
Étienne-Lazare Gérôme collabore au Verbe depuis 2017. Adepte d'un ton franc, direct, et souvent tranché, sa plume aiguisée est singulière, mais fait toujours montre de justesse, de compassion, et d'empathie.
Découvrez nos dernières publications :
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Anges et anges gardiens: de la tradition chrétienne à la spiritualité «new age»
Depuis plusieurs années, les anges reviennent au gout du jour. On doit se regain de popularité notamment aux spiritualités alternatives, connues sous le terme englobant de «nouvel âge». Celles-ci leur accordent une large place, mais selon une vision très différente de celle héritée de la Bible et de la tradition chrétienne. Quelles sont ces différences et pourquoi les anges ont-ils été récupérés par ces courants?
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«La mort n’existe pas», un film qui navigue entre passivité et violence
La mort n’existe pas est un film singulier, une incursion dans un univers symbolique et métaphysique. Entièrement conçu à la main — 12 dessins par seconde —, le long métrage d’animation du Québécois Félix Dufour-Laperrière aborde avec pudeur les questions propres à notre temps. Face aux oppressions qui menacent la paix, le recours à la violence est-il légitime? Entre le statuquo et la révolte violente, y a-t-il une voie médiane?
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Le pardon, pour ou contre?
Côté baseball, nos Capitales de la Capitale-Nationale-qui-n’est-pas-Ottawa, ont remporté les grands honneurs dans la ligue Frontière. Ils ont battu, en territoire américain, les Boomers de Schaumburg, en Illinois. Pourtant, lors des réchauffements d’avant-match, les Boomers (ça ne s’invente pas comme nom!) portaient tous un chandail sur lequel on pouvait lire “Jesus won” (Jésus a gagné).
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Frédéric Lenoir et le grand retour des stoïciens
C’est tout à fait serein, malgré l’heure de retard de son train, que Frédéric Lenoir apparait dans la gare du Palais, sourire chaleureux aux lèvres. De passage à Québec, il présente une conférence en lien avec son plus récent livre, Le rêve de Marc Aurèle. Alors que le stoïcisme du célèbre empereur romain connait un regain de popularité dans certains milieux, l’écrivain français accepte de nous parler, impassible malgré les travaux qui encombrent les lieux.
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La repentance d'Ulric Riverin
«Waseskun est un mot de la nation crie désignant le moment spécifique où, après une tempête, les nuages se dissipent et font place de nouveau au ciel bleu et aux premiers rayons de soleil», explique Ulric Riverin. Sur scène, guitare à la main, c’est ainsi qu’il introduit une composition inspirée de son histoire. Alors que sa conscience est assombrie depuis longtemps par la haine et la culpabilité, c’est à la cour, devant une juge, que le calme se fait. Ulric nous raconte ce qui le pousse à assumer une inconduite sexuelle, au moment où il s’apprête à en être acquitté, mais, surtout, comment la vérité le rend libre de regarder le ciel à nouveau.
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Une villa pour les ados
La réputation de l’adolescence n’est plus à faire. Période charnière dans laquelle se concentre de multiples développements, elle est complexe à naviguer. Qu’ils soient hormonaux, physiques ou psychologiques, les changements foisonnent. Et à cela s’ajoutent la quête de sens et la recherche de validation des pairs. Au cœur de cette tempête, la Villa des jeunes accueille, écoute, accompagne. Entre ses murs, le jugement et les regards réprobateurs sont bannis. Chacun est libre. Libre de se confier, de pleurer, de se fâcher, de se taire. Ce qui se passe à la villa reste à la villa.
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Les décennies se suivent, mais ne se ressemblent pas!
Pour souligner nos cinquante ans, il nous paraissait nécessaire de dépoussiérer les éléments les plus éloquents de nos archives. Non pas pour livrer un rapport exhaustif de tous les évènements, mais pour témoigner de l’histoire sacrée dont nous sommes héritiers et acteurs. Cinquante ans de journalisme chrétien dans un Québec en transformation, cinquante ans de foi à travers les médias, voici une sacrée histoire!
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L’église Saint-Jean-Baptiste de Miscouche
Le village de Miscouche constitue la porte d’entrée de la région Évangéline, principal foyer acadien de l’Île-du-Prince-Édouard. Les Acadiens sont très présents sur l’ile depuis leur arrivée en 1720. Une quinzaine de familles vont s’établir dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste, fondée en 1817. Majoritairement anglophone de nos jours, l’endroit compte encore quelques francophones.
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Des surplus pour nourrir tout le monde
Salaire minimum insuffisant, loyer prohibitif, panier d’épicerie inabordable: se nourrir convenablement devient pour certains un combat de tous les jours. À Rivière-du-Loup, le Carrefour d’Initiatives Populaires (CIP) - qui propose chaque semaine un repas gratuit et un sac de denrées à faible cout - doit s’adapter aux besoins croissants. C’est de cette nécessité que nait, au sein du CIP, l’initiative Escouade Alimenterre, dédiée à la récupération alimentaire.
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Faut-il se réjouir de la mort de Charlie Kirk?
C’est le chaos chez moi. Il faut dire qu’on mange de la morue. Pas le repas préféré de mes enfants, sauf pour ma fille de trois ans, qui confond toujours avec le poulet. Tout le monde est enfin sorti de table, presque indemne, quand je reçois une notification du groupe de discussion des Verbomoteurs. Douce échappatoire, que je me dis! Sauf que je tombe des nues en le lisant: Charlie Kirk a été assassiné alors qu’il discutait sur un campus. Le temps s’arrête.