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James Langlois
James Langlois

James Langlois

James Langlois est diplômé en sciences de l’éducation et a aussi étudié la philosophie et la théologie. Curieux et autodidacte, chroniqueur infatigable pour les balados du Verbe médias depuis son arrivée en 2016, il se consacre aussi de plus en plus aux grands reportages pour les pages de nos magazines.

  • Quand le numérique mène à Dieu

    «J’aimerais ça aller dans une église, mais à cause de la Covid, elles sont toutes fermées.» C’est la bouteille lancée par William dans la mer numérique de Twitter (X) depuis sa chambre de Saint-Lambert-de-Lauzon. Depuis réouvertes, les églises sont visitées par de nombreux zoomers qui, dans bien des cas, demandent comme lui le baptême. S’il ne touche pas tout le monde, le phénomène n’en demeure pas moins palpable sur le Web et dans les milieux chrétiens partout en Occident. Le nouveau parvis que franchissent ces gentils du deuxième millénaire: les réseaux sociaux.

  • Vraie et fausse liberté avec Virginia Tangvald

    «Il y a trois sortes d’hommes: les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer.» Virginia Tangvald ouvre ainsi son récent film, Les enfants du large, pour décrire son père et son frère, Peter et Thomas. Ils auraient été les trois à la fois. Après une tournée en salle et dans les festivals, l’opus remportait le Prix du public TV5 du meilleur film francophone. Il est depuis peu disponible sur le site Web de l’ONF. Quelque temps auparavant, le roman biographique du même nom était un succès de librairie au Québec et en France, lui valant le prix Révélation d’automne de la société des gens de lettres. Le Verbe a souhaité faire le point avec l’autrice sur un récit familial traversé par une quête de liberté assassine.

  • Des mots pour guérir

    Huor cherche à traverser son deuil, Christine à briser l’isolement des utilisateurs de drogues et Diane à défaire les stéréotypes entourant les problèmes de santé mentale. Ils sont d’origines et de conditions sociales différentes et vivent des problématiques tout à fait éloignées les unes des autres. Ils ont pourtant fait l’expérience, chacun à leur manière, du pouvoir de la parole dans leur vie et celle des autres. Zoom sur trois œuvres qui utilisent la communication comme moyen de rétablissement.

  • Le conte, aussi éducatif que ludique

    Blanche-Neige, Cendrillon, La petite sirène: ces contes de fées façonnent l’imaginaire de plusieurs générations. D’abord transmises oralement, certaines de ces histoires fantastiques aux origines mystérieuses sont fixées à l’écrit par Charles Perreault au 17e siècle, puis par les frères Grimm au 19e siècle. Elles sont depuis des incontournables de la littérature jeunesse et continuent d’influencer diverses productions artistiques contemporaines. Au-delà de leur intérêt culturel, possèdent-elles des vertus éducatives insoupçonnées?

  • Guillaume Bruté de Rémur: «Dans la vie chrétienne, tout est fête»

    Originaire de France, Guillaume Bruté de Rémur est ordonné prêtre à Rome en 1995 par Jean-Paul II. Par la suite, il obtient de l’Université pontificale grégorienne un doctorat en théologie sous la direction de Luis Ladaria Ferrer, aujourd’hui cardinal et préfet émérite du dicastère pour la Doctrine de la foi. Recteur du Séminaire Redemptoris Mater de Beyrouth au Liban depuis 25 ans, le père Guillaume enseigne dans plusieurs autres lieux de formation en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient.

  • Les décennies se suivent, mais ne se ressemblent pas!

    Pour souligner nos cinquante ans, il nous paraissait nécessaire de dépoussiérer les éléments les plus éloquents de nos archives. Non pas pour livrer un rapport exhaustif de tous les évènements, mais pour témoigner de l’histoire sacrée dont nous sommes héritiers et acteurs. Cinquante ans de journalisme chrétien dans un Québec en transformation, cinquante ans de foi à travers les médias, voici une sacrée histoire!

  • La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre

    D’après le récit biblique, Adam et Ève ne peuvent se nourrir de l’arbre de la connaissance du bien et du mal sans y passer. Si le texte n’en dit rien, la culture populaire veut depuis longtemps nous faire croire que le fruit de cet arbre est une pomme. Je vous épargne les éléments latins derrière cette confusion; c’est somme toute la moindre des faussetés colportées sur cette histoire. Après tout, certains voient dans le récit du premier couple la preuve que la tradition judéo-chrétienne est foncièrement obscurantiste – Dieu, par cet interdit, veut priver l’être humain de ses lumières. Alors, pas tout à fait.

