

James Langlois
James Langlois est diplômé en sciences de l’éducation et a aussi étudié la philosophie et la théologie. Curieux et autodidacte, chroniqueur infatigable pour les balados du Verbe médias depuis son arrivée en 2016, il se consacre aussi de plus en plus aux grands reportages pour les pages de nos magazines.
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Sur le quai de Saint-Jo avec Philémon Cimon
L’auteur-compositeur-interprète Philémon Cimon a lancé son quatrième album en mai dernier. Dans Pays, le Charlevoisien creuse ses (nos) racines familiales et historiques dans une toute nouvelle démarche artistique. Ce changement de cap lui aura d’ailleurs valu le retrait de sa maison de disque. Le Verbe a accosté au quai du village de son enfance pour parler avec lui de guérison, de transmission et de… Jésus. «Il y a des choses qui étaient sans doute nécessaire de jeter pour qu’il y ait une évolution au Québec, mais beaucoup qui ne l’étaient pas, comme le rapport aux racines, puis même un rapport au
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«Le mariage, un chemin de sainteté» – Paul-Dominique Marcovits, o.p.
Le père Paul-Dominique Marcovits, o.p., était de passage au Québec la semaine dernière pour prêcher la retraite annuelle des Équipes Notre-Dame. Il s’est aussi arrêté au Montmartre pour donner une conférence sur la spiritualité conjugale du père Henri Caffarel. Si la visite du réputé prédicateur français a été très discrète, Le Verbe a tout de même saisi l’opportunité de lui poser quelques questions. Le Verbe: Père Marcovits, merci de nous accorder cette entrevue. D’abord, pourriez-vous nous raconter votre appel à entrer chez les Dominicains? Paul-Dominique Marcovits : Ça été mon rêve dès ma vocation – je ne suis pas normal –
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L’amour intégral selon Katerine Perrault
L’amour et la sexualité nous lient les uns aux autres. Ces liens, qui souvent nous attachent, nous contraignent et nous retiennent, sont-ils autant d’entraves à la liberté? Ou, au contraire, peuvent-ils devenir le moyen, voire le lieu privilégié d’expression de cette liberté? Rencontre avec Katerine Perrault, diplômée en psychologie et formée à l’Institut Jean-Paul II. Elle est actuellement co-directrice du centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille à Montréal. Le Verbe: Peut-on dire que notre société est aujourd’hui vraiment libre sexuellement? Katerine Perrault: Peu importe la manière dont on comprend la liberté, la majorité des gens ne sont pas libres
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Louis Dionne: du bistouri aux soins de fin de vie
Je reçois, il y a quelques mois, le courriel d’un homme qui me propose de publier un texte sur la vie après la mort: «C’est une sœur augustine qui m’a suggéré de vous l’envoyer», affirmait-il. Sans aucune présentation de sa part, je nageais en plein mystère. Question de savoir à qui j’avais affaire, je décide donc d’interroger l’auteur sur son pedigree. Je n’étais pas peu honoré d’apprendre qu’il s’agissait du cofondateur de la Maison Michel-Sarrazin. Je l’ai été encore plus qu’il accepte mon invitation à le rencontrer, et ce, au lieu même qui justifie son renom. Une médecine en transition Natif
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La tentation transhumaniste
Antoine Robitaille est-il un posthumain? Quoi qu’il en soit, il s’intéresse depuis une quinzaine d’années au transhumanisme et au posthumanisme. Bien qu’en progression au Québec, ces «-ismes» déferlent surtout sur le monde anglo-saxon: intelligence artificielle, clonage, cyborg, etc. Vous commencez à saisir? Si ces rêves technoscientifiques semblent relever de l’utopie, nous en sommes pourtant déjà bien imprégnés. Le nouvel homme nouveau, publié en 2007 chez Boréal, est le fruit d’une longue enquête journalistique sur le posthumanisme et, il faut le dire, la première contribution francophone sur le sujet. J’étais bien curieux de savoir pourquoi un politologue chevronné comme lui, éditorialiste
