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Francis Denis
Francis Denis

Francis Denis

Francis Denis a étudié la philosophie et la théologie à l’Université Laval et à l'Université pontificale de la Sainte Croix à Rome. Il est réalisateur et vidéo-journaliste indépendant.

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  • Illustration: Fotolia

    Après Kant, le déluge

    Au Québec, on le sait, on trouve toujours que l’été a passé trop vite. C’est d’autant plus vrai si l’on considère l’immensité de la matière à assimiler si nous désirions nous atteler à la vision écologique du pape François telle que présentée dans son encyclique Laudato si’. De la même manière qu’Evangelii Gaudium peut-être considérée comme le programme pastoral du pape argentin, Loué sois-tu Seigneur pourrait très facilement être qualifiée de programme « séculier » en ce sens qu’elle est destinée à tous les hommes et femmes de bonne volonté. Comme j’en faisais mention dans mon article précédent, ce haut document magistériel

  • Photo: Pete Souza (wikimedia - CC)

    Une encyclique politique ?

    Cela fait cinq ans que l’encyclique Laudato Si du pape François est parue. En 2015, vaticanistes et journalistes politiques s’en donnaient à cœur joie en faisant des projections et des analyses de la future visite du souverain pontife en sol américain. Mais il semble que plusieurs d’entre eux soient passés à côté du message essentiel de cette encyclique. Bien sûr, la tournée américaine de septembre 2015 avait de quoi attirer l’attention. Il s’agissait de la première visite d’un pape sud-américain aux États-Unis et qui, de surcroit, est reconnu pour ses positions très critiques face aux idéologies néolibérales. Après un court

  • Photo: Pixabay (StockSnap - CC)

    Les limites de la Révolution tranquille

    Depuis son élection le 7 avril 2014, le gouvernement libéral de Philippe Couillard a concentré ses efforts sur l’atteinte du déficit zéro. Certains y ont vu une décision responsable et nécessaire en vue de garder la bonne cote de crédit du Québec. D’autres, l’agenouillement du pouvoir politique devant le pouvoir financier. De mon côté, j’ai l’impression que nous sommes, dans les deux cas, dans une optique de politique partisane se refusant à regarder la réalité dans toute sa profondeur. En effet, il est impossible de comprendre la situation actuelle du Québec sans la remettre dans son contexte historique.  Plusieurs commentateurs

  • Photo: Pixabay (Succo -CC)

    Dieu, la Cour suprême et le père Noël

    La semaine dernière, la Cour suprême du Canada émettait un jugement contre la récitation de la prière avant l’ouverture du Conseil municipal de la ville de Saguenay. À l’heure où les municipalités s’interrogent sur la portée de cette décision, il me semble qu’une analyse rétrospective s’impose. En effet, tout le débat et le jugement qui vient d’être livré sont des exemples frappants d’une mécanique qui affecte plusieurs questions de société et qui émerge de plus en plus à mesure que nous avançons sur ce chemin de l’histoire. Une police de la pensée En faisant mes recherches pour préparer cet article,

  • Photo: Pixabay (OpenClips - CC)

    Mes copains les athées

    Depuis les débuts de l’histoire de l’humanité, l’athéisme, doctrine rejetant l’idée de l’existence du divin, a toujours été marginal puisqu’inconfortable. Accepter de vivre une vie sans réponse aux grandes questions existentielles peut être effectivement difficile à vivre. C’est surtout au XXe siècle et par le marxisme que l’athéisme fut porté au rang de doctrine intellectuellement définie. En un mot, pour cette idéologie politique, il est un élément essentiel. En effet, soutenir la responsabilité de l’État pour le salut du genre humain et sa promesse eschatologique de la venue de l’homme nouveau exige que l’idée même de Dieu devienne l’ennemie publique

  • Photo: Pixabay (TippaN - CC)

    Est-il vraiment interdit d’interdire?

    Aperçus dans ce texte : Mai 68, Éric Zemmour, Lady Gaga, le Refus global, mais surtout un regard critique sur la prétendue libération morale de l’Occident. Un certain mois de mai 1968, les rues de Paris furent prises d’assaut par une foule de jeunes. Jeunesse scandalisée par la prise de conscience de la fausseté des idéaux. Idéaux qui avaient motivé les générations précédentes qui, loin d’avoir apporté justice et bonheur, avaient peut-être mené à l’horreur des deux guerres mondiales. Loin d’avoir complètement tort devant ce constat navrant d’une réalité inversement proportionnelle à la grandeur de ces promesses utopiques, leur erreur fut

  • Photo: Creative commons (Pixabay)

    Un Synode virtuel?

    Le Synode extraordinaire des évêques sur la famille a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. «Attentes déçues», «grincements de dents», «sabotage épiscopal»… On a à peu près tout vu dans les grands titres des journaux. Notre collaborateur Francis Denis, journaliste à Sel + Lumière, était présent à Rome pour couvrir l’événement. Il nous livre ici une fine analyse du rapport entre les médias et l’Église dans ce type d’évènement. Comme l’affirmait en entrevue le Cardinal Tagle, archevêque de Manille, aux Philippines, «plusieurs participants au Synode ont dit ouvertement qu’ils sentaient dans les discussions l’esprit de Vatican II». En effet,

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