthodoxe Jonathan Pageau qui est le plus connu pour avoir fait le rapprochement entre le saint et cette discipline scientifique, notamment lors de discussions avec le psychologue Jordan Peterson et le professeur en science cognitive John Vervaeke. À première vue, c’est étonnant, parce que saint Maxime est surtout connu chez les théologiens pour les débats christologiques assez pointus dans lesquels il s’est engagé au septième siècle. En effet,  saint Maxime a plus précisément défendu le dogme selon lequel Jésus avait deux volontés (humaine et divine, unies sans mélange ni confusion).

  • Manawan

    Yvan de Manawan: «On ne peut pas imposer la guérison»

    Lors de sa visite au Canada, le pape présentait ses excuses aux Autochtones pour la conduite déplorable des membres de l’Église impliqués dans les pensionnats. Il a pris le temps d’entendre les survivants et ainsi de s’engager avec les peuples autochtones sur le chemin de la guérison et de la réconciliation. En amont de cette visite, Le Verbe s’est rendu à Manawan, en territoire Atikamekw, pour prendre le pouls de la communauté. En 2020, la communauté de Manawan a perdu Joyce Echaquan, dans de tristes conditions. Elle était mère de sept enfants. Jaunie par le soleil, sa photo habite l’espace

  • Edith Stein

    Edith Stein et la vocation de la femme

    *Dans un monde de plus en plus fragmenté et polarisé, Le Verbe médias s’engage à bâtir des ponts au service de la communion. Apprenez-en plus sur notre ligne éditoriale, qui prône un dialogue ouvert et la diversité d’expression, tout en cherchant l’unité dans la vérité et la charité. M. Yvan Pelletier, professeur retraité de philosophie de l’Université Laval, nous partage quelques aspects de la pensée d’Edith Stein sur la femme. Cette philosophe et théologienne, allemande, juive et chrétienne, moniale carmélite et martyre du nazisme, nous propose un «féminisme alternatif» où la femme ne doit pas tant chercher à imiter l’homme, mais plutôt à devenir

  • innue

    Laurette Grégoire, Innue: «Il y en a plein, ici, des crucifiés»

    Deux femmes innues au passé douloureux. Deux femmes avec un point en commun: leurs combats ne les ont pas éloignées, mais rapprochées de Dieu. Sur la Côte-Nord, nous avons rencontré Laurette Grégoire et Brigitte André. Voici leur témoignage. Née à Uashat, une réserve innue près de Sept-Îles, Laurette est l’ainée d’une famille de neuf enfants. Dès son jeune âge, ses parents l’éduquent dans la foi catholique dont ils ont hérité. Lorsqu’on lui demande si elle vit aussi la spiritualité traditionnelle innue, elle répond que non. Elle ne se sent pas moins autochtone pour autant. Se disant chrétienne, catholique et pratiquante, Laurette

  • James Webb

    Télescope James Webb: immensité, mode d’emploi

    300 millions d’années après le Bigbang. Donc, il y a 13,5 milliards d’années. C’est le regard dans le passé le plus lointain qu’aura jeté l’homme jusqu’ici. Tout cela grâce au joujou flambant neuf de la Nasa, le télescope spatial James Webb, perdu quelque part entre Mars et Pluton. La lumière provenant de la galaxie GLASS-z13 a mis tout ce temps pour venir jusqu’à nous. On lui souhaite d’avoir eu un peu de lecture en chemin. C’est comme regarder une photo de son arrière-grand-mère qui aurait été oubliée dans un tiroir pendant des années. Cela fascine. Qui était-elle? À quoi pensait-elle?

  • vêpres

    Les dernières vêpres du pape avec l’Église de Québec

    C’est avec les fidèles de l’Église locale et nationale que le pape a célébré les vêpres à Québec, le 28 juillet, les exhortant à la joie de l’évangile dans le contexte québécois de sécularisation. Le Vieux-Québec a retrouvé sa tranquillité. Des passants sont croisés ici et là sur la route, sans doute indifférents à la dernière action liturgique que le pape s’apprêtait à poser avant son départ de Québec. D’autres souhaitent l’apercevoir une dernière fois, fervents, alors qu’il déambulait dans les rues en face de la cathédrale quelques minutes auparavant, faisant entorse au protocole de sécurité. À l’intérieur de la basilique-cathédrale

