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James Langlois
James Langlois

James Langlois

James Langlois est diplômé en sciences de l’éducation et a aussi étudié la philosophie et la théologie. Curieux et autodidacte, chroniqueur infatigable pour les balados du Verbe médias depuis son arrivée en 2016, il se consacre aussi de plus en plus aux grands reportages pour les pages de nos magazines.

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  • Musique 2019: les choix de la Rédaction

    Peut-être que vous vous en doutez, mais les bureaux du Verbe sont loin d’être silencieux, particulièrement dans la salle de rédaction. En fait, on peut souvent y entendre de la musique résonner par les écouteurs ou les caisses de son. Que ce soit pour instaurer le silence et la concentration ou partager leur dernier coup de cœur commun, le rédacteur en chef et son adjoint aiment bien imposer leur musique au reste de l’équipe. Voici donc les albums de 2019 qui ont le plus joué dans la salle de rédaction au cours de la dernière année. Thom Yorke — Anima

  • Petite sociologie du coton ouaté

    Je me disais qu’il ne valait pas la peine d’ajouter une couche sur le coton ouaté de Catherine Dorion. Elle a déjà assez chaud de même. T’a pognes-tu ? Puisqu’on a décidé collectivement de ne pas parler des choses les plus importantes, vaut mieux continuer dans la lancée. Allons-y à fond. À vrai dire, tout comme la propriétaire du coton ouaté, je pense que si on en parle autant c’est peut-être que c’est révélateur d’autre chose… Imaginez la tête des fondateurs du parlementarisme si vous leur aviez dit qu’un jour, une députée (ils seraient déjà surpris) se présenterait en chambre en

  • philemon cimon

    Sur le quai de Saint-Jo avec Philémon Cimon

    L’auteur-compositeur-interprète Philémon Cimon a lancé son quatrième album en mai dernier. Dans Pays, le Charlevoisien creuse ses (nos) racines familiales et historiques dans une toute nouvelle démarche artistique. Ce changement de cap lui aura d’ailleurs valu le retrait de sa maison de disque. Le Verbe a accosté au quai du village de son enfance pour parler avec lui de guérison, de transmission et de… Jésus. «Il y a des choses qui étaient sans doute nécessaire de jeter pour qu’il y ait une évolution au Québec, mais beaucoup qui ne l’étaient pas, comme le rapport aux racines, puis même un rapport au

  • monastere-abbaye-valnotredame

    L’habitat fait le moine

    [Ce texte est tiré de l’édition papier du magazine Le Verbe, été 2019. Pour consulter la version numérique, cliquez ici. Pour vous abonner gratuitement, cliquez ici.] Il y a dix ans cette année, les moines cisterciens d’Oka ont quitté leur terre plus que centenaire pour aller s’établir dans la forêt lanaudoise. L’abbaye Val Notre-Dame, plus adaptée à la taille de la communauté et offrant un cadre plus silencieux, fait partie des bâtiments les plus écologiques au Québec. Au-delà des aspects avant-gardistes de l’œuvre de l’architecte Pierre Thibault, quelle place la nature occupe-t-elle dans la vie spirituelle de ces moines? Rencontre avec

  • paris_colloque_caffarel

    «Le mariage, un chemin de sainteté» – Paul-Dominique Marcovits, o.p.

    Le père Paul-Dominique Marcovits, o.p., était de passage au Québec la semaine dernière pour prêcher la retraite annuelle des Équipes Notre-Dame. Il s’est aussi arrêté au Montmartre pour donner une conférence sur la spiritualité conjugale du père Henri Caffarel. Si la visite du réputé prédicateur français a été très discrète, Le Verbe a tout de même saisi l’opportunité de lui poser quelques questions. Le Verbe: Père Marcovits, merci de nous accorder cette entrevue. D’abord, pourriez-vous nous raconter votre appel à entrer chez les Dominicains? Paul-Dominique Marcovits : Ça été mon rêve dès ma vocation – je ne suis pas normal –

  • athéisme, foi, crédulité, Dawkins, science, raison,

    Je crois pour comprendre et je comprends pour croire

    Dans un billet publié plus tôt cette semaine – octave de Pâques – Sébastien Lévesque pose la question : peut-on croire en Dieu? Je tiens à souligner les bienfaits et la nécessité d’une telle réflexion dans l’espace public. Le catholique que je suis, ayant de surcroit étudié la philosophie et la théologie, tenait néanmoins à apporter un éclairage complémentaire à la posture du chroniqueur. Dans notre société moderne, caractérisée par un esprit scientifique, matérialiste et rationaliste, tous conviennent qu’il est absurde de croire à quelque chose ou en quelqu’un sans motifs suffisants et crédibles. Connaître une réalité par le biais du

