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Simon Lessard

Simon ne rate jamais une occasion de dialoguer avec les chercheurs de sens. Animateur des Verbomoteurs, son activité journalistique creuse tout particulièrement la vie ecclésiale canadienne et internationale à travers reportages et entrevues avec des figures marquantes. Son style caractéristique consiste à puiser dans les trésors de notre héritage culturel, combinant neuf et ancien pour interpréter les signes des temps. Il est responsable des partenariats et journaliste au Verbe médias.

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  • Apocalypse Martin Pradère

    Maranatha ! Attendre le retour du Christ avec le père Martin Pradère

    Le père Martin Pradère est prêtre de la Communauté de l’Emmanuel et auteur de plusieurs livres, dont Aller tout droit au ciel avec la petite Thérèse (2016). Nous l’avons rencontré à Paray-le-Monial. Il a accepté de répondre à nos questions sur l’apocalypse, mais surtout sur la manière dont les chrétiens sont appelés à vivre ces temps qui sont (peut-être !) les derniers. Le Verbe : Apocalypse en grec signifie « révélation ». Qu’est-ce que ce livre nous révèle exactement ? Père Martin Pradère : C’est le dévoilement de la verticalité du sens profond de l’histoire, que Dieu seul peut donner. En l’occurrence, le triomphe d’une Église de martyrs qui

  • André LabergeAndré Laberge

    Requiem pour l’effondrement du monde : récital avec dom André Laberge, père abbé du monastère de Saint-Benoît-du-Lac

    La tension entre le présent et l’avenir est au cœur de la vie chrétienne : comment vivre l’aujourd’hui alors que nous sommes appelés à la vie éternelle ? Dom André Laberge, père abbé du monastère de Saint-Benoît-du-Lac, nous livre ses réflexions sur le temps et sur le sujet de l’heure — l’apocalypse —, et aussi sur la musique qu’il espère entendre résonner au ciel. Rencontre. Le Verbe : Le livre de l’Apocalypse se présente à nous comme un grandiose opéra sur la fin des temps. C’est toutefois un livre déroutant. Dom Laberge : L’apocalypse, c’est le vrai monde qui s’en vient ! C’est vers là qu’on

  • Charles de FoucauldCharles de Foucauld

    Se confiner avec Charles de Foucauld

    Alors que le gouvernement Legault vient de mettre sur « pause » tout le Québec, Le Verbe s’est entretenu avec le petit frère Gilles Laberge. Prieur du Monastère des Petits frères de la Croix, il nous fait voir comment leur vie « au désert », inspirée du bienheureux Charles de Foucauld, peut nous aider dans notre grande retraite à domicile. Au-dessus de la porte de votre monastère, il est écrit « En vue de Dieu seul. » Alors que votre hôtellerie est vide, comment vivez-vous cette plus grande solitude ? On vit quelque chose de plus fort avec Dieu, parce qu’on a moins de distractions. C’est comme une retraite

  • pandémiepandémie

    La pandémie vue par des pros du confinement

    Alors que la pandémie de coronavirus bouleverse nos habitudes de vie, une autre épidémie se propage et menace nos âmes : celle de la peur. Le Verbe a interviewé le prieur du monastère de Saint-Benoît-du-Lac dans les Cantons de l’Est, afin de savoir comment les moines vivent ce temps de crise et, surtout quelles paroles de sagesse ils peuvent nous livrer. Comment traversez-vous la crise sanitaire communautairement ? En communauté, nous appliquons les directives données à toute la population : consignes d’hygiène, distanciation, etc. Ces directives nous ont été bien expliquées par une personne de l’extérieur. À l’église comme au réfectoire, nous laissons une place

  • Meave O’Farrell: La lutte des filles

    Meave O’Farrell se produit à Québec au centre communautaire Horizon, qui fait toujours salle comble. Tout juste à côté s’élève l’immense église Saint-Charles de Limoilou complètement vide, quasi désaffectée. Signe des temps? Le parallèle est difficile à manquer: dans les deux lieux se disent les mêmes mots d’église, mais pas avec le même sens du sacré. Comme à l’église et rarement ailleurs, toutes les générations et classes sociales s’y mélangent. Il y a les fidèles et les enfants qui oublient la réalité absorbée par la passion, il y a les curieux et les blasés incapables d’entrer dans le jeu, il

  • mboisvert-exschordeschola1mboisvert-exschordeschola1

    Cinq mythes tenaces sur l’école-maison

    Il y a l’école publique et l’école privée. Il y a aussi l’école à la maison. Cette dernière, comme tout ce qui est marginal, attire son flot de préjugés. Le Verbe a rencontré Annie Couture, présidente d’Ex Corde Schola, un réseau coopératif de parents ayant fait le choix de l’instruction en famille, pour confronter quelques idées préconçues. Le Verbe : Pourquoi avez-vous décidé de faire l’école à la maison ? Annie Couture : Ce n’était pas par peur du monde comme plusieurs l’imaginent. Ma première préoccupation, c’était la qualité de l’éducation pour mes enfants. L’école privée était vraiment trop chère. Alors j’ai opté

  • Photo: FotoliaPhoto: Fotolia

    Divorcés-remariés : dissiper la confusion

    En réponse à l’intérêt suscité par le dernier article de notre blogueur Simon-Pierre Lessard, nous avons jugé pertinent de publier ici cet entretien afin de préciser quelques points et d’approfondir la réflexion autour de la dernière exhortation apostolique Amoris Laetitia. En voici le compte-rendu. Le Verbe : Dans un article publié sur notre site web, vous affirmez qu’il faut lire les écrits du Pape François selon les principes d’une herméneutique de la continuité. Toutefois, dans la récente Exhortation apostolique Amoris Laetitia plusieurs personnes semblent trouver difficile de faire une telle lecture au sujet de la discipline de l’Église envers les divorcés-remariés.

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