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Collaboration spéciale
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Il arrive parfois que nous ayons la grâce d'obtenir un texte d'un auteur qui ne collabore habituellement pas à notre magazine ou à notre site Internet. Il faut donc en profiter, pendant que ça passe!

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  • Mère Teresa de Calcutta. Icône écrite par Marysia Kowalchyk.

    Mère Teresa: prendre la vie à bras-le-corps

    Un texte de Jacinthe Allard, fmj L’Église et le monde entier célèbrent désormais, tous les 5 septembre, une mère universelle, une femme simple et pourtant si bouleversante de courage et de bonté. Prendre la vie à bras-le-corps au cœur même de ce qui la rend si tragique, c’est l’appel de cette mère, Teresa de Calcutta, et aussi le mouvement de sa vie livrée aux plus pauvres d’entre les pauvres par amour du Christ. L’icône offerte à notre contemplation (en tête de cet article) traduit ce mouvement de la charité que rien n’arrête. Elle a été écrite par Marysia Kowalchyk, membre de

  • Photo: Pixabay (CC).

    Shabbat shalom

    Un texte de Léa Robitaille Un samedi ensoleillé, je reviens de la synagogue Beth Israel de Québec avec le pain brioché qu’on a béni après la lecture de prières. C’est moi, la jeune femme sans confession, à qui on a offert la hallah, tranchée et salée pour nous. Tu viens d’où? C’est la première question qu’on m’a posée. Malgré des traits faciaux de Polonaise, un look figé dans le siècle dernier et une dent pour les baguels, je ne suis assurément pas juive. En effet, qu’est-ce que je fais là, le jour du Shabbat? « C’est Paul qui m’a invitée. » Paul Estrin c’est mon pote juif.

  • Visibility patrol

    Des éclats d’obus dans l’âme

    un texte de Martin Forgues [Cliquez ici pour voir la version papier de cet article publié dans le magazine du printemps 2018, Guerre] La guerre est la plus grande faillite morale de l’Humanité, n’en déplaise aux faucons et aux fanatiques qui ont l’arrogance d’invoquer la volonté divine pour lancer leurs sanglantes conquêtes. On peut souvent entendre ces faux prophètes pervertir Matthieu 10,34 afin de justifier cette soif de sang et de pouvoir, donnant à ce passage l’allure d’un appel aux armes de la part d’un Christ qui, plus tard, demande pourtant aux hommes de s’aimer les uns les autres. Comment le soldat peut-il garder

  • Roselyne Chevrette1

    Des poèmes et des perles: À la rencontre de Roselyne Chevrette

    Un texte de Valérie Roberge-Dion [Portrait publié dans la revue d’automne 2016, Vulnérabilité] Roselyne ouvre une petite boite intrigante. Franchement émue, elle y découvre un bracelet précieux, orné d’une ballerine en argent. Une carte accompagne le cadeau, un florilège de mots remplis d’amour. La scène se déroule dans un lieu inusité: au gym! Toute l’équipe du centre de mise en forme Profil, à Québec, a offert un présent à leur membre la plus spéciale. Spéciale parce que trisomique. Spéciale parce que rayonnante. Roselyne Chevrette est épanouie, attentionnée, généreuse. Sa présence, tout en simplicité, a un impact lumineux dans les milieux qu’elle

  • Zoé perdue et retrouvée

    Illustrations de Chloé Germain-Thérien Texte de Rose Dufour et de Zoé [Ce bédéreportage a été publié dans le magazine d’hiver 2018] «Est-ce possible de croire que cette réalité existe? Qu’elle existe vraiment? En relisant cette bédé, je me souviens, mon corps se rappelle, mon cœur réagit. Tant d’errance, tant de souffrance à chercher, à vouloir oublier, à me détester. «Je ne savais pas qui j’étais avant même d’avoir commencé à me prostituer. Cachée dans l’ombre, c’est à genoux que je l’ai gagnée, ma dope. Tous les trous miteux que j’ai fréquentés, la cellule que j’ai habitée, toutes ces mains qui m’ont tripotée, qui m’ont souillée…

  • cheeseburger

    Comment prendre son pied sans se les casser

    Un texte d’Anne-Sophie Richard De nos jours, il est aisé de croire qu’il n’y a plus de restrictions en matière de sexualité. Pour plusieurs, le consentement serait le principe et la fin d’une sexualité épanouie. Rien n’est moins certain. Le discours ambiant semble tenir à cette idée que, si chacun consent, le sexe est bien fait. (Le ministère de la Santé vous prie toutefois de jouer prudemment afin d’éviter d’attraper une maladie désagréable.) Mais qu’est-ce que cela implique? Consentir signifie accepter que quelque chose se fasse, se passe. À quoi consentent donc deux personnes, parfois deux inconnus, qui s’adonnent ensemble

