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  • Photo: Rue Ontario, Montréal (Wikimedia - CC).

    D#4/ L’humilité et la société du risque

    D#4/ Discernement. Le discernement, cela signifie faire la part des choses. C’est faire preuve de perspective. La grande mésentente de notre époque porte sur la confusion à propos des mots. Ce face à quoi il faut faire preuve de discernement, et de toute urgence, c’est la pensée. Ce sont les mots. Éviter la confusion sur le sens des mots, c’est le premier pas vers une société meilleure. * Il y a quelque chose d’abominable dans les images montrées inlassablement sur les petits écrans depuis avril, lors des bulletins d’information. S’il s’agissait seulement de ces imbuvables vox populi. Abominable, oui, et ce malgré

  • Photo: Pixabay - CCPhoto: Pixabay - CC

    Faire du neuf avec du vieux

    Depuis des décennies, le traitement médiatique de l’Église se résume souvent à la considérer sous la grille d’analyse politique opposant le conservatisme au progressisme. L’Église est-elle donc progressiste ou conservatrice ? L’erreur des myriades de réponses se trouve dans un déficit critique devant la question elle-même. Elle n’est pas nécessairement un ou l’autre. Elle peut être les deux à la fois, en autant que les éléments idéologiques de chacun des camps soient purifiés. Selon moi, la réponse la plus juste à cette disjonction construite est qu’un vrai conservateur ne peut qu’être pour le progrès et que le vrai partisan du

  • 100 ans100 ans

    Le 4e secret de Fatima !

    Fatima a 100 ans aujourd’hui. 100 ans exactement que la Vierge Marie est apparue pour la première fois aux trois petits pastoureaux. 100 ans qui ne sont pas de trop pour assimiler le message à contrecourant qui leur a été confié. Pour célébrer, Le Verbe a publié un dossier spécial dans son dernier numéro. Mais pour fêter aujourd’hui (car nous ne fêtons jamais assez), faisons mémoire du message central de la Vierge. Dans son explication théologique du troisième secret, le cardinal Joseph Ratzinger nous l’explique : « La parole-clé est un triple cri : « Pénitence, Pénitence, Pénitence ! » Il nous revient

  • Le baiser, Gustav KlimtLe baiser, Gustav Klimt

    Du sexe aux « proportions bibliques »

    Les lectures spirituelles du Cantique des cantiques sont nombreuses dans l’histoire de l’Église et constituent une véritable richesse. Qu’on pense à saint Bernard, saint Jean de la Croix ou Paul Claudel, tous ont interprété ce texte unique dans la Bible comme un dialogue de Dieu avec l’âme. Or, ces interprétations, aussi belles et riches soient-elles, ont parfois terni le sens premier et évident du Cantique: il s’agit d’un véritable poème d’amour entre deux époux, une célébration du corps et de l’éros! Les deux lectures se nourrissent en fait, puisque dans l’amour humain se révèle l’amour de Dieu et que l’on

  • Photo: Foundry (Pixabay -CC)Photo: Foundry (Pixabay -CC)

    Se « salir les mains » sans vendre son âme

    À l’occasion de Pâques, Denise Bombardier publiait une chronique sur « une Église en déroute » dans laquelle elle exposait ce qu’elle considère être une perte pour l’ensemble de la société québécoise. En effet, de son point de vue, l’identité culturelle du Québec étant intimement liée à la foi catholique, le déclin de l’Église devrait inquiéter et questionner ceux qui sont attachés à l’identité québécoise. Devant l’ouverture de cette école de pensée dite « conservatrice » au patrimoine culturel de l’Église au Québec, certains chrétiens y ont vu une récupération idéologique et politique « dangereuse » dont il faudrait, à tout le moins, se méfier. Sommes-nous

  • retraiteretraite

    Régime de bananes: comment fructifient nos RÉER?

    La vieillesse et la retraite sont, dans nos sociétés occidentales, deux concepts foncièrement imbriqués. Les inquiétudes des travailleurs quant à leur retraite sont ravivées de manière cyclique par les «rationalisations» dans les secteurs public et privé. L’allongement de l’espérance de vie n’est pas étranger à ces réajustements proposés ou imposés par les employeurs et par l’État. Mais au-delà de ces enjeux surgissent trop peu souvent les questions éthiques en matière d’investissement. Que sait-on vraiment du chemin parcouru par nos épargnes pour en arriver à nous assurer un âge d’or? Pis encore, se pourrait-il que notre quête effrénée d’autonomie financière creuse

  • Photo: Brenkee (Pixabay)Photo: Brenkee (Pixabay)

