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Alex La Salle
Alex La Salle

Alex La Salle

Alex La Salle a étudié en philosophie, en théologie et détient une maîtrise en études françaises. Il travaille en pastorale.

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  • Photo: Wikimedia - CC (Taxiarchos228)

    Le jugement de la Cour supprime

    Il supprime quoi? Les dernières traces institutionnelles d’une des plus nobles traditions intellectuelles de l’Occident. Cette tradition concevait les rapports de l’Église et de l’État sous l’angle de l’autonomie respective des sphères politique et religieuse en même temps que sous celui de leur collaboration nécessaire, pour le bien intégral des personnes et des peuples [1]. En empêchant les instances municipales d’invoquer l’ordre divin et d’appeler la bénédiction du Très-Haut sur les affaires de la cité (2), les juges du plus haut tribunal du pays creusent un peu plus le fossé qui sépare les pouvoirs spirituel et temporel, et risque en

  • Photo: Fotolia

    L’islam en trois mots

    Dans un article précédent (1), nous avons renoncé à trouver une définition de l’islam émanant d’une autorité magistérielle reconnue comme unique véritable dépositaire de la révélation coranique, attendu qu’une telle instance n’existe pas dans le monde musulman. Nous avons subséquemment résolu, à l’instar de R. Brague et avec lui pour guide (2), de réorienter un temps notre travail. Ainsi, plutôt que de chercher à répondre immédiatement à la question « Qu’est-ce que le vrai islam? », essaierons-nous d’abord de « faire prendre conscience de la largeur de l’éventail sémantique que recouvre l’expression ‘‘vrai islam’’ (3) », car, force est de le constater, l’expression peut

  • Photo: fotolia

    Le beau métier de tueur en Syrie

    Le 15 mars dernier, les médias nous signalaient que le conflit syrien entrait dans sa cinquième année. Ce qui dans la foulée du « printemps arabe » avait démarré comme une révolte populaire contre le régime dictatorial de Bachar el-Assad s’est mué, quatre ans plus tard, en une énième guerre du Moyen-Orient où cette fois les pays occidentaux essaient de ne pas trop s’embourber, en espérant que leurs alliés régionaux (Arabie Saoudite, Qatar, Turquie) pourront faire le gros du travail au sol. Si personne aujourd’hui ne voit la fin à court terme du conflit, il n’en était pas ainsi en 2011 et

  • Photo: Pixabay (ArmyAmber - CC)

    Qu’est-ce que le vrai islam?

    Qu’est-ce que le vrai islam? C’est la question qui nous vient légitimement à l’esprit quand on entend dire, d’un côté, que le projet conquérant et meurtrier des islamistes n’a rien à voir avec la religion musulmane (1), puis, de l’autre, que c’est pour défendre et répandre l’islam qu’on terrorise, qu’on assassine, qu’on décapite. Qu’est-ce que le vrai islam? C’est aussi la question qu’il faut impérativement se poser si l’on veut, par égard pour toutes les personnes de culture ou de religion musulmane horrifiées aussi bien que n’importe qui par l’innommable horreur des massacres djihadistes, opérer une distinction entre vrai et

  • Pas d’amalgame avec l’islam

    Les événements de janvier, à Paris, nous ont tous bouleversés. Après un instant de silence, une impressionnante quantité d’analyses et de commentaires a déferlé, nous servant le drame à toutes les sauces, sur toutes les plateformes et sur tous les plateaux. Après un nécessaire moment de recueillement, après avoir fait un pas de recul qui permet de regarder les faits sans se laisser emporter par l’émotion, Le Verbe publie ici la première partie d’une réflexion d’Alex La Salle sur l’islam et son rapport à l’Occident. Le soir du 9 janvier 2015, alors que la France n’était pas encore sortie de

  • Photo: Creative commons (Pixabay)

    Pour faire le pont

    Pour faire le pont entre le passé et le présent, le nom de Champlain est irremplaçable. Pourtant, le gouvernement fédéral prévoit changer le nom du pont Champlain en le renommant pont Maurice-Richard.   La difficulté d’être, la difficulté d’être à nos propres yeux, c’est-à-dire d’exister pour nous-mêmes au plan symbolique et d’apparaître à l’horizon de notre propre conscience nationale – la conscience collective québécoise – ; puis la difficulté subséquente de retenir notre propre attention et de nous reconnaître nous-mêmes, à travers notre histoire, notre littérature, notre patrimoine matériel comme pôle d’humanité, de signification et de valeur méritant que nous

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