  • Deux pontifes valent mieux qu’un

    Ce n’est plus une nouvelle : les réflexions du pape émérite Benoit XVI concernant les abus sexuels ont été publiées tout récemment sur internet, créant, comme à chaque fois qu’un pape ose parler ou faire un pet de travers, une déferlante d’analyses et d’opinions. On pourra sans doute, pour encore quelques jours, lire les commentaires des uns et des autres. Permettez-moi d’embarquer dans la parade. On ne s’étonnera pas que le texte de Benoit XVI déplaise à plusieurs puisqu’il a osé faire un lien entre la sacro-sainte révolution sexuelle et les abus. D’ailleurs, contrairement à ce que certains disent, il ne trace pas

  • Pour en finir avec les prêtres pédophiles

    La rencontre des évêques catholiques pour la protection des mineurs vient de prendre fin. Un peu avant, le journaliste Frédéric Martel publiait, aux quatre coins de la planète, un ouvrage de 600 pages qui documente l’homosexualité au sein de la curie romaine. On assiste au plus grand consensus dans l’histoire de l’opinion publique: hécatombe religieuse, perte totale de crédibilité morale, fin de l’Église catholique en Occident. Que dire de plus là-dessus? C’est à se demander si Martel n’avait pas prévu son coup de pub. Mais il s’en défend lui-même, expliquant ce croisement pour des raisons techniques. Soyons bienveillants, accordons-lui le

  • Attirances homosexuelles: la troisième voie

    Les thérapies de conversion sont, depuis quelques mois, au pilori de l’actualité médiatique et cinématographique. La publication d’un mémoire de l’Alliance Arc-en-ciel, en mai dernier, et la sortie récente des films Boy Erased et Come as You Are ont sans doute suscité ce reportage des médias de Québecor sur le même sujet. Détrompez-vous! Il ne s’agit pas de thérapies cherchant à convertir quelqu’un à une religion (enfin presque), mais de différentes séances, allant de l’exorcisme à la psychothérapie, visant à changer l’orientation sexuelle d’une personne. Appuyé sur des témoignages et sur une critique de l’Ordre des psychologues du Québec, le mémoire de

  • blogue-enfant-voiture-jeu

    Sept fois mieux qu’une Porsche

    Pour souligner les cinquante ans de la controversée encyclique Humanae Vitae sur le mariage et la régulation des naissances, publiée en 1968 par le Pape Paul VI, Le Verbe a rencontré Paul-André et Marie, un couple qui a toujours cherché à vivre cette fécondité «au naturel» telle qu’enseignée par l’Église catholique. Si, lorsqu’elle étudiait la médecine, vous aviez dit à Marie qu’elle serait un jour mère au foyer de sept enfants, elle vous ne vous aurait certainement pas cru. De même son mari, qui pensait épouser une future médecin, se voyait davantage au volant d’une Porsche que d’une mini-fourgonnette. Il

  • Denys_Arcand

    Arcand et Bergoglio: même combat

    La dernière fois que je suis allé au cinéma, c’était pour voir Le pape François : un homme de parole. Juste avant le film, on présentait la bande-annonce du plus récent opus de Denys Arcand. Un collègue m’avait d’ailleurs signalé de manière dubitative que la bande-annonce de La chute de l’Empire américain précéderait le programme principal. Et moi j’avais rigolé un peu : «Bah quoi? Le pape François et Denys Arcand dénoncent tous les deux la même affaire après tout : l’hégémonie de l’argent!». Je suis ressorti du documentaire de Wim Wenders avec un sentiment plutôt étrange. Alors que la première moitié du

  • pureté

    L’amour intégral selon Katerine Perrault

    L’amour et la sexualité nous lient les uns aux autres. Ces liens, qui souvent nous attachent, nous contraignent et nous retiennent, sont-ils autant d’entraves à la liberté? Ou, au contraire, peuvent-ils devenir le moyen, voire le lieu privilégié d’expression de cette liberté? Rencontre avec Katerine Perrault, diplômée en psychologie et formée à l’Institut Jean-Paul II. Elle est actuellement co-directrice du centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille à Montréal. Le Verbe: Peut-on dire que notre société est aujourd’hui vraiment libre sexuellement? Katerine Perrault: Peu importe la manière dont on comprend la liberté, la majorité des gens ne sont pas libres