  • Matthew Harvey Sanders, l'homme derrière l'IA catho

    Ancien employé de l’archidiocèse de Toronto, Matthew Harvey Sanders quitte son poste de gestionnaire en 2015 pour fonder Longbeard. Il se dévoue d’abord au développement d’outils technologiques, mais la révolution mondiale engendrée par l’accessibilité de l’intelligence artificielle vient réorienter sa mission. L’entreprise s’investit désormais dans la conception de plateformes d’intelligence artificielle catholique et la promotion de son utilisation au sein de l’Église.

  • Maximilien Kolbe, ce prêtre polonais qui a donné sa vie à Auschwitz

    En salles à partir du 12 septembre prochain, Triumph of the Heart fait mémoire des derniers jours de Maximilien Kolbe et de ses neuf codétenus à Auschwitz, là où il se substitue à un père de famille condamné à mourir de faim. Superbement réalisé malgré un budget modeste principalement sociofinancé, le film nous plonge dans les méandres de la souffrance et du sens qui peut en jaillir.

  • Naya Ali: mener le bon combat

    Des dents recouvertes d’or, des textes parfois belliqueux, une voix rauque. Derrière une attitude en apparence provocatrice, caractéristique du rap, se cache une artiste sensible et pleine de gratitude. D’origine éthiopienne, élevée à Montréal, Naya Ali se fraye un chemin dans le monde du hip-hop nord-américain. En février dernier, elle lançait son troisième album, We Did The Damn Thing, qui célèbre une carrière à laquelle Naya se consacre désormais à temps plein.

  • Superman, le punk dont l’Amérique a besoin?

    La dernière création cinématographique de DC Studios était attendue avec impatience. Le Superman de James Gunn sauve-t-il la réputation des héros au grand écran? Oui, mais en partie seulement.

  • Ozzy est mort: Seigneur, sauve le prince des ténèbres!

    C’est la prière qui se trouve dans le cœur de bien des chrétiens qui ont appris hier la mort d’Ozzy Osbourne ou, comme il se faisait appeler, «le prince des ténèbres». Si certains prient pour le repos de son âme, d’autres l’envoient directement en enfer avec le vrai Père du mensonge. Parce que, soyons honnêtes, Ozzy est tout sauf l’incarnation du diable… même si on ne lui donnerait pas l’absolution sans confession. Malgré une vie rock’n’roll et une esthétique lugubre et mortifère, le grand-père du heavy metal s’est toujours fait témoin d’une vie triomphante dans ce combat contre les ténèbres.

  • Les Québécois ont-ils encore le cœur à la fête?

    Les chiffres sont clairs: la consommation d’alcool diminue au Québec depuis quelques années. Presque plus personne ne fume de tabac. Les spectacles terminent de plus en plus tôt. Les boites de nuit ont presque disparu. Et pourtant, les festivals sont légion. Il me semble que, malgré leur abondance, la plupart des évènements festifs ne lèvent pas. Que je pense à la Saint-Jean, à l’Halloween, à Noël, rien n’est comparable à mes souvenirs d’enfance. Nostalgie de trentenaire? Préjugé favorable au passé? Sans doute. Mais au risque d’être perçu comme un rabat-joie, j’ose plutôt penser que les Québécois savent de moins en moins fêter.

  • Pierre qui roule n'amasse pas mousse

    C’est quoi, un pape ? On dirait que ça semble évident pour tout le monde, et pourtant…

  • Le pape François, cet emmerdeur

    Le pape François a vécu son pontificat de la même manière qu’il est décédé en ce lundi de Pâques d’une année jubilaire : en surprenant tout le monde.

  • Une génération sacrifiée sur l’autel des écrans?

    Internet, les plateformes qu’il héberge et les appareils qui nous y donnent accès prennent une place incontournable dans nos vies. Et les concepteurs eux-mêmes n’en cachent pas les configurations pernicieuses. Quels défis leur présence pose-t-elle aux jeunes et à leur famille? État des lieux.

  • Catherine Dorion : pour une révolution intérieure

    Entretien avec Catherine Dorion, auteure du livre «Les têtes brulées: Carnet d’espoir punk» et du spectacle «Sciences Po 101 – Petit traité d’insoumission à l’usage du vrai monde», pour faire le point sur sa vision du monde et de la politique.

