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  • Photo: Jeffrey Déragon

    Le monde carcéral : un univers parallèle

    Afin de nous aider à mieux saisir la complexité du monde étrange des prisons où les lourdes portes métalliques peuvent tout à la fois se refermer et s’ouvrir sur le temps, Le Verbe a rencontré une experte qui consacre sa science aux hommes et aux femmes qui y vivent. Prison. Ce petit mot de six lettres fait froid dans le dos. Tellement, que nous n’aimons pas beaucoup en parler. Dans notre imaginaire, ce vocable désigne ce lieu terrestre où l’enfer s’est incarné. Un enfer froid, sans amour, sans espoir, sans lois. Bien que certains observateurs souhaitent qu’il en soit ainsi,

  • Au nord du 55e parallèle

    [Texte original paru dans le numéro d’avril-mai-juin de la revue Le Verbe] Larguée dans le Nord durant quelques semaines l’automne dernier pour un stage en santé publique, Pascale Bélanger en a profité pour visiter la communauté catholique de Kuujjuaq. Un récit empreint de rencontres simples, de découvertes culturelles et d’élans missionnaires. Je les ai rencontrés par un dimanche matin d’octobre. On m’avait dit que, dans la chapelle jaune, une petite cabane simplissime dans un paysage tout aussi dénudé, se retrouvait la communauté catholique de Kuujjuaq pour la célébration dominicale. Dès mon entrée à l’intérieur de ladite chapelle, une femme menue,

  • Photo: Sarah-Christine Bourihane.

    Chrétiens d’Algérie: le retour aux sources

    [Ce texte a paru dans sa version originale dans le numéro de printemps 2016 de notre revue papier.] Béjaïa est une ville de 200 000 habitants qui se situe à 180 km à l’est d’Alger, à flanc de montagnes et en bordure de mer. J’y cherche désespérément la communauté catholique du 10, rue Boudjadi. Mais, ici, Google Maps n’a rien répertorié et il n’existe pas de carte de la ville. J’arpente les rues, je demande l’aide des passants, et chacun me dirige vers un endroit différent. On me renvoie même à une ancienne église transformée en mosquée. Je le constate, à Béjaïa, tout le monde

  • Ephatta: réseau d’hospitalité

    Premier site d’hospitalité chrétienne à travers le monde, Ephatta Hospitality met en relation des personnes qui cherchent un hébergement temporaire avec d’autres personnes qui sont prêtes à les accueillir. «Ephatta», qui signifie «Ouvre-toi» en araméen, est un terme employé par Jésus lors de la guérison d’un sourd-muet (Mc 7,34). Question de remettre le partage et l’hospitalité du chrétien au centre de nos voyages, qu’il s’agisse de pèlerinages, de rassemblements, de déplacements professionnels ou de vacances, Ephatta veut changer nos habitudes de voyage en nous donnant la possibilité de séjourner chez l’habitant. Il nous invite à découvrir les habitudes de vie locales

  • Semer l’espérance

    La Fraternité Saint-Alphonse, à Beauport, accueille et héberge des alcooliques et toxicomanes depuis plus de 20 ans. Le journaliste Jeffrey Déragon a rencontré le père André Morency qui y œuvre quotidiennement.

  • Jeune mère réfugiée syrienne qui mendie dans les rues d'Istanbul. Photo: ©Anne-Laure Gatin

    Réfugiés ou clandestins ?

    Un reportage d’Anne-Laure Gatin Le rendez-vous est pris ce matin avec Mgr Yakan, cofondateur de l’association Kader chargée d’aider les réfugiés irakiens exilés en Turquie. Escortée par une jeune femme chargée de l’accueil des réfugiés, je me dirige vers le bureau de l’évêque. Le sourire et l’accueil chaleureux de Mgr Yakan mettent immédiatement ses visiteurs à l’aise. Cet homme d’Église, à l’instar de ses autres confrères d’Orient, exerce, en plus de son ministère, un rôle de manager. La discussion s’oriente naturellement vers le sujet des réfugiés pris en charge par l’association. Le premier problème, comme le souligne Mgr Yakan, provient

  • Fadi (à droite) entouré de jeunes réfugiés de l’aumônerie. © Anne-Laure Gatin

    Bagdad – Istanbul (récits de réfugiés)