  • justice réparatrice

    Justice réparatrice entre les Autochtones, les Allochtones et l’Église

    Dans les communautés autochtones, les sévices vécus dans les pensionnats ont marqué des générations qui, à leur tour, ont transmis ces séquelles aux suivantes. Si bien qu’aujourd’hui des communautés entières en sont affectées. Comment briser ce cycle? Les ateliers Retour à l’esprit veulent renverser le processus: réconcilier chacun avec son histoire pour transformer une communauté entière. François Paradis, prêtre franco-manitobain et oblat de Marie-Immaculée, se sent concerné par la réconciliation entre les Autochtones et l’Église depuis son ordination en 1972. «Dès mes premiers jours de ministère, j’ai observé les conséquences et les dégâts des écoles résidentielles: il y avait beaucoup de ressentiments et

  • Puamun Meshkenu

    Le pape à Québec: rencontre de deux pèlerinages

    Des mains d’applaudissements. Des cris. Des pleurs. Des accolades. C’est dans cette ambiance que des marcheurs autochtones ont terminé leur pèlerinage de 275 km, le 27 juillet, sur les plaines d’Abraham, quelques heures avant l’arrivée du pape. Ils étaient immanquables avec leurs gilets orange fluo, évoquant la couleur d’un chandail particulier : celui qu’une grand-mère a offert à sa petite fille disparue le jour de son départ pour le pensionnat. Depuis Mashteuiatsh, traversant une partie du parc des Laurentides (ou du Nitassinan), les marcheurs ont parcouru en moyenne 45 km par jour en se relayant, dormant dans des campements traditionnels. Solidaires des survivants des pensionnats et de

  • Sainte-Anne

    Messe du pape à Sainte-Anne: de l’échec à l’espérance

    Deux jours après la fête de sainte Anne et et saint Joachim, qui a été soulignée avec envergure au stade du Commonwealth à Edmonton, le pape François célébrait aujourd’hui la messe en la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Haut lieu de dévotion à sainte Anne pour les peuples autochtones, ils sont nombreux à s’y déplacer chaque année. Seule messe ayant lieu dans la province de Québec au cours de ce voyage apostolique, la célébration a naturellement réuni les principaux dignitaires des États québécois et canadien, un certain nombre de personnalités connues du grand public, de nombreux fidèles, mais aussi, et surtout, une vaste

  • ancêtres

    Le pape exhorte les Canadiens à honorer leurs ancêtres

    « Nous sommes les enfants d’une descendance à préserver. » Le pape François a choisi de vivre cette journée sous le signe de sainte Anne, grand-mère de Jésus. Pas de coïncidence ici ! Le 26 juillet a été soigneusement choisi. En effet, pour les peuples des Premières Nations, les aînés sont la richesse et la grand-mère est la figure de la sagesse par excellence. Rappelons que le souverain pontife a d’ailleurs institué le 4e dimanche de juillet Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées. Une ambiance plus grand public pour ce troisième et dernier jour du pape en Alberta, avant de s’envoler vers le

  • Serge Rock

    Rencontre avec l’Innu Serge Rock, ambassadeur de réconciliation

    À l’âge de sept ans, Serge Rock rentre à vive allure dans une clôture avec son BMX. Deux semaines en béquilles s’annoncent difficiles pour le petit garçon énergique. Le pape Jean-Paul II arrivait le lendemain, premier pape à fouler le sol canadien.  « Crois-le, crois-le pas, mon élongation musculaire était guérie à la fin de la journée. On se rendait là en bus avec une délégation d’Innus » me raconte Serge, alors que je viens tout juste d’entrer chez lui, dans sa maison à Wendake. Il se doute bien que je vais le questionner sur la venue imminente du pape. « Il y a

  • lac sainte-anne

    Pèlerinage au lac Sainte-Anne en amont de la visite papale

    « Vous êtes ici chez vous » lance le père Les Kwiatkowski aux pèlerins venus pour la première fois au lac Sainte-Anne. Dans la petite église, à nos côtés, la communauté paroissiale compte une cinquantaine de personnes, pas plus.  Difficile d’imaginer les dizaines de milliers de personnes qui afflueront aujourd’hui. Heureusement, le lieu a l’habitude des masses de pèlerins qui viennent chaque année autour de la fête de sainte Anne. Il est là pour ça : un grand bâtiment ouvert, tout fait de bois. Mais tout de même, il y a de l’effervescence dans l’air !  Les pavés sont comme des sous neufs. Tout est en

  • Une journée de deuil pour le pape à Maskwacis

    Recueilli et en prière au cimetière de l’ancien site du pensionnat à Maskwacis, le Saint-Père commence officiellement son périple au Canada. « Je suis ici parce que la première étape de ce pèlerinage pénitentiel au milieu de vous est celle de renouveler la demande de pardon et de vous dire, de tout mon cœur, que je suis profondément affligé. » Une journée intense en émotions pour le pape François et toutes les communautés autochtones qu’il a rencontrées. En très grande foule, à Maskwacis, dans l’ancien site du pensionnat autochtone Ermineskin. En plus petit comité à l’Église du Sacré-Cœur. Presque en famille, tellement la communauté paroissiale

