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Sanctuaire Sainte-Kateri-Tekakwitha à Kahnawake ©Loup-Wiliam Théberge

Les Sanctuaires du fleuve: un parcours touristique divin!

Cinq lieux de culture patrimoniaux, certains grandioses, d’autres plus sobres, sont proposés dans un parcours à la fois spirituel et culturel qui longe la rive sud du fleuve Saint-Laurent.

Le départ se fait dans le Vieux-Varennes, lieu de naissance de sainte Marguerite d’Youville. Son tombeau se trouve dans la chapelle funéraire située dans le croisillon du transept gauche de la basilique mineure Sainte-Anne-de-Varennes (1887). Plusieurs pièces uniques sont à découvrir: le tableau dit miraculeux de Sainte Anne, les onze statues dominant le chœur, la cloche noire (1693) provenant de la maison-mère des Sœurs de la charité de Montréal.

À côté, le sanctuaire offre une exposition de la vie et l’œuvre de la sainte ainsi que des Sœurs de la charité. Le sanctuaire sert aussi de gîte aux pèlerins. Il vaut la peine de s’attarder un peu pour se rendre aux deux chapelles de procession et au Calvaire, classé immeuble patrimonial – le plus ancien à trois personnages au Québec.

Puis, direction Boucherville pour admirer l’Église Sainte-Famille (1801), classée monument historique. On est frappé par les décors des murs du chœur montrant différents symboles chrétiens, et par son Maître–Autel éminemment baroque, chef-d’œuvre de la sculpture ancienne du Québec. La tribune de l’orgue et son buffet sont l’un des plus anciens conservés au Québec. L’orgue Casavant de vingt-cinq jeux et 1600 tuyaux, pèse cinq tonnes!

Un vrai trésor d’art sacré!

Derrière l’église, vers la sacristie, on peut voir l’exposition permanente d’art sacré. Le baptistaire, construit en 1879, protégé par deux portes dorées, situé dans le prolongement de la sacristie, renferme les fonts baptismaux. Un vrai trésor d’art sacré, signé Nicolas Manny.

Les Sanctuaires du Fleuve propose un excellent restaurent du Vieux-Longueuil où on dîne en moins d’une heure, pour ainsi poursuivre sans tarder le parcours.

Prochaine destination: le Centre Marie-Rose, ainsi que la Cocathédrale et le musée Saint-Antoine-de-Padoue. Le Centre offre une visite sur les lieux qui ont donné naissance à la Congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SSNJM), fondatrices, entre autres, de l’École de musique Vincent-d’Indy.

On peut y voir la chambre et le bureau d’Eulalie Durocher, fondatrice des SSNJM et pionnière de l’éducation au Québec. On visite le vieux couvent, la chapelle, la première école et le musée. Le tombeau de la Bienheureuse se trouve dans la Cocathédrale, à côté.

La Cocathédrale (1887), véritable joyau, est classé «bien patrimonial». Le musée et la crypte ont été rénovés et témoignent d’un riche passé de la vie paroissiale longueuilloise depuis 1698 et de sa Seigneurie qui s’étendait jusqu’à la Rivière Richelieu.

On termine ce parcours par le Sanctuaire Sainte-Kateri-Tekakwitha à Kahnawake. On revoie l’histoire de la Mission Saint-François–Xavier par une visite de l’église et de son patrimoine français. L’église d’origine a été bâti à l’intérieur des murs du Fort Saint-Louis pour protéger les Amérindiens christianisés de l’époque (1710).

À voir: le chemin de croix réécrit en Mohawk (1928), les fresques de Guido Nincheri, l’hommage aux ferronniers Mohawks mort dans l’effondrement du pont de Québec. Le tombeau de Sainte Kateri se trouve dans l’église. Le musée est à l’arrière, et une deuxième partie vient de se construire consacré à la canonisation de la sainte.

On peut finir la journée par un pique-nique sur le bord du Fleuve dans les jardins de la Mission en admirant Montréal. Pourquoi ne pas en profiter pour assister au Pow-wow des 8 et 9 juillet? (www.kahnawakepowwow.com)

Information ou réservation pour le parcours: 450 651-8104 www.sanctuairesdufleuve.com

Brigitte Bédard
Brigitte Bédard

D’abord journaliste indépendante au tournant du siècle, Brigitte met maintenant son amour de l’écriture et des rencontres au service de la mission du Verbe médias. Après J’étais incapable d’aimer. Le Christ m’a libérée (2019, Artège), elle a fait paraitre Je me suis laissé aimer. Et l’Esprit saint m’a emportée (Artège) en 2022.