On passe à la vitesse grand V!

Comment trouvez-vous notre nouveau site web?

Je donne mon avis
Fermer
Articles
Ariane Blais-Lacombe
Ariane Blais-Lacombe

Ariane Blais-Lacombe

Ariane est une jeune mère passionnée de périnatalité. Diplômée en sciences politiques, elle aime écrire et réfléchir sur le Québec d’aujourd’hui et son rapport à la vie de famille.

  • #girlmath

    #Girlmath : comment calculer comme une fille

    *Dans un monde de plus en plus fragmenté et polarisé, Le Verbe médias s’engage à bâtir des ponts au service de la communion. Apprenez-en plus sur notre ligne éditoriale, qui prône un dialogue ouvert et la diversité d’expression, tout en cherchant l’unité dans la vérité et la charité. C’est pire d’année en année. Dès les premiers jours de novembre, des publicités nous annoncent les soldes du Vendredi fou, du pré-Vendredi fou et du pré-pré-Vendredi fou. Chaque compagnie tente de nous allécher avec ses rabais, de nous inciter à dépenser beaucoup et maintenant. Peut-être serez-vous tentés de faire des girl maths pour justifier vos

  • Rompre avec la culture du déchet

    Chaque jour, je vois mon bébé manger quelques bouchées de ce que je lui sers, puis jeter le reste au sol. Quel gaspillage !, me dis-je. Ça doit être ça que Dieu se dit en nous voyant exploiter toutes les ressources de la Terre pour finalement jeter au sol la majorité des choses qu’on possède. Le concept de « culture du déchet » développé par le pape François dans Laudato Si’ résonne fort en moi. Quand je regarde autour de moi, quand je me regarde, j’avoue que la durabilité n’est pas un réflexe que nous avons collectivement. Dans un évènement, on va utiliser des ustensiles

  • Les saints de l’ère numérique

    Difficile pour moi d’imaginer un saint avec un cellulaire à la main. Encore plus difficile de penser que notre époque – bien que baignée dans un environnement toujours plus numérique – ne génèrera pas de saints. Les appareils technologiques qui nous entourent sont un vrai obstacle à notre sanctification. Ils nous détournent de notre vocation, nous privant souvent du temps, du silence et de la disposition intérieure nécessaire à une relation authentique avec Dieu et avec notre prochain. Or, faciliter notre voie vers la sainteté, c’est exactement l’objectif de la compagnie américaine Saintmaker. Elle propose des planificateurs permettant aux fidèles catholiques

  • Grandeurs et misères des menstruations

    *Dans un monde de plus en plus fragmenté et polarisé, Le Verbe médias s’engage à bâtir des ponts au service de la communion. Apprenez-en plus sur notre ligne éditoriale, qui prône un dialogue ouvert et la diversité d’expression, tout en cherchant l’unité dans la vérité et la charité. Les règles. Une semaine de saignements, de crampes et de fatigue. Je parle pour moi. Pour d’autres, c’est une semaine de douleurs intenses. « Pires qu’une appendicite, et j’en ai déjà faite une », me disait une amie au secondaire. Une semaine de draps tachés, tellement les menstruations sont abondantes. Une semaine d’humeur changeante,

  • calendriers

    Pour des calendriers de l’avent… chrétiens

    Je n’avais même pas encore fini de manger les bonbons d’Halloween de mes enfants que déjà les magasins me sommaient de leur acheter des calendriers de l’avent bourrés de chocolat de qualité médiocre. J’aurais choisi celui de Marilou de Trois fois par jour pour satisfaire mon désir de raffinement, mais j’ai appris aujourd’hui qu’il est déjà en rupture de stock. Remarquez, les options ne manquent pas : Lindt, Laura Secord, Godiva, Chocolats Favoris… tous les marchands de sucreries ont bien compris qu’il y avait de l’argent à faire avec les calendriers de l’avent. Et ce n’est pas qu’eux. On trouve de nos jours

  • sagefemme

    Celles qui font naitre des mères : l’accouchement avec sagefemme au Québec

    Accoucher à l’extérieur d’un hôpital demeure un choix marginal au Québec. Pourtant, les douze maisons de naissance présentes sur le territoire peinent à répondre à la demande, toujours croissante, pour des suivis de grossesse avec une sagefemme. Cet engouement, discret mais certain, n’a rien de fortuit. Lumière sur cette profession vieille comme le monde et sur la relation unique qui unit les sagefemmes à celles qu’elles accompagnent. C’est un peu par hasard qu’Alixanne s’est retrouvée avec un suivi de sagefemme. Enceinte de son premier enfant à 21 ans, elle appelle à la maison de naissance pour obtenir un suivi de grossesse.

  • accouchement

    Accoucher seule comme Marie

    Enfantement autonome, accouchement non assisté, naissance libre, free birth… autant de termes pour qualifier les accouchements qui se déroulent à l’extérieur d’un centre hospitalier, sans l’assistance de personnel médical. Projet risqué selon certains, retour à des pratiques dépassées selon d’autres, l’accouchement non assisté est un projet longuement réfléchi et préparé pour les parents qui font ce choix. Le désir d’enfanter naturellement, librement, par soi-même est généralement ancré dans une vision positive de l’accouchement comme un évènement normal, naturel, un geste physiologique qui ne nécessite pas — ou pas d’emblée du moins — d’intervention, ni même de surveillance médicale. Difficile d’évaluer l’ampleur

  • femme-ordinateur-travail

    Imposez vos règles au boulot

    Est-il possible d’aménager des horaires de travail plus respectueux des cycles féminins? La philosophe française Marianne Durano pense que oui. Dans son récent essai Mon corps ne vous appartient pas, la jeune auteure formule une proposition ambitieuse: «Laisser une plus grande marge de manœuvre aux femmes dans l’organisation de leur temps de travail» (p. 104). Deux sexes, deux temporalités Respecter la temporalité féminine, c’est à la fois permettre aux travailleuses de vivre pleinement leur maternité et donner une chance aux mères de mieux intégrer le marché du travail. Voilà la conciliation travail-famille pensée dans une perspective globale. Plus largement, respecter la

  • Photo: Jenna Norman (unsplash - CC).