  • arrivée

    Visite papale: une arrivée au son des tambours

    C’est devant un comité plutôt restreint que le pape François a posé son pied, ou plutôt sa chaise roulante, sur le sol canadien ce dimanche 24 juillet. Le Verbe était là. Au milieu du cliquetis incessant des caméras, des murmures de quelques journalistes en direct et des tambours, le Saint-Père a été accueilli.  Après des minutes d’attente et de fébrilité dans l’air, on n’entend plus une mouche voler. C’était pourtant la fourmilière à peine quelques instants plus tôt. Un vrai théâtre aux séquences soigneusement organisées. Arrive soudain le pape François que des ronronnements d’avion ont annoncé. Il entre en fauteuil roulant. Rien de bien

  • La conversion écologique pour se solidariser avec les Autochtones

    La conversion écologique mise de l’avant par le pape François peut être vécue comme un chemin de solidarité concrète avec les peuples autochtones du Canada dans la démarche de réconciliation qu’une visite papale cherche à encourager. La venue du pape François au Canada, à la suite d’un engagement visant la guérison et la réconciliation avec les peuples autochtones, se présente comme une invitation à «marcher ensemble». Cette thématique, un lieu commun passablement obscur, en laissera plusieurs sur leur faim. Marcher ensemble. Pour quoi faire? On va où? Évidemment, on peut vouloir faire un bout de chemin ensemble. Se croiser au

  • anne

    Une visite sous les auspices de la bonne sainte Anne

    On le sait tous, la visite du pape François au Canada vise une réconciliation véritable entre l’Église catholique et les peuples autochtones. Cette visite sera bien évidemment chargée en émotion et remplie de gestes forts.  Un aspect plus discret de cette visite, ou qui saute moins aux yeux d’emblée, est le rôle que tient la bonne sainte Anne dans son processus. Le symbole le plus évident de cette volonté d’apaisement entre les communautés est le fait même que le dirigeant de l’Église universelle se déplace en personne pour rencontrer les victimes des divers abus du système des pensionnats.  Un symbole

  • Monique

    Monique A. Papatie, survivante des pensionnats

    Petite valise toute neuve à la main, Monique avait cinq ans quand elle est montée dans l’autobus pour le pensionnat autochtone de Saint-Marc-de-Figuery, pas très loin d’Amos. Son oncle lui avait aussi acheté une belle paire de chaussures, des chaussettes, et un gilet. Sa maman lui avait même confectionné, pour l’occasion, une magnifique jupe traditionnelle. Cet automne-là serait différent de tous les autres. Monique, comme tous les enfants de la communauté de Kitcisakik, ne retournerait pas en forêt pour l’hiver. De nomade à sédentaire  Âgée de 69 ans, Monique A. Papatie se souvient d’avoir beaucoup pleuré à son arrivée. «Ce qui

  • survivants

    «Je ne sais pas ce qu’est une famille»: Des survivants des pensionnats témoignent

    «Survivants». Le mot est fort. Il est difficile d’imaginer et si douloureux d’entendre les témoignages de ces personnes qui ont vécu des « traumas inimaginables » dans leurs nombreuses années en pensionnats autochtones. Des blessures encore vives qui ont eu des retombées catastrophiques de génération en génération. La terminologie « traumas intergénérationnels » n’est pas anodine.  « Vous savez, nous avons vécu des souffrances physiques. Mais les souffrances spirituelles et mentales sont encore plus grandes. Nous voyons notre jeune génération aller dans la drogue et l’alcool à cause de l’effet du trauma ». Ce sont les mots de l’ainé et survivant Rod Alexis, de la Nation sioux

  • Elvis

    Elvis : que vaut la gloire?

    Elvis fait partie de mon enfance et de mon adolescence. Jusqu’à ce que je quitte la maison familiale à 23 ans, ses musiques jouaient allègrement dans la chaumière et dans celles de mes cousines et cousins du côté paternel. C’est que mon père et ses frères sont des mordus du King! Je ne suis donc peut-être pas tout à fait neutre, mais le film Elvis de Baz Luhrmann a été pour moi un véritable coup de cœur! Plus encore: il m’a profondément bouleversée!  L’œuvre raconte la vie d’Elvis (joué par l’hallucinant Austin Butler!) du point de vue de sa relation difficile avec son

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