  • L’enfer, c’est l’hiver

    Dans une émission pas si lointaine, en guise de question brise-glace, Simon nous demandait si on aimait l’hiver et j’avais répondu que oui, en évoquant naïvement la singularité de l’air, des paysages et du mode de vie dans lequel il nous place.

  • Marthe Laverdière, humoriste en service

    Il faut vivre sous une roche pour n’avoir jamais entendu les envolées comiques de Marthe Laverdière sur les réseaux sociaux, à la télé ou à la radio. La Bellechassoise, connue pour ses capsules horticoles pour le moins originales (et un brin grivoises), cumule une dizaine de livres et sillonne le Québec depuis 2016 pour présenter des spectacles, des chroniques et des conférences. Le Verbe a fini par se tailler une place dans son agenda hyperchargé. Le Verbe : C’est quand même un certain défi d’interviewer quelqu’un comme toi. Tu es tellement transparente qu’on a l’impression que tu as déjà tout dit. Marthe

  • Jésus est-il « woke » ?

    En réponse au député de Québec Solidaire Haroun Bouazzi qui dénonçait un climat raciste qui règne selon lui à l’Assemblée nationale, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), l’a accusé d’être à la traine de l’idéologie woke. Ça fait plus de trois semaines que tout ça est arrivé, où en sommes-nous dans ce débat ? Pas beaucoup plus loin qu’à ses débuts. Après que PSPP ait sorti le mot en W, on n’a pas attendu longtemps pour que le camp visé contrattaque en traitant ses adversaires d’antiwokes. Tentant d’y voir plus clair et de se démêler dans ce

  • Voces Domini, deux entrepreneurs à la rescousse de la musique sacrée

    Pour Frédéric, retraité du génie-conseil, la musique redevient un loisir. Pour Jean-Claude, gestionnaire, elle a d’abord été une profession. Un divin hasard a permis que leur rencontre donne lieu à Voces Domini, un chœur d’hommes dont la mission est de redécouvrir, conserver et promouvoir un répertoire de musique sacrée bien particulier. À la fin d’avril, huit voix masculines chevronnées de la capitale se réunissent dans un studio de La Haute-Saint-Charles. Dans une élégante pièce insonorisée en bois, les hommes en noir sont disposés en demi-cercle. Au centre, devant son lutrin, le directeur musical Jean-Claude Picard donne ses instructions : « J’aimerais que

  • Fitzgibbon : un amour électrisant

    Loin de moi l’idée de vous faire penser à vos dates, ou à vos dettes, mais comme les décorations de Noël sont déjà sortis alors que les maisons commencent à peine à revêtir leurs plus beaux apparats de plastique pour l’Halloween, pourquoi pas ? Vous avez peut-être lu comme moi ce reportage d’intérêt national de notre cher média public ? Je ne parle pas de cet article qui vient hanter chaque automne les écolos et qui cherche à répondre à la question : « Doit-on ou non ramasser ses feuilles mortes ? » Je parle de la « grande entrevue » avec l’ex grand Ministre

  • Emmanuelle Pierrot, l’autrice qui écrit dans les marges

    Une punk dans les salons du livre, c’est presque un chien dans un jeu de quilles. Sauf qu’Emmanuelle Pierrot, malgré son look de dure à cuire, ne mord pas. Bien au contraire, attablée au stand de la maison d’édition Le Quartanier, elle dédicace, tout sourire, des exemplaires de La version qui n’intéresse personne, son premier roman paru l’automne dernier. La lauréate du Prix littéraire des collégiens et du Prix des libraires cherche désormais à composer avec sa nouvelle vie publique… À mille lieues des bécosses sauvages du Yukon. Le Verbe : Ça va mieux ? Emmanuelle Pierrot : Je suis juste contente d’être allée

  • miraclesmiracles

    Les miracles au tribunal de la médecine

    L’Église catholique compterait environ 10 000 saints canonisés, alors qu’une cinquantaine de causes sont ouvertes chaque année. Il n’y a pas à dire, on ne chôme pas au Dicastère pour les causes des saints. Cette institution romaine, dont les origines remontent à 1588, a pour mandat d’encadrer le processus d’élévation des saints aux autels. Elle a ce faisant la mauvaise réputation de fabriquer des auréoles de toutes pièces. Pourtant, la rigueur de ses procédures et la hauteur de ses exigences exaspèrent bien des postulateurs, spécialement en ce qui a trait à la reconnaissance des miracles. De quoi faire rougir tous ceux qui

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