

Brigitte Bédard
D’abord journaliste indépendante au tournant du siècle, Brigitte met maintenant son amour de l’écriture et des rencontres au service de la mission du Verbe médias. Après J’étais incapable d’aimer. Le Christ m’a libérée (2019, Artège), elle a fait paraitre Je me suis laissé aimer. Et l’Esprit saint m’a emportée (Artège) en 2022.
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Christian Vermette et la bataille des âmes
Ancien boxeur, missionnaire et entraîneur privé pour des militaires, Christian Vermette devient prêtre à 60 ans pour livrer le plus grand combat de sa vie.
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Talitha Cere et Momentum – Montréal
Femme d’affaires réputée, Talitha, 47 ans, a quitté un poste de haute direction en 2022 pour se consacrer à Momentum, une organisation dont la mission est de construire une communauté de foi pour mamans catholiques célibataires. Cofondatrice, elle en est désormais la directrice exécutive. Le besoin est si grand que l’idée fait des petits, de Halifax jusqu’au Texas, en passant par Ottawa et l’Illinois. Mais l’histoire de Momentum commence en 2016, quand Talitha décide d’organiser une première retraite pour mères célibataires après avoir passé 14 ans seule avec son fils.
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Suzanne Frigault et Réseau croissance – Montréal
Suzanne, 52 ans, est engagée depuis longtemps dans les affaires, mais cela ne l’a jamais empêché de s’impliquer dans l’organisation et l’animation d’activités caritatives. Comptable en gestion de patrimoine et administration de fiducies dans une société de portefeuille en plein cœur du centre-ville de Montréal, elle fréquente la messe sur l’heure du midi. Seule, elle se retrouve souvent entourée d’autres fidèles isolés les uns des autres. C’est pourquoi elle fonde en 2023 Réseau croissance, un organisme dont la mission est de propulser des projets porteurs de sens et d'espérance au service de la communauté.
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Séverine Accus et Focus – Longueuil
Séverine, 48 ans, est venue au Québec pour être formée en leadeurship. Elle est passée par l’Institut biblique du Québec et par l’Institut de théologie pour la Francophonie. Si elle devait retourner en France au bout d’une année, Séverine, conquise, est toujours au Québec 23 ans plus tard. Entourée d’une équipe, elle crée Focus, un programme de formation en leadeurship féminin, conçu pour éviter aux femmes les erreurs qu’elle estime avoir faites. Pourtant, si l’on dit que certains sont nés pour mener, ce ne serait pas son cas.
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Nathalie Nault-Gagnon et Dé-jam-toi! – Saints-Martyrs-Canadiens
Mariée et mère de cinq jeunes enfants, Nathalie a 39 ans et elle est passionnée de musique pop louange. Directrice de louange à l’église entre les âges de 16 et 25 ans, elle est comme qui dirait tombée dans la musique quand elle était petite. Nathalie a créé le projet Dé-jam-toi! destiné aux jeunes de 15 à 25 ans du Camp Beauséjour pour leur transmettre le gout de la musique chrétienne pour qu’ils puissent le répandre dans tout le Québec.
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Marie-Camille Duquette et Clinique compassion – Québec
Mariée depuis 20 ans, Marie-Camille, 45 ans, est médecin et mère de trois adolescents. Cofondatrice du Centre de pédiatrie sociale de Québec, elle a aussi travaillé à la Clinique pédiatrique de Sainte-Foy. Au bout de quelques années dans ce secteur d’activité, elle tombe gravement malade et vit un moment de remise en question. Le 10 juin 2021, à l’invitation d’un prêtre de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin à Québec, elle décide de fonder la Clinique compassion au sous-sol de l’église pour venir en aide aux plus démunis.
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Lucie Denicourt et Halte rencontre – Magog
À 71 ans, Lucie a décidé de fonder Halte rencontre avec le soutien de son mari. Cette halte accueille les personnes seules de tous âges. À travers différentes activités, elle vise à les encourager à découvrir leurs talents et à les mettre à profit en développant des projets au service de la communauté.
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Louise Brissette et Les enfants d’amour – Saint-Anselme
Physiothérapeute de formation, Louise célèbre ses 79 ans en ce 8 mars 2025. Elle dit vouloir fêter ça avec toutes les femmes. La «mère aux p’tits», qui promenait toujours en poussette les bébés de son village natal, a adopté au fil des années 37 enfants vivant avec un handicap. Il y avait de quoi créer une corporation, en 1985, pour ses enfants d’amour!