    D#3/ L’autonomie face à la bureaucratie

    D#3/ Discernement. Le discernement, cela signifie faire la part des choses. C’est faire preuve de perspective. La grande mésentente de notre époque porte sur la confusion à propos des mots. Ce face à quoi il faut faire preuve de discernement, et de toute urgence, c’est la pensée. Ce sont les mots. Éviter la confusion sur le sens des mots, c’est le premier pas vers une société meilleure. * Si vous sentez que vous êtes particulièrement dociles au boulot, pas de soucis; c’est normal. Nous tendons instinctivement vers le conformisme. Peur du rejet. Désir de bien faire également. Il apparait néanmoins que le

  • RésurrectionRésurrection

    Jésus Christ est-il vraiment ressuscité?

    En cette journée de Pâques, nous publions un entretien avec notre chroniqueur Simon Lessard sur la résurrection du Christ, un évènement au retentissement historique sans précédent. Le Verbe : Chaque année, lorsque la fête de Pâques revient, les mêmes interrogations remontent à notre esprit. Pâques, pour les chrétiens, c’est la fête de la résurrection de Jésus Christ. Mais voilà que cette résurrection est avant tout proclamée par les croyants comme un fait historique, à la manière d’une grande victoire militaire ou une grande découverte scientifique, par exemple. Simon Lessard : Tout à fait. L’apôtre Paul martelait d’ailleurs que : « Si le Christ

  • Dieu est mortDieu est mort

    Dieu est mort !

    Dans toutes les églises catholiques du monde, la liturgie commémore au Vendredi saint la Passion et la mort de Jésus. Jésus-Christ, Dieu lui-même, meurt en ce jour. En 1882, c’est dans une visée toute autre que le philosophe allemand Friedrich Nietzsche proclamera aussi la mort de Dieu dans Le Gai savoir : « Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consolerons-nous, nous, les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau » (Livre troisième, 125). À sa suite, nombreux

  • Photo: Vue aérienne du camp de réfugiés Zaatari (Jordanie) - Wikimedia - CCPhoto: Vue aérienne du camp de réfugiés Zaatari (Jordanie) - Wikimedia - CC

    Chrétiens d’Orient: entre despotisme et islamisme

    [NDLR Texte d’abord paru dans la revue Le Verbe du printemps 2017] Les évènements qui secouent présentement le Moyen-Orient ont mis au jour, dans les médias, une réalité auparavant occultée et qu’il est dorénavant convenu d’appeler les chrétiens d’Orient. Regard sur la complexe situation de nos frères et sœurs qui foulent toujours la terre des premiers disciples du Christ. Malgré la variété des affiliations des chrétiens d’Orient et la multitude d’Églises qui cohabitent dans cette région du monde, ces derniers sont souvent présentés comme une réalité homogène. Aux prises avec le défi de la survivance, ils font face au contexte suivant: l’échec

  • Photo: Pexels (Pixabay)Photo: Pexels (Pixabay)

    Église, mœurs et médias: incompatibilité ou malentendu?

    On croirait parfois que l’Église, par peur de choquer, se retient d’aborder de front la délicate question des mœurs. C’est probablement qu’elle saisit trop bien l’émoi et le retentissement que certaines de ses positions, trop en contradiction avec la pensée dominante actuelle, peuvent causer. On se rappelle tous la polémique entourant le cardinal Ouellet avant son départ pour Rome ! La semaine dernière, j’étais l’invité de l’émission La vie des idées à Radio VM. Animée par le très volubile Mathieu Bock-Côté, cette émission vise à « prendre le temps de penser, et prendre son temps pour penser politique, histoire, philosophie, religion

  • Photo: Ewa Faryaszewska (1920-1944) — Musée de Varsovie, Domaine public.Photo: Ewa Faryaszewska (1920-1944) — Musée de Varsovie, Domaine public.

    Les racines de « l’humanisme misanthrope »

    Au milieu de la nuit de la Seconde Guerre mondiale, alors que les bombes défiguraient l’Europe, le théologien jésuite Henri de Lubac participa à sa manière à la Résistance, en essayant de comprendre la folie des hommes par la réflexion. Le fruit de cet effort fut publié sous le titre de Drame de l’humanisme athée, en 1943, sous l’Occupation allemande. Dans cette œuvre, de Lubac se livre à une riche analyse des sources de l’athéisme moderne, qui peut aujourd’hui encore nous être utile, alors que ce phénomène est toujours plus présent dans la société occidentale. Ainsi, selon de Lubac, sous