  • Andrew Bennett

    La liberté religieuse menacée

    Un texte de Andrew Ehrkamp* L’ancien ambassadeur pour la liberté religieuse, qui luttait autrefois contre les persécutions religieuses outre-mer, affirme que les changements apportés au programme d’Emplois d’été Canada violent les droits de tous les Canadiens. Le Révérend père (1) Andrew Bennett Ph.D, aujourd’hui diacre dans la communauté ukrainienne-catholique d’Ottawa, sonne l’alarme concernant les nouvelles restrictions controversées s’imposant aux candidats du programme d’Emplois d’été Canada. Il avertit que ces changements transgressent les droits fondamentaux de tous les Canadiens, et pas seulement les croyants. «Nous devons être inquiets en tant que Canadiens parce que, peu importe quelles sont nos positions dans

  • Une fin et un commencement

    Un texte de Louis Dionne En apparence, naissance et mort sont des oxymores, en apparence seulement puisque je crois qu’elles sont plutôt des adéquations. Lisez ces lignes et faites votre opinion. Les quelques données suivantes vous donneront l’occasion de trouver votre réponse, si réponse il y a. Martine Tanghe, une bénévole en soins palliatifs en Belgique, s’est elle-même posé la question: la naissance et la mort seraient-elles un commencement et une fin ou une fin et un commencement? Que la naissance soit une fin de la vie utérine et un commencement de la vie terrestre, ç’est une évidence, mais peut-on croire que

  • Photo: Pixabay (CC).

    Éducation sexuelle : les pompiers pyromanes

    Un texte de Stéphane Bürgi* Depuis quelques années, il est question d’éducation sexuelle au Québec. Hypersexualisation, maladies transmissibles sexuellement, grossesses précoces, le tout accompagné de détresses psychologiques : personne ne peut aujourd’hui nier que les jeunes ont un réel besoin d’éducation à la sexualité. Doit-on pour autant se réjouir de l’arrivée du nouveau cours dans les salles de classe du Québec? En fait, si on y regarde de plus près, on peut sérieusement se demander si le contenu du programme, plutôt que d’offrir une solution, ne fera pas qu’aggraver le problème. Un programme contre la science… Par exemple, est-il approprié

  • ©Hubert Samson

    L’Amérique invisible

    Reportage de Simon Paré-Poupart, David Dufresne-Denis et Hubert Samson (paru dans l’édition de la revue d’été 2017) Beau soleil d’été du mois d’aout, doux climat, chaud, mais pas trop humide, d’une région peu habitée, mais connue pour son tourisme. «The Vacation Land», comme le revendique chacune des plaques d’immatriculation des véhicules que l’on croise. Pourtant, non loin des sites touristiques et des parcs naturels, dont le fameux Acadia National Park, des gens vivent en marge de ce qu’un touriste pourrait s’attendre à voir au Maine. En arrêtant la voiture dans ce qui apparait être un petit village, on se fait rapidement

  • Photo: Marie-Josée Roy / roymaj.com

    Une visite chez les Visitandines

    Texte et photos de Marie-Josée Roy La petite communauté des sœurs de La Visitation de Sainte-Marie de La Pocatière compte 15 sœurs, dont 13 professes solennelles et deux professes temporaires qui portent le voile blanc. Faire partie des Visitandines, «c’est un désir intérieur, un projet de vie», dira mère supérieure Jocelyne Bergeron. En effet, le processus d’entrée est très long et graduel. De six à sept ans sont nécessaires avant d’obtenir le voile noir qui souligne l’attachement définitif et inconditionnel à Dieu. Sœur Carole Doucet a terminé sa formation en 2011. Maintenant âgée de 48 ans, elle donne raison à la parole de saint François

  • Photo: GabiSanda / Pixabay (CC)

    La pilule pour homme: une fausse bonne idée ?

    Un texte de Stefany Paulin-Gagné Dans un article paru en 2016, nous lisions que certaines formes de contraception pour hommes auraient été testées, pour être éventuellement commercialisées. Malheureusement les effets secondaires étant trop considérables; l’étude a été arrêtée avant la fin. Il est peut-être temps d’expliquer en quoi la contraception peut être vue comme sexiste et l’étonnante proposition que fait l’Église en retour.  Il faut noter que la Chine a déjà tenté de faire des recherches sur une contraception masculine et que, lorsque 3% des hommes sur lesquels les hormones étaient testées ont été diagnostiqué dépressif, les tests ont cessé. La

  • Photo: Wikimedia/CC

    Le français, c’est du chinois?