  • Louis Dionne

    Louis Dionne: du bistouri aux soins de fin de vie

    Je reçois, il y a quelques mois, le courriel d’un homme qui me propose de publier un texte sur la vie après la mort: «C’est une sœur augustine qui m’a suggéré de vous l’envoyer», affirmait-il. Sans aucune présentation de sa part, je nageais en plein mystère. Question de savoir à qui j’avais affaire, je décide donc d’interroger l’auteur sur son pedigree. Je n’étais pas peu honoré d’apprendre qu’il s’agissait du cofondateur de la Maison Michel-Sarrazin. Je l’ai été encore plus qu’il accepte mon invitation à le rencontrer, et ce, au lieu même qui justifie son renom. Une médecine en transition Natif

  • Cartographier l’âme

    Michael Egnor est professeur de chirurgie neurologique à Stony Brook University School of Medicine. Ce texte a d’abord été publié en ligne dans la revue américaine First Things sous le titre «A Map of The Soul» (2017) et a été traduit de l’anglais par James Langlois. Pour consulter la version numérique de l’article original: https://www.firstthings.com/web-exclusives/2017/06/a-map-of-the-soul * «Docteur, quel est ce bruit?» La voix m’a surpris. J’étais en train d’opérer une femme ayant une tumeur située près de la région du cerveau responsable du langage. Je devais retirer une bonne partie de son lobe frontal afin d’enlever la masse. Puisqu’il fallait qu’elle soit réveillée pour que

  • Chansons terribles à la radio

    A terrible song on the radio, baby what else is new. We don’t deserve Love, Arcade Fire Les artistes, les musiciens en l’occurrence, génèrent-ils l’esprit du temps dans lequel ils vivent ou sont-ils les paratonnerres de celui-ci ? Un peu les deux à la fois pourrait-on dire. N’empêche que l’heure est à la déconstruction des illusions. Même si, sur le plan musical, le 20e et le 21e siècle n’ont cessé de proposer de nouveaux genres, les textes continuent de s’inscrire dans la postmodernité, dans la critique d’un monde qui, à certains égards, semble s’effondrer. Sombrent-ils pour autant toujours dans le

  • Une belle gang de clowns

    Une autre Saint-Jean vient de passer et j’ai l’impression que c’est de mal en pis. Est-ce moi qui n’ai pas le cœur à la fête ou le cœur du peuple n’y est simplement plus ? Ce sentiment d’abattement généralisé, je le perçois à plusieurs niveaux, depuis plusieurs années, et pas seulement à la fête nationale. Je le vois dans les rencontres de famille à Noël, à Pâques, dans certaines soirées d’anniversaires organisées ici et là, dans les spectacles : il n’y a pas de vie, de spontanéité. Bref, c’est plate. D’aucuns – et j’en suis – voudraient faire porter l’odieux

  • Pécheurs anonymes

    Quelqu’un m’annonçait récemment qu’il allait en thérapie pour mettre fin à sa dépendance à l’alcool. Il me disait que plusieurs déceptions vécues dans les derniers mois l’avaient amené à boire davantage. Alors que c’était une affaire plutôt sociale (malgré l’excès à chaque fois inévitable), c’est devenu pour lui une habitude quotidienne et solitaire. J’ai bien sûr encouragé cette personne à y aller, déclarant que c’était un luxe, dans notre société actuelle, de tout quitter pendant un mois et de sacrifier du temps précieux (et du temps, c’est de l’argent) pour prendre soin de son âme. Les thérapies, si elles sont

  • Merci de me laisser être en désaccord

    Samedi dernier, dans La Presse, Patrick Lagacé proposait une plus grande ouverture de la loi sur l’aide médicale à mourir. Dans l’article « Merci de me laisser partir », on ne retrouve pas un exposé théorique, des arguments rationnels ni une suite de raisonnements appuyés par des études et des chiffres. Non. Il a plutôt rapporté le témoignage de Margo Ménard, la mère de feu Sébastien Gagné-Ménard, un Québécois atteint de sclérose en plaques qui s’est tout récemment rendu en Suisse pour se donner la mort. Et le journaliste de terminer son article par cette simple question : « pourquoi empêcherait-on les Sébastien Gagné-Ménard de