    Un reportage d’Anne-Laure Gatin Ce dimanche matin à Istanbul, la communauté chaldéenne se rassemble à la cathédrale du Saint-Esprit pour la messe dominicale. La cathédrale est pleine et la ferveur des fidèles est palpable. Le service se déroule en syriaque, cette langue dérivée de l’Araméen parlé par le Christ lui-même. Ces descendants des premiers chrétiens sont en exil pour la plupart. À l’issue de la messe, quelques-uns d’entre eux ont accepté de nous confier leur histoire. Le parvis de l’église est humide des premières pluies automnales. Les fidèles sont rassemblés en petits groupes ; les rires et les sourires illuminent cette

  • Photo: Collection Valérie Laflamme

    Nitassinan / conquis par le territoire

    Quelles sont nos relations avec les peuples autochtones? Entre un multiculturalisme qui cloisonne et exacerbe les différences et un interculturalisme qui sème la confusion dans un relativisme désolant, y a-t-il un espace pour une rencontre sincère et constructive? Un groupe d’étudiants d’un collège de la région de Québec, accompagnés de leur animatrice de pasto ont tenté l’expérience ce printemps. Un récit de Valérie Laflamme. J’ai déjà gouté à l’air pétillant du golfe et à l’odeur apaisante des sapins. Cette fois-là, nous étions allés jusqu’au bout de la route, en passant près de villages aux noms exotiques : Pessamit, Uashat, Maliotenam. Nous avions

  • Photo: Carl Hêtu © - CNEWA

    Chrétiens d’Orient réfugiés: l’urgence de réagir

    À cette heure, le compte des chrétiens exilés, mutilés et tués dans les pays d’Orient continue d’augmenter. Des organismes comme CNEWA (Association catholique d’aide à l’Orient) ont la mission de leur venir en aide. Mais ils ne peuvent eux-mêmes l’accomplir sans notre soutien. Il y a un mois, Le Verbe publiait un photoreportage en collaboration avec cette agence d’aide. Aujourd’hui plus que jamais, des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants attendent notre réponse à leur cri de détresse. Le drame en chiffres « Depuis 1948, la population chrétienne dans les territoires palestiniens n’a cessé de baisser, passant de 20% à seulement

  • maisonrevivre

    Remonter (lentement) vers la lumière

    En 1978, Colette Samson fonde la Maison Revivre. À l’époque, il existe très peu de ressources à Québec pour les sans-abris. Provenant d’un milieu aisé de la Rive-Sud, aucunement destinée à travailler auprès des plus démunis, madame Samson leur consacrera pourtant les 13 années qui suivront la mort de son mari. «C’est une grande croyante en Dieu, cette dame-là. C’est ce qui fait l’originalité de cette œuvre. Dans sa foi, dans sa prière, elle dit à Dieu: “Ça n’a pas de bon sens, la vie que je mène: jouer au bridge, prendre le thé, attendre que le temps passe. Il me

  • Oeuvre: Gabriel Lapointe

    La spiritualité éclatée

    Il est bien fini, le temps où les questions existentielles de nos ancêtres québécois, immanquablement, trouvaient réponse dans le Petit catéchisme. Aujourd’hui, les chercheurs de sens ont le choix. Beaucoup de choix! Trop? Devant cette offre qui souvent dépasse la demande, l’Église catholique n’est plus qu’un des multiples pourvoyeurs de sens. Cette réalité a changé radicalement la relation qu’elle entretenait avec les Québécois. Ces derniers, même s’ils se définissent majoritairement comme catholiques (59 %), ont délaissé en masse la pratique régulière. Ainsi, ils ne sont que 7 % à assister à l’eucharistie une fois par semaine. On calcule que 11

  • Photo: Jeffrey Déragon

    Les derniers moines bénédictins d’Écosse

    Des deux côtés du wagon, des centaines de taches blanches éparpillées au milieu de contrées vertes défilent sous les yeux fatigués des quelques passagers qui se rendent à Aberdeen en cette fin d’après-midi. Le train file à vive allure dans les terres du comté de Moray, où l’on compte depuis toujours deux fois plus de moutons que d’êtres humains. Récit de mon séjour à l’abbaye Pluscarden. À Pluscarden, je trouverai vingt hommes, dont l’âge va de 35 à 80 ans. Certains sont diplômés de l’université, d’autres étaient travailleurs. Tous ont eu ce désir, cet appel, à un moment ou à

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