    Appeler une femme une femme

    *Dans un monde de plus en plus fragmenté et polarisé, Le Verbe médias s’engage à bâtir des ponts au service de la communion. Apprenez-en plus sur notre ligne éditoriale, qui prône un dialogue ouvert et la diversité d’expression, tout en cherchant l’unité dans la vérité et la charité. L’introduction du dernier livre d’Ingrid Bayot, Le quatrième trimestre de la grossesse, s’ouvre sur un avertissement. L’auteure annonce d’entrée de jeu que « ce livre va surtout parler d’elles, les femmes. » Une telle précision est nécessaire car nous vivons « [à] une époque où il est politiquement correct de ne plus parler des différences sexuelles car elles

  • Photo: Pixabay (CC)

    La complémentarité est-elle sexiste?

    *** Attention, ce texte à saveur ironique présente une vision idéalisée de la maternité. Un lecteur avisé saura distinguer le réel de l’exagération. *** C’est aujourd’hui la parution du livre Maternité, la face cachée du sexisme de Marilyse Hamelin. Je prévois me le procurer dès cet après-midi pour en faire la lecture. D’ici là, je dois admettre que je suis en accord avec l’essence de son propos : oui, la parentalité, c’est inégalitaire. Encore en 2017, après tant de mesures politiques, d’efforts pour changer la société et la culture, la parentalité regorge d’inégalités. C’est vrai, pensons-y. Les hommes ne pourront jamais

  • Photo: Fotolia

    Même en accouchant…

    Lors de sa première visite à notre domicile, ma sagefemme me demande : « Ariane, la croix que tu portes au cou, c’est pourquoi? » Mon mari et moi nous échangeons un regard : « Ben… on est catholiques » dis-je en pointant le crucifix accroché au mur dans notre cuisine. Notre sagefemme, qui est chrétienne orthodoxe, nous avoue que ce n’est pas fréquent. « C’est un honneur pour moi d’accompagner une femme catholique, nous avons tellement en commun ! » Et c’est ainsi que notre suivi sagefemme a pris un tournant inattendu. Les conseils d’une femme sage Plus tard lors de cette rencontre, elle aborde la question de

  • Photo: Drapeau de l'Université Laval (à Québec), Wikimédia- CC

    Cachez cet aigle que je ne saurais voir

    Jeudi dernier, l’Université Laval lançait sa campagne de financement avec une publicité où l’on voit un alérion, oiseau emblème de l’institution, rattaché aux lettres « UL » par des lignes aux couleurs que les habitants de la Ville de Québec connaissent bien : rouge et or. Samedi, cette image a circulé dans les médias sociaux aux côtés d’une photo du pavillon de l’Allemagne nazie érigé à Paris pour l’Exposition universelle de 1937. Le lendemain, dimanche, les responsables de la campagne annonçaient que la publicité serait modifiée et offrait ses excuses à ceux qui auraient pu être offusqués par l’ancienne version. Tempête dans un

  • Photo: Fotolia

    Carême et cure détox

    Encore cette année, je vois certains de mes amis athées faire le carême, ou plutôt s’imposer diverses privations pendant les quarante jours précédant Pâques. L’une s’empêche de manger des sucreries, son péché mignon, alors que l’autre en profite pour amoindrir son addiction à la caféine. L’un se maintient sobre, l’autre arrête de fumer. Quelques commentaires sur cette pratique. Je dois dire d’emblée que j’ai beaucoup de respect pour ces amis. Ils sont le signe vivant que nos traditions chrétiennes se perpétuent dans la culture populaire d’aujourd’hui. Il n’est pas toujours facile de préserver l’héritage religieux de notre famille, de notre

  • Photo: Fotolia

    Une croyante peut-elle étudier les sciences humaines?

    J’assistais récemment à la première séance du cinquième cours de méthodologie que je fais depuis mon entrée au Cégep. Je ne sais pas si c’est parce qu’on remet souvent en question la scientificité des sciences humaines qu’elles ressentent autant le besoin de s’attarder sur la méthodologie de leurs recherches. Six années d’études plus tard, me voici à la maitrise et j’ai pourtant l’impression qu’on me sert la même soupe réchauffée: méthode scientifique, étude systématique, empirisme, positivisme, démarche hypothéticodéductive, etc. Ceci n’est pas une science Toujours est-il qu’on m’a encore expliqué ce qu’est la science et, surtout, ce qu’elle n’est pas.

  • Photo: Fotolia

    À la défense des maisons bien remplies

    Le journal Le Soleil d’hier publiait un « Manifeste pour une maison libre », témoignage d’un homme vivant dans un grand loft vide au cœur du Vieux-Québec – archétype de l’homme postmoderne, dont la liberté déliée peut bien plaire à nos médias et nos élites. L’homme explique comment sa simplicité volontaire – au reste assez sélective et bourgeoise – a affecté son mode de vie et l’aménagement de son logement. Il n’a pas de four, ni de frigo; il dort sur un matelas gonflable; un morceau de bois et quelques coussins lui font office de table et de chaises. Mais il fait

Abonnez-vous gratuitement

6 numéros + 2 numéros spéciaux par année

Je veux m'abonner