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  • La société des prophètes disparus

    Il y a peu, quelqu’un commentait depuis la France, et par le truchement de Facebook, la deuxième partie de mon Dialogue avec Thierry-Dominique Humbrecht. En soi, qu’une publication du Verbe capte un instant l’attention d’un lecteur d’outre-Atlantique est une bonne nouvelle, car nous aimons bien, à la revue, que nos articles prennent le large. Mais c’est une apostrophe que m’a value mon travail et non des fleurs. Il me faut donc répondre aux critiques. Celles-ci se résument à trois choses : j’aurais fait montre d’arrogance en condamnant de façon indistincte tous les catholiques (de France) qui nous ont précédés et qui

  • Chansons terribles à la radio

    A terrible song on the radio, baby what else is new. We don’t deserve Love, Arcade Fire Les artistes, les musiciens en l’occurrence, génèrent-ils l’esprit du temps dans lequel ils vivent ou sont-ils les paratonnerres de celui-ci ? Un peu les deux à la fois pourrait-on dire. N’empêche que l’heure est à la déconstruction des illusions. Même si, sur le plan musical, le 20e et le 21e siècle n’ont cessé de proposer de nouveaux genres, les textes continuent de s’inscrire dans la postmodernité, dans la critique d’un monde qui, à certains égards, semble s’effondrer. Sombrent-ils pour autant toujours dans le

  • Photo: Guillaume MorinPhoto: Guillaume Morin

    Tabarnak: blasphème ou coup de génie?

    Présenté dans le cadre du Festival Montréal Complètement Cirque, le dernier spectacle du Cirque Alfonse s’intitule Tabarnak. Avant même que le spectacle ne commence, le titre semble donner le ton. Et lorsque l’on réalise que l’action se déroule dans le cœur d’une église devant un vitrail géant qui domine la scène avec des personnages en habits de curé, on se dit que la messe est dite! Cependant, dès le début de la performance, le spectateur est invité à réfléchir et il se pose la question suivante : pourquoi, en 2017, aller puiser dans le catholicisme l’inspiration nécessaire à la création d’un

  • Les Sanctuaires du fleuve: un parcours touristique divin!

    Cinq lieux de culture patrimoniaux, certains grandioses, d’autres plus sobres, sont proposés dans un parcours à la fois spirituel et culturel qui longe la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Le départ se fait dans le Vieux-Varennes, lieu de naissance de sainte Marguerite d’Youville. Son tombeau se trouve dans la chapelle funéraire située dans le croisillon du transept gauche de la basilique mineure Sainte-Anne-de-Varennes (1887). Plusieurs pièces uniques sont à découvrir: le tableau dit miraculeux de Sainte Anne, les onze statues dominant le chœur, la cloche noire (1693) provenant de la maison-mère des Sœurs de la charité de Montréal. À côté,

  • Couche jetable ou couche lavable?

    [Économie: du grec oiko (foyer, maison) et noria (gestion, administration). Vu comme cela, on réalise que l’on n’est pas très loin de l’écologie. D’après l’encyclique Laudato Si’ du pape François, l’écologie intégrale consiste d’ailleurs à cultiver toutes les dimensions de notre vie (économique, spirituelle, relationnelle, naturelle, etc.).] * L’arrivée du premier enfant est synonyme de nombreux apprentissages. L’un d’entre eux est le changement de couches! Mais quelle couche utiliser: lavable ou jetable? Petit horizon des différences entre ces couches, pour choisir en toute connaissance de cause. D’un point de vue économique, les couches lavables sont manifestement plus intéressantes que les couches jetables. En effet, il faut

  • Photo: Wikimedia/CCPhoto: Wikimedia/CC

    Le français, c’est du chinois?

    Un texte de Charles-Valentin de la Roche-Jagu Il faut jour et nuit se tenir sans sommeil / Pour que la parcelle de Verbe donnée / Soit préservée. Armand Robin, Le monde d’une voix De temps à autre, des voix s’élèvent pour chapitrer les Québécois sur le piètre usage qu’ils font de leur langue. Hier on blâmait le « joual », on blâme aujourd’hui le « franglais » et demain peut-être on blâmera l’anglo-américain tout court. De temps à autre s’élèvent d’autres voix pour répondre aux premières que les langues évoluent, que leur évolution n’est pas un appauvrissement et qu’en conséquence il n’y a pas lieu

  • Bouquinerie

    Les vacances estivales approchent à grands pas et il n’est pas rare que ce temps béni soit propice aux évasions littéraires… Voici donc quelques bouquins recensés dernièrement par notre collaborateur Alex La Salle dans la revue Le Verbe. * Les yeux grands ouverts Sous le titre Œil ouvert et cœur battant, l’écrivain François Cheng a regroupé deux discours publiés originellement en 2011 et réédités l’année dernière chez DDB. Le premier s’intitule «Comment envisager et dévisager la beauté?» et le second «Discours sur la vertu». Parler de beauté et de vertu à notre époque à quelque chose d’anachronique. Il y a des lustres