  • Photo: Elias Djemil

    Le verre à moitié plein des Girard

    L’histoire de Jacques et Yvonne n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler une «belle histoire». Dans leur récit s’entremêlent les effluves de fond de tonne et d’encens. Les deux septuagénaires célèbreront cette année 57 ans de mariage, et pourtant, peu de choses les prédisposaient à être ensemble. Jacques et Yvonne se sont rencontrés lors d’une veillée funèbre: présage d’une vie de couple singulière. À quelques pas du défunt commençait une histoire dans laquelle allaient se côtoyer la vie et la mort. En entrant dans leur silencieuse demeure, on ne peut échapper aux nombreux portraits accrochés sur les murs: quatre enfants (dont

  • François à la rencontre des autochtones du Canada?

    L’année 2017 sera particulièrement effervescente pour le Québec et le Canada : la grande métropole québécoise, Montréal, fête son 375e anniversaire de fondation, alors que la confédération canadienne célèbre ses 150 ans d’existence. En raison de son héritage manifestement catholique, l’actuel maire de Montréal, Denis Coderre, a fait des pieds et des mains en 2015 pour inviter le pape François à venir fêter le 375e. Il s’est même rendu à l’une de ses audiences générales pour lui en faire la demande expresse. En vain. Si l’évêque de Rome a décliné l’offre, tout porte à croire que c’est plutôt la cause des

  • Opitciwan: là où le courant du détroit est fort

    Sur une route forestière entre La Tuque et le réservoir Gouin, je roule en solo, au volant d’une Jeep louée. Mon cellulaire, complètement inutile, ne capte pas le réseau. Ne me reste que ma foi. Malgré tout, une question persiste: «Pourquoi est-ce que je me suis embarqué dans cette histoire-là?» Il y a deux routes possibles pour se rendre à Opitciwan. Tout le monde passe normalement par la route provinciale qui mène jusqu’à Chibougamau. Ou bien, quelques chemins traversent le territoire en passant par La Tuque. Je comprends rapidement pourquoi j’aurais dû faire comme tout le monde et prendre la première option

  • Vous pleuriez? Dansez maintenant

    Lorsqu’arrive une fête, paradoxalement, je me sens toujours d’humeur morose. Peut-être est-ce mon côté idéaliste qui se déçoit que la fête ne soit pas célébrée à mon goût. Ou alors est-ce parce que je m’attriste de n’être pas moi-même assez prêt ou joyeux. Fin de la psychanalyse. Bref, le 31 décembre, je n’étais pas dans mon assiette.  Ma copine – qui a l’amour d’endurer ma face d’enterrement – me propose d’aller au cinéma avant d’aller nous préparer pour la veille du Jour de l’An. Je me suis dit que ça allait peut-être me changer les idées. Tomber dans un piège

  • ©Marie-Hélène Bochud

    La tentation transhumaniste

    Antoine Robitaille est-il un posthumain? Quoi qu’il en soit, il s’intéresse depuis une quinzaine d’années au transhumanisme et au posthumanisme. Bien qu’en progression au Québec, ces «-ismes» déferlent surtout sur le monde anglo-saxon: intelligence artificielle, clonage, cyborg, etc. Vous commencez à saisir? Si ces rêves technoscientifiques semblent relever de l’utopie, nous en sommes pourtant déjà bien imprégnés. Le nouvel homme nouveau, publié en 2007 chez Boréal, est le fruit d’une longue enquête journalistique sur le posthumanisme et, il faut le dire, la première contribution francophone sur le sujet. J’étais bien curieux de savoir pourquoi un politologue chevronné comme lui, éditorialiste

  • Syrie-Québec : l’itinéraire de la famille Issa

    « C’est pour mes enfants que je suis venu ici », affirme Youssef, 33 ans, père de la famille Issa. Ils habitaient Lattaquié, sur la côte ouest de la Syrie. Leur ville n’a pas été aussi attaquée que la capitale, Damas, ou qu’Alep, le haut lieu du gouvernement, mais il n’empêche que les explosions ponctuelles laissaient entrevoir un avenir incertain pour leurs enfants, Vanessa, cinq ans et demi, et Michel, quatre ans. Ils ont donc fui vers le Liban en 2014. Une fois là-bas, difficile de recommencer: pas de possibilité d’emploi, cout élevé de la vie. Un prêtre qu’ils connaissent contacte alors le

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