On passe à la vitesse grand V!

Comment trouvez-vous notre nouveau site web?

Je donne mon avis
Fermer
Articles
Jeffrey Elawani
Jeffrey Elawani

Jeffrey Elawani

Jeffrey a étudié en mathématiques et en philosophie a l'Université Laval et est maintenant candidat à la Maitrise en philosophie à l'UdeM. Eu égard à l'actualité, il se préoccupe de la manière dont on considère et comprend le comportement humain dans le monde d'aujourdhui.

  • kowit-phothisan-314468-unsplash

    Dieu n’est pas une théière

    Dans « Le Devoir de philo » du 27 octobre dernier, l’écrivain et anthropologue Daniel Baril, bien connu pour son athéisme militant, présentait la pensée du philosophe Bertrand Russell (1872-1970) afin de soutenir l’idée que « la science et la religion s’affrontent dans la recherche de la vérité ». Selon notre collaborateur Jeffrey Elawani, rien n’est moins certain. J’ai une grande admiration pour Bertrand Russell. D’abord, le philosophe a élaboré une conception des mathématiques insoupçonnablement féconde et séduisante. Ensuite, l’homme a généralement témoigné d’une intégrité intellectuelle et d’un courage civique admirables. Et pourtant, on peut dire de lui, comme on l’a dit d’Origène :

  • Photo: Pixabay - CC.

    Oppression systémique ou misère morale?

    Un texte de Jeffrey Elawani Quand on emploie un outil pour la première fois, il arrive qu’on succombe à une volupté maniaque de l’employer à tout. Je m’explique. Donnez la tâche à votre neveu d’arroser le jardin au boyau d’arrosage. Il donne de l’eau à un premier rang de tomates, comprend comment varier la pression, noie un second rang, arrose la clôture et le chien, mime de pisser au ciel et dirige finalement le boyau contre sa sœur. Ce genre de comportements n’épargne pas les plus sages des hommes adultes. Davantage, il possède un pendant intellectuel : la manie sybarite d’expliquer tout

  • La structure en carton-pâte d’un argument béton

    Un texte de Jeffrey Elawani Dans un texte paru le 16 novembre dernier sur Ricochet, Céline Hequet s’empresse de parler d’oppression imaginaire des Québécois. Cette précipitation suffit à révéler la présence d’un présupposé important dans son argumentaire. Malgré son titre Les arguments pour l’indépendance du Québec (ou leur absence) [je souligne], le texte enchaîne après quelques lignes sur l’absence de stigmates d’opprimés chez les Québécois contemporains et se maintient tout au long dans le seul thème des rapports d’oppression. Le présupposé est déclaré expressément en milieu de texte : un peuple est défini par des rapports de domination. Puisque le

Aidez-nous avec un don

Le Verbe, un média 100 % gratuit

Je veux donner