  • Photo: Erri De Luca (Wikimedia - CC)Photo: Erri De Luca (Wikimedia - CC)

    Les secrets de l’intimité

    « La nature exposée vient d’une écoute. C’est un récit théologique : si le monde et les créatures vivantes sont l’œuvre d’une divinité, tout récit l’est forcément ». C’est de cette manière surprenante que s’ouvre l’œuvre d’Erri De Luca : La nature exposée. L’auteur se dit agnostique. Italien d’origine, polyglotte, il lit la Bible en hébreu. Erri De Luca le reconnait : « Pour ma part, j’exclus l’intervention divine de mon expérience, pas de celle des autres. Avec le tutoiement des prières, des compassions, je ne peux m’adresser qu’à l’espèce humaine ». Une telle tension ne peut qu’attirer mon attention. J’ouvre le livre. Touché par la

  • Photo: Léa Robitaille / Le VerbePhoto: Léa Robitaille / Le Verbe

    À croquer sans culpabilité

    [Économie: du grec oiko (foyer, maison) et noria (gestion, administration). Vu comme cela, on réalise que l’on n’est pas très loin de l’écologie. D’après l’encyclique Laudato Si’ du pape François, l’écologie intégrale consiste d’ailleurs à cultiver toutes les dimensions de notre vie (économique, spirituelle, relationnelle, naturelle, etc.).] * C’est bientôt Pâques! Et qui dit Pâques dit chocolat. Si elle accompagne savoureusement de nombreux évènements, la consommation de chocolat n’est pas sans conséquences sur notre maison commune et sur ses habitants. Découvrez des cacaos dont l’amertume n’atteint pas le cœur. Le cacao biologique et équitable Le cacaoyer (Theobroma cacao) est originaire d’Amérique du Sud. Il a

  • (Wikimedia CC)(Wikimedia CC)

    Leçon d’autodéfense anti-maoïste

    La soledad nos enseña a ser intelectualmente más honestos, pero nos induce a ser intelectualmente menos corteses. La solitude nous apprend à être plus honnête intellectuellement, mais elle nous conduit à être intellectuellement moins courtois. Nicolás Gómez Dávila On se souvient de Simon Leys (1935-2014) pour ses pamphlets pleins d’une ironie féroce dirigés contre les inénarrables panégyristes du président Mao, espèce affligeante, aujourd’hui éteinte, qui peupla un temps les quartiers latins, les comités de rédaction et quantité d’autres cloaques idéologiques dangereusement idiotifiés par cinq décennies d’agit-prop marxiste-léniniste. Les amateurs d’émissions littéraires ou les dévoreurs d’archives télévisuelles glanées sur internet au

  • Crédit: Yan Breuleux. Image du film «Tempêtes». Gracieuseté de l'artiste.Crédit: Yan Breuleux. Image du film «Tempêtes». Gracieuseté de l'artiste.

    Évoquer la fin du monde

    Le Centre d’exposition Plein Sud (sis dans les murs du Cégep Édouard Montpetit de Longueuil) présente jusqu’au 8 avril prochain l’exposition collective Transmission (1). Celle-ci est commissariée par le professeur d’histoire de l’art et de cinéma Pierre Ranou dans le cadre des 50 ans de la fondation des Cégeps. La question de départ était la suivante : que sont devenus les diplômés du programme d’arts plastiques de cet établissement d’enseignement ? Le commissaire a sélectionné douze anciens étudiants de différentes cohortes qui sont aujourd’hui artistes professionnels. J’y suis allée faire un tour, car j’ai personnellement eu l’honneur d’être choisie, mais mon attention

  • Photo: tirée de Facebook (Samian)Photo: tirée de Facebook (Samian)

    Dans les yeux de Samian

    J’avais déjà entendu parler d’un jeune rappeur algonquin du nom de Samian. On m’avait dit que ce gars-là avait la foi. En fouinant un peu (bah quoi, c’est un peu ça mon job, non?), j’ai découvert qu’il avait aussi un sapristi d’œil photographique. Et peut-être même que ceci explique cela. J’ai fini par lui lâcher un coup de fil l’été dernier, question qu’il tire quelques clichés pour le dossier « Paroles autochtones » qu’on préparait au Verbe. Vous dire que je n’ai pas été déçu du résultat relève de l’euphémisme. Jugez-en par vous-mêmes. Cette rencontre avec Samian m’a permis aussi de découvrir

  • Alexandre Belliard (image tirée de Facebook)Alexandre Belliard (image tirée de Facebook)