  • Georges de La Tour, saint Joseph charpentier, autour de 1645 (Wikimedia - CC)Georges de La Tour, saint Joseph charpentier, autour de 1645 (Wikimedia - CC)

    Joseph, deux fois notre père

    Ô Joseph, deux fois notre père ! Protecteur de l’Église et Patron du Canada. Âme silencieuse et humble, docile au Verbe de Dieu.   Premier martyr de ton Fils, Frappé dans ton honneur d’homme par sa Venue incongrue. Dans la solitude et l’incompréhension, tu précèdes les fidèles, les guidant dans le crépuscule de la Nuit obscure.   Prémice de la foi, ton âme, tel un champs rêche labouré par la charrue et la bêche, fut sillonnée de doutes et d’amertumes. Pour son Œuvre de Salut, Dieu voila à ton sens son immense dessein.   En proie aux combats virils de

  • Photo: PixabayPhoto: Pixabay

    D#2/ L’originalité et la vulgarité

    D#2/ Discernement. Le discernement, cela signifie faire la part des choses. C’est faire preuve de perspective. La grande mésentente de notre époque porte sur la confusion à propos des mots. Ce face à quoi il faut faire preuve de discernement, et de toute urgence, c’est la pensée. Ce sont les mots. Éviter la confusion sur le sens des mots, c’est le premier pas vers une société meilleure. * L’humoriste vedette annonce que son prochain spectacle sera plus cru. Son homologue explique que son discours féministe sera plus puissant si elle sacre stratégiquement plutôt que de dire « Je m’en fiche. »

  • Photo: Loup-William ThébergePhoto: Loup-William Théberge

    Le retour du Crucifié

    Je dois dire que le retour du crucifix à l’hôpital du Saint-Sacrement ne suscite en moi aucun émoi particulier. Comme n’est guère parvenu à modifier mon humeur son retrait, quand j’en ai appris la nouvelle il y a une semaine. J’ai trouvé idiot qu’on l’enlève, je ne me plaindrai donc pas qu’on le remette. Mais dans l’état actuel des choses, alors que s’approfondissent chez nous la déliquescence sociale, la déroute intellectuelle et l’aliénation spirituelle, qu’il soit ou non suspendu au mur de l’hôpital ne me fait ni chaud ni froid. La seule chose peut-être qui, à l’extrême rigueur, me trouble

  • Pour une Bethléem ouverte

    Un texte de Sara Elizabeth Cifuentes Ortiz Dans le documentaire Open Bethlehem, la cinéaste Leila Sansour montre de quelle façon son retour en Palestine en 2003, a réveillé en elle la nostalgie, les espoirs et le courage de mener une lutte mondiale pour ne pas laisser mourir l’héritage historique, religieux et culturel de Bethléem. Après 18 ans d’absence, Sansour, qui est née à Moscou et a grandi à Bethléem, y est retournée, fermement décidée à montrer au monde ce qu’il y a derrière le mur construit par Israël sur le territoire palestinien. Quand elle était fillette, Leila avait dans son

  • Illustration: Léa Robitaille/Le VerbeIllustration: Léa Robitaille/Le Verbe

    Idéologie, quand tu nous tiens…

    Depuis quelque temps déjà, on entend ici et là dans le débat public le mot « idéologique » employé comme une accusation, comme une manière de discréditer l’opinion de quelqu’un sous prétexte qu’il ne ferait qu’appliquer un credo quelconque. Bien que je trouve que l’idéologie a le dos large ces temps-ci, il n’en demeure pas moins qu’elle représente effectivement un risque, spécialement pour nous Québécois, qui avons hérité, de notre culture française, ce gout naturel pour les idées. C’est ce qu’a démontré récemment un excellent reportage de Radio-Canada qui a décrit le climat de censure qui règne dans certaines de nos universités.

  • Photo: Michael Gaida (Pixabay)Photo: Michael Gaida (Pixabay)

    D#1/ Le citoyen et le client

    D#1/ Discernement. Le discernement, cela signifie faire la part des choses. C’est faire preuve de perspective. La grande mésentente de notre époque porte sur la confusion à propos des mots. Ce face à quoi il faut faire preuve de discernement, et de toute urgence, c’est la pensée. Ce sont les mots. Éviter la confusion sur le sens des mots, c’est le premier pas vers une société meilleure. * Dans le domaine académique où j’œuvre, il est maintenant la norme d’entendre parler de clientèle, non pas d’élèves. Actuellement, la baisse de la « clientèle » dans les institutions d’éducation supérieure semble inquiéter davantage que l’effondrement de

  • Vigile du 30 janvier 2017 en soutien à la communauté musulmane de Québec (photo: James Langlois).Vigile du 30 janvier 2017 en soutien à la communauté musulmane de Québec (photo: James Langlois).

