

Printemps 2025
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Grand cru
La première bouchée de cheeseburger est toujours la meilleure. De même en est-il de la première bouffée d’une cigarette et des premières bulles sifflées dans une flute. En langage biblique, ces choses excellentes que sont les bourgeons d’une joie ou les premiers fruits d’une récolte portent le joli nom de prémices.
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L’art de la fête
Processions, bénédictions, festins familiaux et veillées de danse: à n’en pas douter, nos ancêtres savaient fêter. La dimension religieuse de ces réjouissances, qui en constituait l’origine et l’essence, était célébrée en grande pompe et suivie de réunions plus intimes. Plusieurs artistes des 19e et 20e siècles ont transposé l’esprit de ces fêtes dans des œuvres qui fascinent par la richesse de leur témoignage.
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Histoires en or
L’or est un métal rare, durable, prisé pour forger le jonc que l’on passe au doigt de l’aimé. Ce n’est pas un hasard si, pour célébrer 50 ans d’engagement, on parle d’un jubilé d’or. La relation, comme le métal précieux, s’est affinée, purifiée au fil du temps. Nul besoin d’être alchimiste pour trouver la recette d’une alliance pérenne: un prêtre, un couple et une religieuse racontent au Verbe comment ils ont été transformés depuis le premier jour de leurs vœux, dans le creuset d’un demi-siècle d’épreuves, de doutes et de foi.
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L'anniversaire, ou quand le bonheur des uns fait le malheur des autres
Une fête d’anniversaire peut être quelque chose de sinistre. Surtout si vous résidez dans la maison de retraite de Malmköping et que vous avez 100 ans. On a organisé une réception en votre honneur. L’adjoint au maire sera là. Et même le journal local. Votre photo en page 13 vous offrira une forme démocratique de la momification des pharaons. On peut comprendre, en ces circonstances, que vous préfériez passer par la fenêtre et disparaitre sans laisser d’adresse: courir l’aventure, la dernière, sans doute, poursuivi par des membres du gang Never Again plutôt que d’être célébré comme un bronchiosaure dont on vient de déterrer les os. C’est ce que raconte Jonas Jonasson dans son roman Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
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Philippe Rousseaux, clown pour le Christ
Plonger dans les Saintes Écritures, un nez rouge flanqué au milieu du portrait: voilà une proposition antithétique ou, à tout le moins, insolite. C’est pourtant à ce curieux mariage que Philippe Rousseaux consacre sa vie, assez heureux d’ébranler ceux qui se prennent trop au sérieux et manquent l’essentiel. Son association Clown par Foi offre, dans plusieurs localités françaises, des stages qui visent à faire vivre la fécondité du dialogue entre la pratique du clown et la vie chrétienne. Rencontre avec un bibliste – ou un clown – pas comme les autres.
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Mgr Rino Fisichella : «Le Jubilé est surtout une expérience de l’amour de Dieu»
En l’an 1300, alors que sévit la peste en Europe, le peuple de Rome demande au pape Boniface VIII d’instaurer une année sainte et d’accorder une indulgence pour fortifier son espérance. C’est le premier jubilé de l’histoire de l’Église catholique.
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Y a du monde à kermesse!
Formé des mots néerlandais kerk et misse – littéralement «messe d’église» –, le nom «kermesse» désigne originellement une grande foire villageoise où la communauté célèbre le saint patron de sa paroisse. Bien qu’aujourd’hui cette fête soit généralement dégagée de sa filiation religieuse, sa dimension sacrée demeure centrale pour quelques-uns. Plongée dans le tourbillon d’une kermesse faite maison, où chaque année, petits, moyens et grands se laissent éduquer à l’art quasiment révolu de la fête communautaire.
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Confidences d'un fêtard repenti
Alcool, drogue, sexe, beaucoup de sexe. Pendant longtemps, c’est pour Timothé la recette d’une fête bien réussie. Aujourd’hui cuisinier bénévole à la Maison diocésaine de formation de Québec, celui dont la vie est longtemps gouvernée par l’excès s’appuie désormais sur Dieu pour ne plus flancher devant ses vieux démons. Portrait d’un ex-fêtard, deux fois ressuscité.
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Les Québécois ont-ils encore le cœur à la fête?
Les chiffres sont clairs: la consommation d’alcool diminue au Québec depuis quelques années. Presque plus personne ne fume de tabac. Les spectacles terminent de plus en plus tôt. Les boites de nuit ont presque disparu. Et pourtant, les festivals sont légion. Il me semble que, malgré leur abondance, la plupart des évènements festifs ne lèvent pas. Que je pense à la Saint-Jean, à l’Halloween, à Noël, rien n’est comparable à mes souvenirs d’enfance. Nostalgie de trentenaire? Préjugé favorable au passé? Sans doute. Mais au risque d’être perçu comme un rabat-joie, j’ose plutôt penser que les Québécois savent de moins en moins fêter.
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La joie que tout le monde cherche
Trente minutes. C’est le temps qu’il m’a fallu pour passer de l’exaltation à la morosité. Nous revenons d’un voyage. Une cinquantaine de compagnons, émerveillés par l’Espagne et heureux d’avoir prié avec le pape et des milliers d’autres jeunes. À l’aéroport, je suis séparée du groupe. Sur le pont principal de notre avion, mes amis chantent et rient. Je m’installe à regret à ma place, sur le pont supérieur. Trentaine d’inconnus, ambiance feutrée, écrans captivants… La joie qui m’habite disparait bien rapidement. La joie n’est-elle donc qu’une émotion passagère? Ou bien peut-on la garder toujours?
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Huit fêtes juives pour se préparer à la fête éternelle
Dans la tradition juive, chaque fête est un rendez-vous avec Dieu. Du sabbat à Yom Kippour, voici huit vraies bonnes raisons de fêter.
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Prendre la joie à bras-le-corps
Bouger, faire des rencontres, chasser les tracas l’espace d’un moment festif: il y a toutes sortes de raisons pour danser le swing. Incursion dans l'univers de cette forme de danse comptant de nombreux adeptes parmi les chrétiens.