    De la mémoire historique et de la poésie

    Il m’arrive de découvrir des artistes «en retard», c’est-à-dire, quelques années après qu’ils aient réalisé des œuvres intéressantes. Que voulez-vous! Celui que je vous présente aujourd’hui a commencé à rouler sa bosse en 2005, mais c’est surtout à partir de 2012 qu’il se fera mieux connaitre. Coup d’œil sur Alexandre Belliard. Dernièrement, c’est l’émission Nouveaux Regards sur l’histoire, sur les ondes de Radio VM, qui me tire de mon sommeil matinal. L’animateur interview Akos Verboczy, ce jeune immigré hongrois arrivé au Québec à l’âge de onze ans, qui a publié au début 2016 Rhapsodie québécoise : itinéraire d’un enfant de la

  • Truculente théologie sur le gras

    Si vous êtes comme moi, quand vous retournez à la maison familiale, votre ventre est alourdi par toute la nourriture que vous ingurgitez. On pourrait canoniser plusieurs mères et grand-mères parce qu’elles produisent à chaque fois un miracle de multiplication. Peu importe combien nous sommes autour de la table, il y a toujours trop à manger. Gutturale poésie Nous avons droit à une gamelle glorieuse si grasse qu’on pourrait s’en gargariser le gorgoton, et si grande qu’elle pourrait gaver même le géant Gargantua. M’en goinfrer me garantit d’être gêné par un gargouillis grotesque, tant que grouillera le gigot, le gésier

  • «Que soy era Immaculada Councepciou» – Lourdes, 1858

    Nous sommes au mois de mai 1989. Danila Castelli, épouse et mère de famille, souffrant depuis plusieurs années de crises hypertensives spontanées graves, se rend en pèlerinage à Lourdes. Les multiples interventions chirurgicales qu’elle a subies sont demeurées sans effet. Notre-Dame de Lourdes semble être son dernier espoir. Danila se rend comme des millions de malades avant elle aux piscines du sanctuaire, où elle est baignée. Lorsqu’elle en ressort, elle ressent un extraordinaire bienêtre. Elle déclare immédiatement sa guérison subite au Bureau des constatations médicales de Lourdes. Après cinq réunions d’experts croyants et non croyants (en 1989, 1992, 1994, 1997

  • Photo: FotoliaPhoto: Fotolia

    Sentir bon… localement

    [Économie: du grec oiko (foyer, maison) et noria (gestion, administration). Vu comme cela, on réalise que l’on n’est pas très loin de l’écologie. D’après l’encyclique Laudato Si’ du pape François, l’écologie intégrale consiste d’ailleurs à cultiver toutes les dimensions de notre vie (économique, spirituelle, relationnelle, naturelle, etc.).] * Ce cher savon! Il nous décrasse et il sent si bon. Cependant, certains ingrédients qui le composent sont nocifs pour notre santé et non dégradables dans l’environnement. De plus, il est souvent vendu dans de beaux emballages jetables et pas toujours recyclables. Enfin, il est souvent produit très loin de notre domicile. Voilà un nombre suffisant de raisons

  • Martin Scorsese et Andrew Garfield sur le plateau du film SILENCE Kerry Brown © 2016 Paramount Pictures.Martin Scorsese et Andrew Garfield sur le plateau du film SILENCE Kerry Brown © 2016 Paramount Pictures.

    Le combat spirituel de Martin Scorsese

    À cette époque où de graves persécutions sont menées contre les chrétiens de certaines parties du monde – particulièrement nombreuses et féroces depuis 2014 – et dont les grands médias refusent de nous parler, on peut dire que le dernier film de Martin Scorsese, Silence, résonne avec l’actualité, même si l’action se situe en 1640! ***NDLR: Ce texte contient quelques divulgâcheurs.*** Avec ce film, Scorsese explore le thème du martyre – thème indissociable d’une foi inébranlable –, versus le doute grave qui mène à l’apostasie. Toute l’œuvre est construite sur cette tension. Tension lourde, il va sans dire. Adapté du

  • Junkfood, peau brulée et bingo

    Un objet étrange et beau. C’est ce qui résume mon avis sur le livre Oui, nous avons la TV française publié cette année par le photographe Jeffrey Déragon, chez Posthume. On dit livre; on pourrait dire oeuvre d’art contemporain en forme de livre. Collaborateur de la première heure du Verbe, Jeffrey est journaliste et photographe indépendant depuis sa sortie de l’UQÀM. Il signe ici un recueil de photos réalisées lors de ses visites de la communauté de Somerset by the Lake, en Floride. Véritable incursion dans une de ces nombreuses enclaves québécoises en territoire floridien, cet album charme par son