    La crise de l’homme moderne face au libéralisme

    Un texte d’Olivier Pelletier L’attentat du 29 janvier dernier à la grande mosquée de Québec a soulevé de nombreuses questions. Olivier Pelletier a tenu à interroger les aspects relativistes et individualistes caractéristiques du libéralisme ambiant afin de dégager une réflexion sur les racines profondes du drame. 1. La crise Nous vivons une crise. Qu’est-ce à dire ? La formule banale est répétée à l’envi, de telle sorte qu’on en oublie trop souvent le sens. Le mot « crise » vient du grec ancien krísis (κρίσις) qui signifie « décision » ou « jugement ». La crise est donc un moment où une décision s’impose, où il faut

  • Photo: Passant en Égypte (Fotolia)Photo: Passant en Égypte (Fotolia)

    Honte de quoi ?

    Le Caire, Égypte. 6h50 du matin. La cafetière est sur le rond, je me prépare à célébrer la messe avec le prêtre et l’autre séminariste avec qui je suis en mission. J’ai l’idée d’aller voir mes courriels. Choc.  Ma sœur m’apprend qu’il y a eu une fusillade à la mosquée sur le chemin Sainte-Foy, dans le quartier de mon enfance… Je n’en crois pas mes yeux. Je vérifie sur un site de nouvelles. Ce n’est que trop vrai. Je fige. L’angoisse monte, la mort cerne mon âme, que s’est-il passé? Que faire devant un mal si gratuit ? Je me

  • Illustration: FotoliaIllustration: Fotolia

    Machiavel à l’Élysée

    Nicolas Sarkozy ne sera pas de la présidentielle française du printemps prochain. Il n’est pas moins utile de se pencher sur le type de personnage public qu’il a été…  J’ai récemment lu le dernier livre de Patrick Buisson, La cause du peuple : l’histoire interdite de la présidence Sarkozy. Bien que j’en recommanderais modérément la lecture au Québec (le livre est lourdement chargé d’anecdotes politiques françaises), il m’apparait être un ouvrage important pour l’implication future des catholiques en politique. Outre la rétrospective historique du quinquennat Sarkozy, ce livre nous permet de prendre un peu de hauteur par rapport à l’actualité, et

  • Photo: FotoliaPhoto: Fotolia

    La liberté sans éthique est liberticide

    Un texte de Steeve Lavoie* Dans de mon dernier article, je défendais l’importance de la culture religieuse comme moyen, entre autres, de combattre l’intégrisme religieux. Ici, je voudrais illustrer l’importance de l’autre volet du cours que je donne à mes étudiants du secondaire, à savoir l’éthique. Car elle aussi est prise à partie de nos jours… même si c’est de façon insidieuse. Qu’y a-t-il de pire, pour les assoiffés de liberté que nous sommes, que de faire ou de se faire faire la morale? Heureusement, on ne peut pas encore se faire faire l’éthique. (Ça viendra sans doute.) Car l’éthique,

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    Pharmacopée pour perfectionniste

    Dans l’armoire, classez-vous vos tasses selon leur couleur ? Dans votre portefeuille, ordonnez-vous vos billets de banque selon leur valeur ? Dans votre bibliothèque, est-ce que vos livres sont alignés du plus grand au plus petit ? Est-ce que le moindre commentaire vous concernant vous taraude l’esprit pendant plusieurs jours d’affilée ? Est-ce que votre lit est impeccable comme celui des soldats des Forces armées canadiennes ? Vos cheveux abritent-ils une quantité incroyable de bobby pins, qui servent à retenir la moindre mèche qui oserait s’esquiver de l’élastique ? Si vous avez répondu « oui » à plusieurs de ces questions, il y a de

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    La vie intellectuelle (pour les nuls)

    J’appartiens à une génération d’étudiants qui n’a pas connu de professeurs. Les maitres auxquels nous avons eu affaire exerçaient la fonction d’enseignant ; ils se définissaient d’abord comme des « passionnés » et se montraient dès lors moins soucieux de nous former, de nous donner une éducation solide et cohérente, que de nous « transmettre leur passion ». Ces professeurs que je n’ai pas eu la chance de rencontrer, je me fais un devoir de leur réserver une section de ma bibliothèque, où j’accumule précieusement leurs ouvrages, dans l’intention non seulement de les relire, mais encore de les léguer à mes enfants un jour. Parmi

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