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Laura Aguilar et Coeurage – Montréal
Mexicaine d’origine et résidente permanente du Canada depuis 2022, Laura est mariée et maman de quatre jeunes enfants. Elle a fondé Coeurage, une série d’ateliers dont le but est de soutenir les femmes qui vivent un deuil lié à la perte d’un bébé.
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Jennifer Viger et Sandwich sans nom – Montréal
En 2018, âgée de 25 ans, Jennifer crée Sandwich sans nom. Au départ, la mission est composée de trois ou quatre bénévoles qui font et distribuent des sandwichs aux personnes itinérantes des quartiers de Montréal. Aujourd’hui, l’organisme a doublé ses effectifs, mais les itinérants augmentent aussi toujours en nombre.
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Jeanne d’Arc Tremblay et Mission Visitation – Saint-Hyacinthe
Autrefois adjointe à la direction d’un Cégep, puis courtière d’assurances avec son mari, Jeanne d’Arc a décidé de mettre son sens des affaires et de l’organisation au service de la communauté. À 77 ans, elle fonde Mission Visitation, un organisme d’accompagnement spirituel à domicile pour personne seule.
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Chelsea Henman et Aide Grossesse Québec – Saint-Hyacinthe
Jusqu’à tout récemment, Chelsea était coordonnatrice financière pour une clinique d’orthodontie réputée de Westmount. À 44 ans, elle met fin à cette carrière et prend la direction générale d’Aide Grossesse Québec de Saint-Hyacinthe, le premier du genre au Québec.
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Les 12 apôtres de la charité
Pour la Journée internationale des droits des femmes, Le Verbe vous offre l’amour véritable: l’amour en acte. Pleins feux sur 12 Québécoises, apôtres de la charité au quotidien.
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Jade Bédard et Histoires d’espoir – Montréal
Jade Bédard, 32 ans, est intervenante en milieu scolaire. Elle vient de créer l’organisme Histoires d’espoir avec une amie photographe et vidéaste, Kristina Bastien. À l’aide d’un court-métrage, Histoires d’espoir raconte le parcours de familles récemment arrivées au Québec. Elles sont immigrantes régulières ou en processus de demande d’asile. Le but? Donner de l’espoir aux immigrants découragés et sensibiliser les Québécois à leur réalité. Leur foi en celui qui demande d’accueillir l’étranger pousse les deux cofondatrices à agir concrètement.
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Bernard Rondeau, prof de menuiserie à Manawan
Surnommé Mario Bros. par ses élèves en référence à sa moustache stylée et à sa charmante casquette, Bernard Rondeau, prof de français et de menuiserie – non pas de plomberie comme le célèbre personnage de Nintendo! –, doit parfois prendre un pas de recul quant à son savoir-faire et à sa technique pour mieux se laisser faire. Regard sur un artisan de la transmission. Alors qu’on se présente, il est penché sur son ouvrage. Affublé de lunettes de protection surplombant une distinctive moustache, l’homme lève la tête brusquement, salue en souriant, et retourne à sa besogne. Son élève, tout aussi concentrée,
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Gamer, fan de métal et prêtre
Alors qu’il grandit dans une famille chrétienne bien rangée, père Bertrand Monnier se découvre de nouveaux centres d’intérêt au début de l’adolescence : Guns N’ Roses, puis les jeux vidéos. Aujourd’hui, à 45 ans, ce sont ces trois passions qui font de lui un prêtre hors norme, un fan de métal et un gamer redoutable. Rencontre avec le pasteur des geeks. L’ainé d’une famille de sept enfants nait à Bar-le-Duc, une petite ville de campagne dans le sud de la Meuse en France, dans une maison sans télévision où l’on vouvoie les parents et où l’on n’écoute que du classique. Servant de messe à
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Tran Lam, survivante des Khmers rouges
En 1980, dans un camp à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, Tran Lam, 10 ans, reçoit nom, prénom et âge. Les papiers, contrefaits pour elle par Bunna (nom fictif), épouse d’un demi-frère mort à la guerre, devraient lui permettre de s’envoler pour le Canada. C’est le début d’une nouvelle étape dans un véritable parcours du combattant spirituel. Retour en arrière. Au Nouvel An cambodgien, le 17 avril 1975, la mère de Tran se rend à la tombe de son père, comme le veut la coutume. Elle n’en reviendra jamais. Les Khmers rouges, des rebelles communistes d’inspiration maoïste, viennent de
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Le festin de Jessica