    Un texte de Charles-Valentin de la Roche-Jagu Il faut jour et nuit se tenir sans sommeil / Pour que la parcelle de Verbe donnée / Soit préservée. Armand Robin, Le monde d’une voix De temps à autre, des voix s’élèvent pour chapitrer les Québécois sur le piètre usage qu’ils font de leur langue. Hier on blâmait le « joual », on blâme aujourd’hui le « franglais » et demain peut-être on blâmera l’anglo-américain tout court. De temps à autre s’élèvent d’autres voix pour répondre aux premières que les langues évoluent, que leur évolution n’est pas un appauvrissement et qu’en conséquence il n’y a pas lieu

  • Pour une Bethléem ouverte

    Un texte de Sara Elizabeth Cifuentes Ortiz Dans le documentaire Open Bethlehem, la cinéaste Leila Sansour montre de quelle façon son retour en Palestine en 2003, a réveillé en elle la nostalgie, les espoirs et le courage de mener une lutte mondiale pour ne pas laisser mourir l’héritage historique, religieux et culturel de Bethléem. Après 18 ans d’absence, Sansour, qui est née à Moscou et a grandi à Bethléem, y est retournée, fermement décidée à montrer au monde ce qu’il y a derrière le mur construit par Israël sur le territoire palestinien. Quand elle était fillette, Leila avait dans son

  • Truculente théologie sur le gras

    Si vous êtes comme moi, quand vous retournez à la maison familiale, votre ventre est alourdi par toute la nourriture que vous ingurgitez. On pourrait canoniser plusieurs mères et grand-mères parce qu’elles produisent à chaque fois un miracle de multiplication. Peu importe combien nous sommes autour de la table, il y a toujours trop à manger. Gutturale poésie Nous avons droit à une gamelle glorieuse si grasse qu’on pourrait s’en gargariser le gorgoton, et si grande qu’elle pourrait gaver même le géant Gargantua. M’en goinfrer me garantit d’être gêné par un gargouillis grotesque, tant que grouillera le gigot, le gésier

  • Photo: Fotolia

    Après l’effondrement du monde

    Un texte de Sophie Brouillet J’ai lu avec joie l’exhortation apostolique du pape François sur l’amour dans la famille, aboutissement d’un synode étalé sur deux ans et qui aura entrainé son lot de trouble et de doutes de part et d’autre chez les fidèles. Le synode sur la famille a beaucoup fait espérer ou appréhender, selon les cas, une ouverture de l’accès à la communion pour les personnes divorcées et remariées. Peut-être était-il trop étroitement identifié à cette question dans l’opinion publique? D’où quelques moments de tension à mesure que les médias semblaient faire écho à des avancées ou à

  • Vigile du 30 janvier 2017 en soutien à la communauté musulmane de Québec (photo: James Langlois).

    La crise de l’homme moderne face au libéralisme

    Un texte d’Olivier Pelletier L’attentat du 29 janvier dernier à la grande mosquée de Québec a soulevé de nombreuses questions. Olivier Pelletier a tenu à interroger les aspects relativistes et individualistes caractéristiques du libéralisme ambiant afin de dégager une réflexion sur les racines profondes du drame. 1. La crise Nous vivons une crise. Qu’est-ce à dire ? La formule banale est répétée à l’envi, de telle sorte qu’on en oublie trop souvent le sens. Le mot « crise » vient du grec ancien krísis (κρίσις) qui signifie « décision » ou « jugement ». La crise est donc un moment où une décision s’impose, où il faut

  • Photo: Fotolia

    La liberté sans éthique est liberticide

    Un texte de Steeve Lavoie* Dans de mon dernier article, je défendais l’importance de la culture religieuse comme moyen, entre autres, de combattre l’intégrisme religieux. Ici, je voudrais illustrer l’importance de l’autre volet du cours que je donne à mes étudiants du secondaire, à savoir l’éthique. Car elle aussi est prise à partie de nos jours… même si c’est de façon insidieuse. Qu’y a-t-il de pire, pour les assoiffés de liberté que nous sommes, que de faire ou de se faire faire la morale? Heureusement, on ne peut pas encore se faire faire l’éthique. (Ça viendra sans doute.) Car l’éthique,