  • GuadalupeGuadalupe

    L’incroyable histoire de la Vierge de Guadalupe

    Le samedi 9 décembre 1531, très tôt le matin, Juan Diego, un indigène de 54 ans converti au christianisme depuis quelques années, marche au pied de la colline du Tepeyac au nord-ouest de Mexico. Il entend alors un chant merveilleux d’oiseaux. Puis une voix féminine l’appelle: «Juanito, Juan Dieguito.» L’usage du diminutif fait penser à une mère qui appelle son petit enfant. Arrivé au sommet du mont, Juan aperçoit une très grande dame aux vêtements brillants comme le soleil. À ses pieds, la nature semble transfigurée en pierres précieuses. — Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu? — Madame, je

  • Grues de bon augure, 1112, Empereur Huizong. Encre et couleurs sur soie. Musée provincial du Liaoning. (wikimedia - CC)Grues de bon augure, 1112, Empereur Huizong. Encre et couleurs sur soie. Musée provincial du Liaoning. (wikimedia - CC)

    Être méconnu des hommes

    Ce n’est pas un malheur d’être méconnu des hommes, mais c’est un malheur de les méconnaître. Confucius (Ce texte est la suite de Simon Leys, le navigateur entre les mondes) De Simon Leys (1935-2014), on connaît peut-être tel ou tel titre (Les Habits neufs du président Mao, Ombres chinoises, La forêt en feu, George Orwell ou l’horreur de la politique, L’ange et le cachalot, Protée et autres essais, Les naufragés du Batavia), mais peut-être pas.  Et peut-être pas Simon Leys non plus. Comme le dit Philippe Paquet, son biographe, « Simon Leys (et a fortiori Pierre Ryckmans [c’est le vrai nom de Simon

  • Extrait du film Hacksaw Ridge (photo tirée de Facebook)Extrait du film Hacksaw Ridge (photo tirée de Facebook)

    Tu ne tueras point

    Tu ne tueras point (intitulé Hacksaw Ridge au Québec) est le dernier film de Mel Gibson… et son premier après 10 ans d’attente. Une attente qui nous valut probablement le meilleur film de l’année et le meilleur film de guerre de tous les temps. Le plus violent certes, mais surtout le plus profond et le plus poignant. Et ces 10 années de travail de Gibson lui valurent 10 minutes d’ovation debout pour la première à Venise en Italie ! Le film raconte l’histoire vraie de l’américain Desmond T. Doss qui servit durant la bataille d’Okinawa lors de la Deuxième Guerre.

  • Photo: FotoliaPhoto: Fotolia

    Petit éloge de l’autodafé

    Le texte qui suit appartient au genre désuet de l’apologue. C’est une introduction à une réflexion sur la parole que j’ai l’intention de mener dans une série d’articles à paraitre prochainement. Le problème du collectionneur de livres, ce n’est pas le temps ; c’est l’espace. Le collectionneur ne s’inquiète pas d’accumuler des livres qu’il ne lira probablement jamais : des œuvres de deuxième ou de troisième ordre, par exemple, ou encore des ouvrages correspondant à des gouts passagers. Que ces livres l’attendent un mois, un an, dix ans, voire toute une vie sur les étagères de sa bibliothèque, cela lui est égal.

  • Le Bon Samaritain, Van Gogh, 1890 (CC-wikimedia)Le Bon Samaritain, Van Gogh, 1890 (CC-wikimedia)

    L’auberge « chez Dieu »

    Quand vous pensez à l’Église, quelle image vous vient d’abord à l’esprit? Pour d’aucuns, c’est la basilique cathédrale Notre-Dame de Québec; peut-être même est-ce Notre-Dame de Paris. Pour un grand nombre d’entre nous, c’est l’idée de hiérarchie : le pape, les évêques, les cardinaux, les prêtres et les diacres. Pour d’autres encore, c’est le peuple de Dieu, les laïcs. Toutes ces conceptions sont aussi justes que fragmentaires. En ce qui me concerne, maintenant, quand je pense à l’Église, je pense à une auberge. Oui! Oui! L’Église-auberge. Depuis les Pères de l’Église, l’Église est perçue comme auberge, en particulier dans la parabole

  • Folk catho tragique

    Il y a de cela un peu moins d’un an, je découvrais la piste Simon (Petros) d’ Alanna (-Marie) Boudreau. J’attendais cela des cathos depuis longtemps. Ni louange, ni liturgie Non pas que les chanteurs catholiques n’avaient rien fait d’intéressant jusqu’à maintenant. On connait, dans le monde francophone, Glorious et Grégory Turpin, mais ceux-ci sont marqués d’un type singulièrement français. Du côté anglophone, hormis Audrey Assad et Joe Zambon, et encore là, on se distingue rarement du style louange ou liturgique. Mais voilà qu’avec Petros, j’ai tout simplement été conquis. En exergue du vidéoclip, une citation de Hans Urs Von

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