Le Verbe vous présente ici quelques textes – à lire ou à relire – en lien avec la question de l’euthanasie, la dignité en fin de vie et les nouvelles législations à ce propos.
Jeter de l’eau sur la braise, par Estelle Cloutier
Notre sœur la mort, par Jean-Philippe Brissette
Qu’est-ce qui fait changer Hippocrate d’idée, par Simon-Pierre Lessard
Le soft-homicide est un homicide, par l’Observatoire Justice et Paix
On est toujours l’intégriste de quelqu’un, La belle mort et De la dépendance, par Antoine Malenfant
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Les grands arbres
Notre gros bâtard d’érable est tombé. Je ne dis pas bâtard pour l’insulter, on ne doit jamais rire des morts. Je dis bâtard parce que c’était, semble-t-il, un érable à Giguère; une essence banale qui pousse comme de la mauvaise herbe. C’est arrivé le soir de la Saint-Jean. Grosse tempête. Autant de feuilles d’érable qui s’effondrent au sol sous un vent de fête nationale québécoise… certains pourraient y voir un présage. J’y ai surtout vu un soleil caniculaire de fin d’été qui plombe franc sud, sur les heures ouvrables.
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Mal-penser avec Philippe Muray
La pensée est généralement associée à un exercice grave et sérieux, sans éclat ni esbroufe. La qualité d’une réflexion se jugerait ainsi au ton posé et monotone dont un philosophe en chaire débite sa conférence devant un parterre silencieux et transi par la solennité du propos. À l’inverse, il existe des penseurs dont les écrits déclenchent, page après page, le rire. L’écrivain britannique Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) entre dans cette catégorie spéciale: il est difficile de lire les essais foisonnants de paradoxes et d’images du romancier polémiste sans s’esclaffer. S’impose aussi une figure issue de l’autre côté de la Manche, soit l’inclassable Philippe Muray, né en 1945 d’un père écrivain et d’une mère férue de littérature.
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8 films pour entrer - ou pas - dans la fête
Nos journalistes se sont prêtés au jeu de dénicher 8 films pour vous faire fêter, avec ou sans modération…
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Anges et anges gardiens: de la tradition chrétienne à la spiritualité «new age»
Depuis plusieurs années, les anges reviennent au gout du jour. On doit se regain de popularité notamment aux spiritualités alternatives, connues sous le terme englobant de «nouvel âge». Celles-ci leur accordent une large place, mais selon une vision très différente de celle héritée de la Bible et de la tradition chrétienne. Quelles sont ces différences et pourquoi les anges ont-ils été récupérés par ces courants?
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«La mort n’existe pas», un film qui navigue entre passivité et violence
La mort n’existe pas est un film singulier, une incursion dans un univers symbolique et métaphysique. Entièrement conçu à la main — 12 dessins par seconde —, le long métrage d’animation du Québécois Félix Dufour-Laperrière aborde avec pudeur les questions propres à notre temps. Face aux oppressions qui menacent la paix, le recours à la violence est-il légitime? Entre le statuquo et la révolte violente, y a-t-il une voie médiane?
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Le pardon, pour ou contre?
Côté baseball, nos Capitales de la Capitale-Nationale-qui-n’est-pas-Ottawa, ont remporté les grands honneurs dans la ligue Frontière. Ils ont battu, en territoire américain, les Boomers de Schaumburg, en Illinois. Pourtant, lors des réchauffements d’avant-match, les Boomers (ça ne s’invente pas comme nom!) portaient tous un chandail sur lequel on pouvait lire “Jesus won” (Jésus a gagné).
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Frédéric Lenoir et le grand retour des stoïciens
C’est tout à fait serein, malgré l’heure de retard de son train, que Frédéric Lenoir apparait dans la gare du Palais, sourire chaleureux aux lèvres. De passage à Québec, il présente une conférence en lien avec son plus récent livre, Le rêve de Marc Aurèle. Alors que le stoïcisme du célèbre empereur romain connait un regain de popularité dans certains milieux, l’écrivain français accepte de nous parler, impassible malgré les travaux qui encombrent les lieux.
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La repentance d'Ulric Riverin
«Waseskun est un mot de la nation crie désignant le moment spécifique où, après une tempête, les nuages se dissipent et font place de nouveau au ciel bleu et aux premiers rayons de soleil», explique Ulric Riverin. Sur scène, guitare à la main, c’est ainsi qu’il introduit une composition inspirée de son histoire. Alors que sa conscience est assombrie depuis longtemps par la haine et la culpabilité, c’est à la cour, devant une juge, que le calme se fait. Ulric nous raconte ce qui le pousse à assumer une inconduite sexuelle, au moment où il s’apprête à en être acquitté, mais, surtout, comment la vérité le rend libre de regarder le ciel à nouveau.
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Une villa pour les ados
La réputation de l’adolescence n’est plus à faire. Période charnière dans laquelle se concentre de multiples développements, elle est complexe à naviguer. Qu’ils soient hormonaux, physiques ou psychologiques, les changements foisonnent. Et à cela s’ajoutent la quête de sens et la recherche de validation des pairs. Au cœur de cette tempête, la Villa des jeunes accueille, écoute, accompagne. Entre ses murs, le jugement et les regards réprobateurs sont bannis. Chacun est libre. Libre de se confier, de pleurer, de se fâcher, de se taire. Ce qui se passe à la villa reste à la villa.
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Les décennies se suivent, mais ne se ressemblent pas!
Pour souligner nos cinquante ans, il nous paraissait nécessaire de dépoussiérer les éléments les plus éloquents de nos archives. Non pas pour livrer un rapport exhaustif de tous les évènements, mais pour témoigner de l’histoire sacrée dont nous sommes héritiers et acteurs. Cinquante ans de journalisme chrétien dans un Québec en transformation, cinquante ans de foi à travers les médias, voici une sacrée histoire!