Fière fille de Magog, Jessica Poulin, chante partout au Québec depuis 20 ans. Tombée dans la marmite familiale de la musique à sa naissance, et après avoir traversé les épreuves d’un long détour, elle donne ce qu’elle a de plus précieux: la chaleur de sa voix et le charisme de sa présence. Quel est le premier souvenir qui te vient quand tu penses à la musique? J’ai à peu près quatre ans. Je suis en haut de l’escalier du sous-sol et j’écoute mon père qui répète en bas. Je chante pour qu’on ne m’entende pas. Au plus profond de moi,
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Le p’tit père Couturier, cordonnier des pauvres et des sans-abris
Son presbytère est un musée et l’homme, une encyclopédie vivante. Chaque objet a une histoire, chaque affiche de concert a un sens. C’est parce que l’abbé Jean-Pierre Couturier a porté plusieurs chapeaux: organiste, soliste, chef de chorale, compositeur, membre de l’Union des artistes, administrateur et… cordonnier des itinérants. Il a reçu Le Verbe chez lui et nous a raconté chaque anecdote avec moult détails. Portrait d’un homme hors du commun. Même s’il jouait à faire la messe avec des biscuits soda et du Quick aux fraises quand il était petit, ce n’est qu’à 42 ans que Jean-Pierre Couturier est devenu
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René Pétillon, meurtrier en liberté
En 1989, René Pétillon est condamné à perpétuité pour double meurtre. Ce qu’il découvre de lui-même et de la vie, en dedans, lui rend sa liberté, bien avant qu’il ne sorte du pénitencier. Parcours d’un homme sans espoir, devenu semeur d’espérance. La nuit où il assassine son compagnon de fortune et la revendeuse qui vient d’entrer, René n’est pas qu’un peu sous l’effet de la drogue; tous ses pores en sont imbibés, chacune des parcelles du peu d’esprit qui lui reste est percutée. Les médias le saisissent sur le vif alors qu’il sort du fourgon de police, en ce matin
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Nelly Gillant: de maitre reiki à disciple de Jésus Christ
Maitre reiki, c’était plus qu’une profession pour Nelly. C’était une vocation. Pour faire le bien, pour répandre la lumière, la paix et l’amour. Partout. Pendant dix ans, ce n’était que pur bonheur pour elle. Elle «soignait» les âmes en peine, chercheuses de sens et de vérité. C’était le rêve de son enfance, le souhait de sa mère: «Un jour, tu seras médecin, pour guérir maman», lui avait-elle dit. Avec des clients à la tonne, un excellent revenu, et surtout ce pouvoir de guérir, Nelly Gillant vivait le rêve de sa vie. Il aurait fallu être folle pour quitter tout ça
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Pardonner l’inceste
Il n’y a même pas une petite miette d’animosité dans le regard d’Élise quand elle parle de ses agresseurs. Son corps d’enfant a été abusé, son âme violée, sa sexualité bousillée par l’inceste. Elle aurait raison de les haïr. Mais non. C’est la pitié qui prend le dessus, comme une vague tristesse aussi, devant ces hommes qui ne se sont jamais repentis et qui, finalement, n’auront pas gouté, contrairement à elle, au bonheur d’une vie nouvelle. Les dernières révélations ont poussé Élise à couper les liens avec sa famille. Quand c’est trop, c’est trop. «Je suis née dans une famille
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Des gangs de rue à la bande de marmots
Avec ses deux sacs poubelles et sa boite en carton, Mathieu était loin du prestige des gangs de rue de Montréal. Itinérant depuis des mois, il venait d’atterrir à Verdun, sur le perron du presbytère des moines barbus en bures grises. Il était prêt à tout. Sa carrière criminelle avait été brève. Il n’était pas très bon, se plait-il à dire. Il avait arnaqué son entourage au grand complet. «Je squattais chez l’un, puis chez l’autre. J’ai même volé ma mère. J’ai trahi la confiance de tous. Je me suis retrouvé seul», laisse-t-il tomber, avec ce regard tendre des criminels
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Mgr Frank Leo, un évêque au cœur de mère
Que Mgr Frank Leo, le tout nouvel évêque auxiliaire de Montréal, parle français, anglais ou espagnol, son petit accent italien ne trompe pas. Il a grandi dans le quartier Villeray, juste à côté de la Petite Italie, où ses parents avaient décidé de s’installer, arrivés tout droit de Naples. Ordonné en 1990 à l’âge de 25 ans, il n’a jamais eu de doute quant à sa vocation. C’est en paroisse, à l’église Notre-Dame-de-la-Consolata, rue Jean-Talon, coin Papineau, à l’âge de douze ans, qu’il a fait, dit-il, les deux plus importantes prises de conscience de sa vie: «J’ai réalisé que chaque