  • Wafa Younan, sur le dos de sa mère Nadja. (Photo: courtoisie de la famille Younan)

    Parcours d’une jeune réfugiée 

    Un texte de Jean Fortin En 2012, Wafa Younan, 13 ans, vit dans une belle maison en Syrie avec sa mère Nadja, directrice d’école, et son père Bahnan, commerçant et diplômé universitaire en gestion.  La famille Younan est bien enracinée dans la terre de ses ancêtres syriens et un avenir prometteur s’offre à Wafa qui collectionne les médailles grâce à ses performances académiques. Consciente de la présence des islamistes dans la région voisine, la famille syrienne accueille des amis et leur offre hospitalité et sécurité. Quelques jours plus tard, c’était leur tour de fuir. Les idéologies meurtrières n’ont pas de

  • Ville de Damas (Syrie). Photo: Fotolia.

    Le Noël québécois des Younan

    Un texte de Jean Fortin Wafa* est arrivée dans mon groupe d’élèves de 5e secondaire en mars dernier, au retour de la relâche. Drôle de moment pour intégrer un groupe. Le train est déjà sur les rails et fonce à toute allure vers l’épreuve uniforme de français. Par-dessus tout, ce qui est encore plus inopportun c’est que « la nouvelle » ne parle pas notre langue. Elle vient de la Syrie et, en outre, elle ne fait pas partie d’un échange-étudiant : elle est réfugiée. Comme tout le monde, je sais que la guerre existe et je suis sensible à ce qui se

  • Photo: Fotolia

    La culture religieuse : remède au fanatisme

    Un texte de Steeve Lavoie* Jean-François Lisée voudrait remplacer le cours d’éthique et culture religieuse par un cours d’éthique et citoyenneté québécoise. Dit comme ça, on comprend que ce n’est pas l’éthique qui pose problème. L’éthique est utile, tout le monde a l’air de s’entendre là-dessus, même si les réponses varient considérablement lorsqu’on demande ce que c’est exactement. Faites l’essai, pour voir. De toute façon, on l’a dit, le problème n’est pas l’éthique, c’est la culture religieuse. Mais, ici encore, il semble que l’on ne s’entende pas sur ce que c’est. Selon Jean-François Lisée, le Ministère de l’Éducation et de

  • Roy Dupuis, dans le film Les feuilles mortes (image tirée de YouTube)

    Comme des feuilles mortes

    [NDLR]: Ce film contient des scènes violentes pouvant ne pas convenir à tous les spectacteurs Un texte de Keven Heinz Le 17 septembre dernier,  au cabaret du Festival de cinéma de la ville de Québec, l’atmosphère était à son comble. C’était soir de projection pour Feuilles mortes, un film 100% québécois, fait par des réalisateurs et des acteurs d’ici. Pour les Québécois, l’histoire présente des airs de famille. Elle se déroule dans nos paysages ruraux et porte à l’écran une tête bien connue, celle de Roy Dupuis, dans le rôle d’un trappeur des bois arborant une ceinture fléchée. Mais le

  • Photo: Pascal Huot (Fotolia)

    Le socle vaseux du cours d’ÉCR

    Un texte de Jean Laberge* Récemment, des auteurs, partisans du laïcisme pur et dur, qui ne souscrivent pas à la propagation de la religion dans nos écoles, ont attaqué le cours ECR dans La face cachée du cours ECR (Leméac). Par ailleurs, la décision de la Cour suprême d’exempter une institution privée d’enseignement catholique (le collège Loyola) du cours ECR, a remis le débat sur la table. Antoine Robitaille a parlé d’une « reconfessionalisation », et Mathieu-Bock Côté réaffirme son mantra voulant qu’ECR soit le véhicule de l’infâme multiculturalisme. À mon avis, ce n’est pas tant le pluralisme prôné par

  • Photo: courtoisie Valérie Carrier

    Actrice et croyante

    Un témoignage de Valérie Carrier «Qu’est-ce qui a bien pu mener une Jesus freak comme toi à choisir le cinéma?» m’a demandé dernièrement un ami que je n’avais pas vu depuis longtemps, intrigué. Il y a près d’un an, j’ai décidé de m’inscrire à la formation d’actrice de l’École de Cinéma et Télévision de Québec (ECTQ), un cours intensif de cinq mois. J’ai hésité parce que je craignais que cette démarche soit égoïste, visant à satisfaire un rêve de longue date, alors que je pourrais être plus utile ailleurs… Mais après discernement, il m’apparaissait que j’avais bien ma place dans ce

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